Ange. [Hybride.]

IDENTITE
Nom: Viglione.

Prénom: Ange. C'est un personage d'un livre de Boris Vian que ma mère aimait beaucoup. Dans « L'arrache-coeur », si vous connaissez.

Surnom: Skaï, ou ski, pour me vanner. Subtil jeu de mot sur le thème de « Husky », c'est chouette hein ? Mais pas grand monde m'appele comme ça. En général, on me hèle au loin en me disant de bouger de la, ou alors on me pleure dessus pour déclamer combien la vie c'est de la merde. Sinon y a « Médor », mais celui qui m'a dit ça s'est pris une sacrée branlée, je vous le conseille pas...

Date de naissance: 1 décembre 1979

Sexe: Masculin. Evidemment.

Age: 29 ans

PHYSIQUE
Description générale : Pour mon « boulot » (C'est pas un boulot, c'est rien en fait, mais c'est juste pour pas me faire lapider par la « communauté »), je suis plus ou moins obligé de surveiller mon alimentation, mon poids, ma coupe de cheveux (Sic. ) et ma musculature pour que ça corresponde aux critères esthétiques actuels. Enfin aux critères esthétiques de la culture underground hybride. Et ouais, y en a une, on est très « communauté » par chez nous, à Paris. Donc,ce qui est redoutablement bien en ce moment, c'est de ressembler à un pédé adepte de l'utraviolence, d'où les cheveux ras, la musculature plus que développée, et surtout très visible, l'absence totale de pilosité ( Quand je dis totale, c'est totale... ), ou encore mon style vestimentaire outrageusement provocateur. Bon, évidemment, quand je sors dans la rue, j'évite de ressembler à un sapin de noël dépressif, mais ça m'arrive pas si souvent que ça en fait. Mes « attribues » ne sont pas très discrets, et j'suis obligé de me fringuer n'importe comment pour cacher tout ça en public. Sinon en privé, c'est le plus confortable, jeans T-shirt quoi, de préférence bien délavé et bien vieux, mais peu de gens m'ont vu comme ça alors... Pour mes attribues, faut quand même que je les décrivent quoi, j'ai une queue enroulée, un prolongement de mon coccyx, couverte de poils longs et gris/blanc, une dentition particulièrement longue, et des yeux bleus pas naturels du tout. Bon, ça se devine pas comme ça, mais j'suis un hybride de husky. Ouais, le chien là, et c'est vachement... Je sais pas. Ce que je sais par contre, c'est que les canines qui dépassent des lèvres dès que tu parles un peu et la queue touffue, c'est pas cool du tout. C'est pour ça que j'essaye d'avoir des trucs sur la bouche quand je parle à la boulangère du quoi, ou des trucs comme ça, mais c'est pas évident tous les jours. Y a des hybrides qui disent « mais faut pas vivre dans des ghettos !!! Mélons nous à la populace, tentons le coup, qui de nos jours ferait une lapidation publique hein ? » parfois, moi je leur réponds qu'on risque de crever si on fait ça, autant rester dans nos petites boîtes et nos petits club, ou dans nos petites déchetteries publiques où l'on trouve de la si bonne nourriture, et laisser les humains/anges/vampire se dépatouiller avec leurs merdes. Entre ceux qui nous tuent, nous torturent, ou encore tout simplement nous déteste, et vivre comme un reclu de la vie, je préfère la deuxième option. Même si ça me fait ressembler à un gateau d'anniversaire sous acide. Et ouais, nous sommes jeunes, nous sommes beau, nous sommes malheureux, nous sommes hybrides, alors nous écoutons de la musique chelou ( Industrial, batcave, Rock cold-new-wave à tendance électro... Si si, ça existe, je vous jure ! ) dans des fringues ridicules pour prouver tout ça.
Je vieillis je crois.

Taille: 1m79,5. ( Sic. )

Corpulence: Bien épais, mais sans graisse, enfin pas trop, juste la musclulature bien lourde et bien preuneuse de place qui me bouffe des calories et du temps. C'trop bien.

