Vente de bijoux (libre)

"Bonjour." dis-je en entrant dans la bijouterie.
Le bijoutier me toisa d'un air autain et n'ouvrit même pas la bouche. Visiblement, il faisait partie de ces gens (malheureusement trop nombreux) qui ne peuvent pas voir un hybride en peinture. Ca allait être pratique, tiens ! Il fallait dire que ma mutation était si avancée qu'il me serait impossible de la cacher à moins de me voiler comme une femme afghane, ce qui était hors de question. C'était les gens honteux de leurs physique qui se cachaient. Et moi, je me trouvais encore assez belle pour ne pas avoir besoin de me dissimuler aux yeux des autres. Il m'arrivait même de croiser dans la rue des gens qui m'appréciaient toujours. J'ai même rencontré des touristes japonnais qui ont tenu à me photographier en tant que célébrité française (et pas en tant que monstre de foire comme d'habitude).
Pour en revenir à nos moutons, je me dirigeais vers le comptoir sous les yeux des autres clients.
"Je voudrais vendre certains bijoux. Et comme l'affiche de votre vitrine propose le rachat de bijoux..."
Le bijoutier resta un instant de marbre, comme s'il se demandait s'il devait m'accorder cette offre. Il finit par accepter.
"Bien, fit-il d'un ton froid, montrez-moi vos babioles."
J'ouvris mon sac à main et posai sur le comptoir des bijoux de très haute facture. Je répugnais à vendre ces vestiges de ma gloire à un personnage aussi odieux, mais il fallait bien vivre. Parmi ce que je proposais, il y avait de belles bagues avec diverses pierres précieuses, le peigne en argent que j'avais porté au festival de Cannes, la rivière d'émeraudes que j'avais acheté exprès pour la remise des Oscars, et les boucles d'oreilles en diamants qui m'avaient été offertes par un producteur. Le bijoutier regarda le tout avec intérêt puis me proposa son prix: 500 euros pour le tout.
-Vous rigolez ! m'exclamai-je. Ils valent bien plus du triple de ce que vous me proposez ! En plus, ils ont appartenu à une star mondiale !
-Parce que vous osez vous définir comme une star ? fit-il avec dédain. Cessez votre cinéma ! Je vous ai fait une offre, si vous ne l'acceptez pas vous seriez priée de déguerpir avant que je n'appelle la police.
Je restai là à le regarder avec fureur. J'avais une folle envie d'attrapper ma broche en platine sur le comptoir et de la lui enfoncer dans le nez. Mais je n'en fis rien. je repris tous les bijoux, les remis dans mon sac et sortis sans dire un mot. Je croyais avoir été suffisament humillièe, mais le pire restait à venir. A peine étais-je sortie que le bijoutier courut lui aussi hors de la boutique et bondit presque sur un policier qui passait par-là.
"Arrêtez-la ! hurla-t-il en me montrant du doigt. Elle m'a volé une fortune en bijoux de luxe !"
Il n'en fallut pas plus pour que le policier m'attrappe par le bras et m'arrache mon sac. Il l'entrouvrit et vit tous les bijoux. C'était clair: le bijoutier n'avait pas pu résister à l'envie d'avoir mes bijoux gratuitement.
"Non ! C'est pas vrai ! Ce sont les miens !"
Mais le policier (qui était une grande brute) fit la sourde oreille et commença à me traîner vers le commissariat le plus proche. J'avais beau me débattre en hurlant, il me tenait bien.
"Mais lâchez-moi ! Meooww !"
Quand je le mordis à l'avant-bras, il s'énerva vraiment et me donna un coup de poing qui me fit valser à terre. Alors que je caressai mon visage endolori, je le vis sortir son arme et la pointer sur moi.

Marchez, divaguer, flâner, pavaner, tous ces mots, montre a peu près mes envies du moment.
Et c’est pourquoi je me retrouve au niveau des champs, à admirer ce lieu magique, ou tous se bousculent et font leur shoping.

Après avoir fait plusieurs boutiques, sans grand intérêt pour moi, je me décide qu’il est temps d’acheter quelque chose, histoire de ne pas rentrer bredouille ! Je déteste lorsque je fais du shoping rentrer sans rien… Il faut jamais rentrer les mains vide c’est frustrant. Et pour être sur de trouver quelque chose, je fais un tour au Virgin. Je flâne à présent a travers les différents étages du magasin, laissant mon esprit prendre le dessus de ma personne et errer sans vrai but réel.

Après une hure à déambuler, je me dirige a la caisse avec un jeu vidéo appelé Guild Wars, et le tome 11 de MDP Psycho, mon manga fétiche, et pour finir le DVD de South Park le film.

Tout est bien qui finit bien, et me revoilà sur le chemin du retour, près a utiliser mes nouveaux joujoux. En prenant une rue annexe au champ, j’entend en direction du trottoir d’en face des miaulements…

- Ce n’est pas possible qu’un chat puisse faire autant de bruit !

Je lève les yeux, qui par ailleurs, portaient toujours les lentilles vertes, pour camoufler mon coté trop hybride.
En levant les yeux, je m’aperçois, qu’une femme miaule ! Sur le coup je ne comprends pas trop pourquoi…Elle est par terre, les mains frottant sont visage, quelque peu apeuré. Puis je tourne la tête encore un peu, et la je vois un Flic arme a la main, limite près a tirer….

- Gné ?

Un flic, une fille étrange qui miaule, un pistolet ….. Je veux bien comprendre que cette fille a fait quelque chose de mal, mais un flic arme a la main près a tirer sur une femme sans arme…La je doute.

Ni une ni deux, cherchant toujours a faire le fou, je traverse et me place entre le flicos et la fille. Je tourne la tête, pour la regarder et c’est la que je faillis perdre l’équilibre.

Je comprend mieux les miaulements a présent…

Reprend toi bonhomme ! C’est une hybride je suppose, tout comme toi. Oui mais elle a bien dégusté on dirait, cela ne l’empêche d’avoir ce coté star des années fin très sexy.

- Puis-je savoir ce qu’un représentant de l’ordre fait avec un pistolet a la main, pointé sur une femme a terre qui plus est ?

Au moment où je voyais toute ma vie défiler devant mes yeux (et c'était plutôt long), je vis un homme sortir de nulle-part et s'interposer entre le flic et moi.
"Puis-je savoir ce qu’un représentant de l’ordre fait avec un pistolet a la main, pointé sur une femme a terre qui plus est ?"
C'était charmant, mais le policier ne semblait pas l'entendre de cette oreille.
"De quoi j'me mêle ! cracha-t-il à la figure de mon sauveur. C'est pas une femme, c'est une hybride ! Alors maintenant casse-toi avant que je ne te coffre pour entravec à un fonctionnaire de police dans l'exercice de ses fonctions !"
Et sur ce, il écrate le jeune homme d'une violente bourrade et colle le canon de son pistolet sur mon front. Mais pendant ce temps, tout le bruit que nous avions fait avait ameuté une foule de curieux. Tous ces gens nous regardaient. Tous m'avaient reconnue et plusieurs semblaient effrayés à l'idée que ce policier puisse m'abattre arbitrairement. Le policier le remarqua et préféra ne pas prendre le risque de déclencher une émeute. Il rangea son arme et à la place sortit sa matraque. Maintenant c'était plus équitable. Je lui sautai dessus et commençai à lutter contre lui pour prendre le pistolet à sa ceinture. J'avais aquis quelques rudiments de karatés lorsque j'avais tourné dans "La teigneuse" sans doublure (on n'en trouvait pas qui soit aussi belle que moi). Mais cela dit, le flic mesurait au moins une tête de plus que moi et il était taillé comme une ramoire à glaces. Je commençais à avoir du mal à l'empêcher de me frapper avec sa matraque.
"Aidez-moi !" implorai-je à l'homme qui m'avait déjà sauvée.

"De quoi j'me mêle ! Cracha-t-il à la figure de mon sauveur. Ce n’est pas une femme, c'est un hybride ! Alors maintenant casse-toi avant que je ne te coffre pour entraves à un fonctionnaire de police dans l'exercice de ses fonctions !"



Il ne me laisse pas le temps de répondre, me repousse et se met a pointer l’hybride.
Tandis que le canon de son gun touchait a présent le front de celle-ci, j’eu une idée. Je sortis mon portable et me mi a filmer la scène.