Signes particuliers: J'ai un énorme masque à gaz sur la gueule, une queue dans le dos, et un débardeur avec de la dentelle en bas, tu crois que c'est pas suffisant ?! ... Effectivement, ça ne l'est pas, j'ai un percing sur le gland aussi. ( Sic. )

CARACTERE
Description générale:

Le sexe prévôt.

Ah merde, ça me semblait un bon début, bien accrocheur, de quoi faire frémir les populations adolescentes. En fait, je vous ai bien eu, j'en ai rien à foutre du sexe, et je vois pas ce qu'il peut bien prévaloir dans mon caractère. Dans le votre non plus d'ailleurs. Ouais, c'est important, mais y a pas de quoi écrire en gros et en centré au milieu quoi. Ni même en petit dans un coin. Autant ne pas l'écrire d'ailleurs, non ?
En voilà une belle intro.
Je peux donc rentrer directement dans le vif du sujet après avoir parlé pendant des lignes et des lignes de cul nan ? Rôh, vous allez avoir une mauvaise image de moi maintenant ! Repartons du début, voulez vous, et laissons cette mauvaise accroche dans un coin de votre cerveau où il pourrira lentement et se fera doucement oublié. Demain, vous ne vous en souviendrez plus, vous n'aurez jamais lu ça, okay ?
Bon, déjà, point numéro un : Je suis bavard, et j'ai une forte tendance à raconter n'importe quoi.
Enfin peut être pas tout à fait n'importe quoi, ça peut être intéressant, parfois... Un petit peu ? ... Légèrement... ? ... Un soupçon... ? ... Nan ?
Vous êtes pas gentil vous.
Peut être pourrais je vous convaincre de l'être avec moi. Chantage affectif, vous connaissez ? Je sais me rendre intéressant, et quand je peux, je le fait. Mais pas souvent, d'où le « peut être » de début de paragraphe. Puis j'ai un peu de dignité quand même, toute celle que j'ai pu me construire, je m'abaisserais pas à faire une crise de larme titanesque pour vos beaux yeux... Mais j'y ai pensé. Comprenez que dans ma situation, tout les plans pour ne pas se faire rejeter immédiatement sont bon à prendre. Mais la crise de larme, c'est nul, je préfère être valorisé pour mes qualités je crois, même si j'ai tendance à ne pas en voir chez moi. En fait, je suis pas tellement chiant, mais j'ai tendance à l'être. Puis ça va bien avec le style « Je suis bien gaulé, mais très malheureux parce que je suis un hybride, aimez moi ! », qu'on tente tous de se coller sur le dos avec une superglue mentale. Faire preuve d'assurance, accepter ce que l'on est et faire avec, c'est pas tellement dans notre nature de malheureux de la vie, faut qu'on soit tous depressifs, sinon on passe pour un enculé d'optimiste, et on a plus d'ami d'un coup d'un seul. J'comprends que les gens aiment pas les hybrides, ils sont complètement cons.

Tic: Je remue la queue quand je suis content, et je montre les crocs quand je le suis pas. Ravissant.

ETAT
Statut social: Je suis un sapin de noël depressif sous acide aux yeux des autres, je l'ai déjà dit.

Statut civil: Séparé.

FAMILLE
Parents ou tuteurs: Ils doivent être à Rouen, sans doute.

Frères et sœurs: Pas que je sache....

Autres fréquentations importantes: R.A.S.

AUTRES
Rêves et ambitions pour l'avenir: Enculer une mouche.... Nan mais j'aimerais bien y arriver, faudrait peut être que je la lime pour qu'elle rentre, mais c'est un fantasme comme un autre hein... Non, sérieusement, j'en sais foutre rien.

Possessions particulières: Un masque à Gaz et une sacrée envie de chier.

VOUS
Surnom: Huguette la Pucelette.

Age: 16 ans

Connaissance du forum: Par... Je sais plus... On m'en a parlé, vite fait.

Avatar: Un mec hyper space ! ( J'en avais d'autre encore mieux, mais ça serait peut être pas passé. *Sourire crispé. * )

Hâte d'être validée: Ouais, vite fait.

Fiche trop longue: Nan, vite fait.

Autre critique: R.A.S.