Entre temps beaucoup de gens s’ameutaient sans rien faire pour la fille. Il y avait donc elle, lui, et moi….
Cela n’avait pas l’air de le déranger, mais il décida que le gun c’était de trop, devant tout ce monde, et l’échangea contre sa matraque.

Ce qui provoqua chez l’inconnu, un moment de fureur, et sauta sur le policier, mais vu la différence de force, elle risquait pas de faire changer la donne...

Allez, Lucy, je sais que tu veux la filmer et la voir crever….Voir ce sang, je suis sur que tu vas adorer…

Et me voila entrains de me parler a moi-même…Ce n’est pas le moment. Si je la sauve, je serais aux infos…Vu le monde cela peut le faire, un peu de reconnaissance me ferait du bien.

Allez c’est parti !


- Bien que pour vous ce ne soit qu’un hybride, je pense que pour les médias ce sera une magnifique histoire qui vous vaudra la prison Monsieur.

Il fallait le prendre avec des pincettes, je devais a tout prix éviter de le taper, car il faisait parti des forces de l’ordre, bien que pour moi il est un déshonneur, pour la famille de la police. Et dire que je veux travailler dans la PJ, je vais devoir mettre de l’ordre…

- J’enverrais ça a l’association SOS hybride, et la suite risque de pas vous plaire.

- J’enverrais ça a l’association SOS hybride, et la suite risque de pas vous plaire.
Le flic me rejetta à terre et se tourna vers l'inconnu.
"Elle finira pendue de toutes façons, vous perdez votre temps ! Allez, montrez-moi vos papiers, grande gueule !"
J'étais libre, le policier était distrait, la chance me souriait. Je me relevai, atrappai le pistolet à se ceinture et lui mit sur le crâne un gros coup de crosse. Le flic tomba face contre terre pour faire de beaux rêves. Je restai alors un moment là, au milieu de la rue, devant la brute assomée, face à mon sauveur, le pistolet à la main.
"Merci, lui dis-je en souriant, je crois que je vous en dois une."
Il n'avait pas l'air de me reconnaître. Etait-ce possible qu'il n'ait vu aucun de mes films ? Tout le monde a déjà vu "Un sucre ou deux". J'allais ajouter quelque chose quand je vis d'autres policiers accourir, l'arme à la main. Je m'empressai de tirer mon sauveur pas la main et courus avec lui à travers les ruelles. Nous risquions gros, moi parce que j'étais une hybride qui avait agressé un policier (même si en réalité c'était l'inverse), et lui pour complicité. Nous arrivâmes dans une rue déserte. Je vis un camion asser haut sur ses roues et ne laissai pas passer cette chance. Je me glissai avec une souplesse toute féline sous ce véhicule et entraînai maladroitement mon compagnon. Nous vîmes passer devant nous les rangers des policiers, ils ne s'arrêtèrent même pas. Quand ils furent assez loin, je pus me remettre à respirer et en profitai pour demander au jeune homme.
"Merci encore de m'avoir aidée. C'est quoi votre nom ?"

Le voila calmé ! Je garde les preuves sur moi, au cas ou cela tournerait au vinaigre.

"Elle finira pendue de toutes façons, vous perdez votre temps ! Allez, montrez-moi vos papiers, grande gueule !"

Oh le lourd ! Il est tellement frustré qu’il doit s’exciter sur moi maintenant…

« Vous avez déjà lu la constitution monsieur ? Si c’était le cas vous auriez remarqué que la peine de mort a été abolie »

On ne va pas non plus polémiquer avec ce monstre. J’aurais bien voulu me montrer tel que j’étais : un hybride et le bouffer ! Cela aurait fait du bien à tout le monde. Mais je n’ai pas eu le temps, et de plus je dois toujours rester sur mes gardes. Quand on est un hybride on passé moins inaperçu qu’un simple humain.

J’étais concentré sur mon balourd que j’en oubliais l’inconnue, qui pendant ce moment d’absence assomma le policier….

Plus débile tu meurs comme réaction ! Elle vient de me foutre dans la merdre royalement, Ah ! Ces femmes et leurs impulsions…J’avais mes papiers en plus, on aurait pu faire cela en finesse. Et bien non il faut que madame fasse la folle et assomme le flic et avec son pistolet en plus.

"Merci, je crois que je vous en dois une."

Sans même avoir eu le temps d’exposer mon point de vu sur cette situation, elle me pris par le bras, je manquais même de lâcher mon portable, tellement je fus surpris de sa vitesse. Après tout c’est une chatte.
Elle me fit déambuler a travers les rue, pour finir me cacher sous un camion !! Je sais que je suis un crocodile, et qu’il y a une légende sur le crocodile des égouts de Paris, mais ce n’est pas une raison pour me traîner a terre…
Aie aie aie, je suis de mauvaise humeur tout d’un coup ! Bah oui finit le 20h, finit mon heure de gloire, je passe d’un héros de la race hybride, a un fugitif, complice d’une agression sur policier…

"Merci encore de m'avoir aidée. C'est quoi votre nom ?"

Mon nom ? Que va-t-elle en faire, et puis elle le saura bien assez tôt, lorsqu’on me retrouvera dans perdu de recherche. Soit gentil !!! Retient toi ! Fait comme toujours, calme tes envies et fait celui qui est sociable.

« On me nomme Lucy, et vous ? Et autre question, vous étiez obligé de nous foutre dans cette merde ? »

Je lui souris gentiment et sans méchanceté.

Je regardai bien en face le type. Apparement il n'avait pas comprit qu'il serait mort si je ne l'avais pas traîné jusque là.
"Alors pour répondre à la première question, je m'appelle Denise Carlot, ex-star internationnale. Et pour répondre à la seconde, j'étais déjà dans la merde et c'est vous qui y êtes entré de votre plein gré, ce qui n'a pas été pour me déplaire."
je le regardai dans les yeux.
"Ma parole, vous vivez dans un conte de fées ! Menacer un policier de rapporter une exécution arbitraire à la justice. Ils s'en foutent. Ils ont le droit d'éxécuter qui ils veulent, pourvu que ce soit un hybride. Ca je peux vous le dire parce que j'ai vu bien des hybrides se faire battre à mort en pleine rue par la police. Et personne ne s'en est soucié. Vous avez pris ma défense et je vous en remercie, mais ça n'aurait servi à rien. Si je vous ai amené jusque ici, c'était pour éviter qu'on ne mette ça sur votre casier judiciaire. On aurait été fichu de vous accuser de complicité et vous auriez été mal vu. Avec un peu de chance, ils ne sauront pas vous reconnaître ultérieurement. Vous avez la chance d'être humain, profitez-en. Enfin..."
Les lunettes fumées ne me disaient pas grand-chose. Avant qu'il ait eu le temps de réagir, je lui avais déjà pris ses lunettes. Il avait des yeux jaunes de reptile.
"Ah, d'accord, je comprends mieux."

Je lui fis un large sourire, laissant apparaître mes belles dents…

Elle avait raison, dans un sens elle m’a protégé, et puis avec mes lunettes le flic n’a pas du bien me voir, et puis dans son était….

- Enchanté Denise, et je comprend tout a fait ce que vous dites, j’assume, je n’ai pas pu m’empêcher de mettre mon grain de sel.

"Ma parole, vous vivez dans un conte de fées ! Menacer un policier de rapporter une exécution arbitraire à la justice. Ils s'en foutent. Ils ont le droit d'exécuter qui ils veulent, pourvu que ce soit un hybride. Ca je peux vous le dire parce que j'ai vu bien des hybrides se faire battre à mort en pleine rue par la police. Et personne ne s'en est soucié. Vous avez pris ma défense et je vous en remercie, mais ça n'aurait servi à rien. Si je vous ai amené jusque ici, c'était pour éviter qu'on ne mette ça sur votre casier judiciaire. On aurait été fichu de vous accuser de complicité et vous auriez été mal vu. Avec un peu de chance, ils ne sauront pas vous reconnaître ultérieurement. Vous avez la chance d'être humain, profitez-en. Enfin..."

Je m’en allais pour répondre, mais sans que je puisse faire quelque chose elle retira mes lunettes !

Et dire que j’allais imiter a la perfection l’humain pro hybride ! Je suis fait maintenant. Je savais que j’aurais du mettre en plus mes lentilles. Mais cela me piquait les yeux…
Et voila que mes yeux verts jaunes sont à sa vu.


"Ah, d'accord, je comprends mieux."

- Me voici donc démasqué….