PASSE

Sa vie:



Je suis né le premier décembre 1979, dans la charmante petite ville de Rouen, toujours aussi polluée, et plus précisément sur la rive droite du fleuve. Quelle fleuve ? La Seine, évidemment, et celle là, je l'ai jamais quitté des yeux. Vous voyez, le long de ce cours d'eau, donc il y a souvent des trucs du style restaurant chinois, magasin de fringues, de meubles... Et des appartements au dessus ! Ben moi j'étais dans un de ceux là, avec leurs pierres blanches sur les façades, et la cathédrale pas loin. La grosse horloge aussi, quand on passe dessous, il paraît qu'il faut faire un voeux, et je le faisais à chaque fois. Je suis aussi régulièrement allé, dans mon enfance, sur l'endroit où Jeanne d'Arc a été brulée vive. Ma chambre était exposée à l'Est, ce qui faisait que je me levais avec du soleil plein la gueule, je me souviens même de la couleur du papier peint : Fondamentalement, blanc avec des motifs rouges, géométriques à la con. C'est devenu un jaune délavé avec toujours des motifs, mais là encore, ils étaint bien abimé. Moral : Quand vous changez pas votre papier-peint, il se casse la gueule.
Mes parents tenaient à l'étage au d'ssous un putain de truc de restauration rapide, ça sentait donc tout le temps la bouffe chez moi, et j'pouvais manger des sandwich viennois à l'oeil. J'adore ça, le pain viénnois, mais j'ai pas souvent l'occasion d'en manger. Dès que j'en bouffe, je suis de nouveau devant la cathédrale à chasser les pigeons avec mes parents assis sous un platane. C'est chouette d'avoir cinq ans, mais ça dure jamais en fait. Juste un an. Les six ans sont pas mal non plus en fait, et sept ans c'est chouette aussi. Je fréquentais l'école près d'un centre de magasin dont je suis incapable de me rappeler le nom, c'était bien, je jouais avec Paul et Jeremy, et tout ça. Au ballon, ce genre de truc. Bizarement, j'adorais courir après une balle...
Passons, c'est pas très important à la limite. J'aime bien l'idée que j'ai eu une enfance idyllique, alors que c'est faux, sans doute. Y a du y avoir des petits drame, comme la fois ou Zoé m'a plaqué pour ce con de Kevin, mais c'est des drames pour quand t'as huit ans, maintenant, ça apparaît comme un bon souvenir, c'est tout. Ca me ferait bien marrer de les revoir tous ces cons là tiens, avec vingt ans de plus dans les dents, ça serait carrèment plus fendard.
Enfin bref, on s'en branle totalement de tout ça, j'aime bien dire que j'suis orphelin et que j'me suis construis à la force du poignet, un truc comme ça, mais un rapide examen de mes dents fluorée avec amour quand j'étais tout petit, de mes vaccin tous fait dans les premiers mois de ma vie et de mon niveau d'étude « normal » me contredisent. Si on prend la peine de m'examiner, parce que généralement, les gens ne demandent qu'à croire à ce genre de truc. Puis bon, faut avouez, pour quelqu'un qui vit dans un milieu plutôt pauvre, dire que je jouais à la game-boy les pieds confortablement callés dans des basket nike à trois cent balles, ça le fait pas trop !



Les choses sympa ne durent jamais, rappelez vous de ça, roulez le bien serré, et enfoncez vous le dans l'anus. Sincèrement. Si y a bien un truc que j'ai compris, c'est ça, les trucs bien ne durent jamais, jamais, jamais...
Je fréquentais le collège quand c'est arrivé, en même temps que ma puberté. Vous devez sûrement deviner de quoi je parle, enfin j'espère pour vous, sinon ça veut dire que vous avez rien lu de ce que j'ai écrit. Et donc je me suis cassé le cul pour rien, et donc j'arrête... C'est ce que vous voulez ? Non ? Bon je continue alors, sur cet épisode douloureux de ma vie de looser.
Vers mes douze ans, j'me suis mis à souiller mes draps à l'improviste (Oui, je suis précoce...), et à sentir les choses plus fort que tout le monde. Comment ça sentir plus fort ? Bah simple, comme les chiens, je captais tout façon antenne à narines. C'était vachement fun, la première semaine, après j'en ai grave chier. Imaginez que vous sentez tout, déjà, fondamentalement, bonjour le mal de crâne quand vous approchez des trucs bien odorant du style cadavre de bête ou j'sais pas quoi. Mais bon, c'était pas le pire, pour comprendre combien mon adolescence a été torturée, faut faire un listing de ce que les chiens aiment :

Et c'est tout.

Donc, une partie de mon cerveau que je ne connaissais pas très bien jugeait « d'intérêt général » les choses nommées précédemment. Sans mon consentement. Évidemment, le sexe, c'était le plus embêtant, parce que je sentais des trucs totalement inutiles à douze ans, du style quand les filles ont leurs règles ou pas, ou quand elle sont « fertile », et ça me perturbait totalement. Aaaaah, la magie des hormones ! Sinon je suis devenu carnivore, à cause de mes intestins qui me faisaient dégueuler dès que j'avalais une plâtrée de haricots verts. Mais tout ces changements n'était pas encore très visible, et je comprenais pas trop ce qui se passait. Ouais, évidemment, je savais ce qu'était un hybride, mais je fermait bien ma gueule. J'tenais pas tellement à me faire lapider en public, faut me comprendre. Enfin bref, juste l'odorat, ça restait vivable, mais c'était bien casse-couilles. A treize ans, je me suis mis à voir en noir et blanc et j'étais hypra myope. Le truc, c'est que c'est pas arrivé progressivement, ça m'est tombé sur le coin de la gueule, là, comme ça, d'un coup, en cours de maths. J'ai fait une crise de panique assez violente, vu que j'ai sauté par la fenêtre, du premier étage. Un bras cassé, et personne n'a compris ce qui s'était passé. Là encore, j'ai soigneusement fermé ma gueule, même pour ma myopie. Je me prenais toutes les portes dans la gueule au début, mais maintenant c'est passé, j'arrive à peu près à me déplacer sans trop de heurs, surtout que mon ouïe de killer et mon odorat me renseigne. Les voitures ? Quand je traverse, je les vois pas arriver, mais je les entends à cent mètres de là, voir plus, mais j'essaye de me limiter, sinon le monde devient un gros bordel et ça me fout mal à la tête. Mais si quelqu'un me gueulait dans les oreilles dans cette période là, je me mettais à pleurer de douleur. J'ai fais pas mal de phobie scolaire, on a dû m'hospitaliser, parce que un collège, c'est loin d'être le truc le moins bruyant du monde. Maintenant je supporte mieux tout ça, même si quelque fois j'ai besoin de me mettre un casque insonorisant et un masque à gaz sur le nez pour pas avoir trop de migraines. Dans une pièce tout seul, de préférence, sinon ça fait bizarre. Mais je vous assure, ça ne m'arrive pas souvent. Peut être dans le métro parisien, quelques fois, mais c'est tout (Tu sais, la veille de noël, quand bébé pleure, quand le petit dernier à fait caca, quand maman en à marre, quand papa crie, quand ils sont des centaines à faire ça dans un petit espace pendant que le métro arrive, bah t'as un pauvre con roulé en boule sous un banc en train de pleurer, celui là, c'est moi).
Enfin bref, faut que j'en revienne un peu au sujet principal, c'est à dire ma vie mon œuvre, et tout ça.
J'ai continué cette chouette période de l'adolescence en faisant toutes les conneries que je pouvais, pour biiiiien m'intégrer à la plèbe des teenagers. « Je suis normal youhou ! », fallait que je prouve ça à tout le monde, que j'étais normal, surtout que les changements physiques que j'avais subis étaient uniquement interne, je pouvais y croire encore. C'est sans doute pour ça que j'ai perdu ma virginité à treize ans et demi, je me sentais en « retard »... ( Vous savez, le coup des copains qui se vantent de s'être tapé une nana qu'ils avaient juste vu au coin de la rue, bah moi j'ai pas marché, j'ai couru. En sprint.) J'suis allé, aux putes, et ouais, vas trouver une nana que treize ans qui baise toi ! Enfin bref, le pire, c'est que j'en ai trouvé une, de pute d'accord. Elle était vieille, mais j'en avais rien à foutre, je voulais la perdre moi, ma virginité !!! Bon, certes, je l'ai perdue, mais j'ai gagné à syphilis à la place, ouéééééé. Brave petit vas. J'vous dis pas la gueule de mes parents, qui étaient plutôt cool pourtant, quand le médecin leur a dit ce que j'avais...
Donc voilà, à vingt ans, j'avais mon BAC, des amis, j'avais soigneusement bien intégré à la plèbe du coin, j'entendais juste quand on allumait une clope à cinquante mètres de moi, c'était cool, je commençais des études de droit et...



Ca a été un gros bordel, un putain de gros bordel de fou. Je pourrais faire simple, vous raconter tout ça dans les grandes lignes, mais ça serait gâcher mon petit plaisir mesquin qui est de faire durer les choses. On s'amuse avec ce qu'on peu dans la vie hein... Enfin bref, j'ai dû quitter la FAC et la maison de mes parents en vitesse presto rapido parce que mes canines commençaiot à être franchement surdevellopé, ma musculature aussi (Enfin pas autant que maintenant, mais un chien de traineau, c'est une putain de boule de muscles !), et ma queue à commencée à poussée... Celle de derrière, bande d'abruti. Oui, celle là même qui fait un si jolie enroulage, comme une coquille d'escargot... Ces poils gris ne sont ils pas magnifiques ? Mes dents n'ont elles pas un tranchant des plus plaisant ?

....

NON !

Pour comprendre ma fugue soudaine, il faut comprendre dans quel monde nous vivons, et je suis sûr que vous avez tous très bien intégré cette donnée là. Hybride = Pas bien. Je voulais, à l'époque, que mes parents me considèrent comme quelqu'un de bien vous voyez ? Et un hybride, comme dit à la ligne du dessus, pas c'est pas bien. J'ai voulu leur laisser une bonne image de moi... Enfin, bonne, non, mais une image « normale », qu'il me désteste, qu'il me haïsse, il me considère comme quelqu'un de fou, passons.

Mais que je ne les dégoute pas.

J'ai dis que j'en avais marre de cette vie de merde, de la FAC, de ma copine actuelle, qu'elle était conne, et de tous mes potes, j'ai dis que je partais à Lyon, dans le Sud, n'importe où. Dans une lettre. Je l'ai mis dans leur boîte, et je suis partit, mais deux pâtées de maisons plus loin. A l'hôtel. J'avais personne vers qui me tourner, mes transformation étaient trop importantes pour passer inaperçues aux yeux de mes connaissances. J'avais bien fait de m'enfuir comme ça, mais pour aller où ? J'ai eu une vie assez misérable pendant quelques temps, puis de fil en aiguille, je me suis mis à fréquenter uniquement des hybrides dans des coins un peu zarb, mais bon, on s'y fait quand même. Les usines désafectée, ça paraît plus aussi sale une fois qu'on a dormit dedans. Si si, j'vous jure.
C'est dans un truc comme ça que je l'ai rencontrée, elle, et oui. J'étais assez destabilisé à l'époque, par tout ça, jusque là je vivais dans une chambre chez parents, les pieds remuant d'aise dans des chaussures à une brique, à étudier le droit constitutionnel ou ce genre de conneries, et j'me suis retrouvé du tout au tout à pioncer dans des endroits crades, sans pognon, avec une queue dans le dos qui ne demandait qu'à remuer. Le malheur, ça tombe pas que sur les pauvres putains !
Enfin bref, ce qui a changé ma vie, c'est d'avoir rencontré ma nana. Elle était hybride, elle aussi, nous l'étions tous, et on a fini ensemble, voilà. Et on a fait un bout de route ensemble. Six ans, c'est long hein ? Bon, on chiait souvent un peu dans la colle pour joindre les deux bouts, mais on s'en sortait dans l'ensemble. Dans un état plutôt lamentable, au bord du suicide, certes, mais vivants, et tout les deux. Le malheur uni paraît il, c'est même l'éthymologie du mot « compassion », que j'ai lu ça quelque part dans un bouquin à la con. Mais ce genre de chose, ça ne dure pas, rien ne dure. Et cette conne est tombée enceinte, ouais, voilà. « Baaah au bout de six ans on peut peut être penser à faire quelque chose de sérieux ! » Elle voulait qu'on se marie, tout ça. Moi, ça faisait six ans que je vivais dans des conditions précaires, et que je pensais jamais au lendemain. J'ai flippé, j'ai fais un papa blues comme on dit. Tu sais... le truc là, « Ouhlàlà toutes ces responsabilités qui vont me tomber dessus alors que jusque là je faisais le mariole ! Va falloir que je me calme et que j'assume maintenant ! », genre deux petites vies qui vont dépendre de tes capacités à assumer. N'importe qui aurait pu faire ce que j'ai fais, n'importe qui, même vous qui me lisez maintenant. Vous l'auriez sûrement fait si vous aviez été à ma place. C'est mal, je le sais. Elle préparait le mariage, tout ça, en se carressant le ventre comme si c'était tout l'or du monde, alors que c'était juste un putain de boulet qui venait tout gâcher. Je sais, ça aurait dû être la prunelle de mes yeux à moi aussi, la meute s'agrandissait, tout ça tout ça. J'aurais dû être content, je le sais, mais j'ai juste eu du dégout, je voulais pas un truc aussi... Engageant moi. Je voulais juste continuer de copuler derrière une poubelle, mais les femmes ça veut toujours plus, vous les connaissez...
J'ai laissé une lettre.
Et je suis partit.
Paris, c'est une jolie ville, je la voyais pas pour la première fois de ma vie, mais depuis que je m'étais enfuie de chez moi, si en fait. C'était la première fois que je la voyais avec les yeux d'un SDF exilé de sa vie. C'était beau, c'était grand, j'avais toutes les chances de m'en sortir.
J'ai toujours adoré le Trocadero de toute façon.



Là actuellement maintenant ? Je suis toujours au même endroit, devant la Tour Eiffel. Au Trocadero même oui oui. Je prends le soleil, alors qu'il fait nuit, dans mon manteau en cuir préféré, assez lon pour cacher ma queue, et mon masque à gaz pour pas sentir les efluves de la Seine. Je suis assis par terre, appuyé sur mes bras. Quelque fois des touristes passent, me voient, et on peur. Normal, moi aussi j'aurais peur à leurs places. C'est vrai, avec le contre-jour, le masque me fait une énorme trompe. Je suis peut être un hybride éléphant ? Je devrais ne pas les aimer, eux, les autres, mais mon coté chien me l'interdit. J'arrive pas à les haïr, parce que j'ai été comme eux, et puis mon coté canin pas rationnel remue la queue quand il voit un humain, même attaché à une niche pas isolée dans une cour boueuse. Il y en qui sont comme ça.
Je pense à elle, et à celui qui m'a délogé de là où j'étais. Il a quel âge maintenant ? J'en ai à peu près vingt neuf, lui il doit en avoir...
Excusez moi, c'est l'heure, je dois y aller.
Mais j'aime beaucoup les lumières de la tour Eiffel.

Ohhhhh ! Fiche ... tu sais quand j'ai vu l'annonce sur mon hotmail de ton inscription, j'ai sautillé de joie, puis j'ai voulu me tirer un balle lorsque j'ai vu ta fiche .. XDDD elle était longueeeeeehh XD Mais ton personnage est plutôt marrant, alors ça l'a passé vite :P

Voilà petit nouveau, je te valide sur le champ et te souhaite de t,amuser sur ce forum :)

Bienvenue. Sympa la fiche !

Ouais, merci, désolé de t'avoir plongée dans des abîmes de desespoir avec la taille du truc, je voulais battre le record de quelqu'un en matière de longueur de fiche, donc j'ai fait sept pages ( Et j'ai pas mit tout ce que je voulais mettre en plus. é_è ).

'fin merci d'l'accueil. =3