A cette idée, je ne pu m’empêcher de rigoler a gorge déployer, laissant a la vu de mon inconnue apparaître ma deuxième rangée de dents qui elle n’était pas de la déco, mais des dents vraiment aiguisées. UN magnifique rire, a la limite du rictus...

Je regardai Lucy sourire de toutes ses dents. Je ne m'étais pas trompée, c'était bien un hybride. Une sorte de reptile, un crocodile ou un alligator sans doute.
"Désolée d'avoir été un peu rude, mais vous n'avez pas l'air de vous rendre compte à quel point la condition hybride est basse par ici."
Il n'avait vraiment pas l'air de me reconnaître. Etait-ce possible qu'il ne m'ait jamais vue ?
"Dites-moi, est-ce que vous avez déjà vu le film "Un sucre ou deux " ? Ou "Les anges portent des bas résille" ? Ou alors est-ce que j'ai changé au point d'être méconnaissable ?"
Après avoir été si longtemps sous le feu des projecteurs de toute l'Europe, ça me faisait bizarre de me retrouver en face de ce type dont le visage restait si impassible devant moi. Pour être franche, c'était moins fatiguant que de se retrouver face à ces fans qui voulaient tous me sauter dessus pour me prendre en photo, ou tous ces fous qui rêvaient de me rouler un patin.
"Non ! Franchement, vous ne m'avez jamais vue ?"
Et moi qui croyais que mon visage était dans toutes les têtes.

"Désolée d'avoir été un peu rude, mais vous n'avez pas l'air de vous rendre compte à quel point la condition hybride est basse par ici."

Aie aie aie, j’espère qu’elle ne va pas me faire la morale maintenant, je suis trop jeune encore pour vouloir écouter… Elle a l’air ailleurs, vraiment étrange. CE que j’aime bien c’est qu’elle a ce coté année 20 chic, qui me laisse toujours rêveur. Elle fait ni jeune, ni vieille, on dirait que le temps lui a enlevé son age, pour lui laisser une sorte de beauté éternelle. Et me voila poète maintenant…

"Dites-moi, est-ce que vous avez déjà vu le film "Un sucre ou deux " ? Où "Les anges portent des bas résille" ? Ou alors est-ce que j'ai changé au point d'être méconnaissable ?"

C’est quoi ça ? Est-ce vraiment le moment de tenter de sauver son prestige ! Sincèrement, elle vraiment besoin de remonter son ego a ce point ?
Sûrement une star…Je dirais un ex-star a vu d’œil, en manque de gloire et de reconnaissance, sûrement a cause de son physique.
Je la regardais avec mes grands yeux….Savait-elle que les crocodiles, ça mange les chats…..

"Non ! Franchement, vous ne m'avez jamais vue ?"

Je me décidais de lui répondre sinon elle risquait de mal le prendre.

- Non Mdame ! Et puis de toute façon que vous soyez une star ou pas, ne comptez pas sur moi pour faire la groupie. Pour moi vous êtes une ravissante dame, et cela s’arrête la, pas de star qui tienne.

Je lui souris, puis repris aussitôt.

-Seriez-vous en manque de gloire ?

"Non Mdame ! Et puis de toute façon que vous soyez une star ou pas, ne comptez pas sur moi pour faire la groupie. Pour moi vous êtes une ravissante dame, et cela s’arrête la, pas de star qui tienne."
Je souris. Apparement il avait un minimum de personnalité. C'était autre chose que ces fans qui seraient prêts à vendre père et mère pour avoir le plaisir de me toucher en vrai.
"Non ! Je ne vois aucun inconvénient à ce que vous ne d'idolâtriez pas comme les autres. C'est même plutôt agréable de rencontrer enfin quelqu'un qui me considère comme un être pensant. Oui, c'est vrai, la gloire me manque. Mais vous avez parfaitement le droit de ne pas être fan. J'étais juste surprise que vous ne m'ayez jamais vue. Vous n'allez pas souvent au cinéma, non ?"
Je pensais pourtant être aussi célèbre que Marylin Monroe. Il me trouvait tout de même belle, c'était déjà ça.
"Ca fait tout de même mal, après avoir été si proche du sommet, de redescendre aussi brutalement. J'ai dû faire beaucoup de sacrifices pour survivre. J'allais d'ailleurs en faire un quand vous m'avez aidée. Je cherchais à vendre quelques bijoux pour me faire de l'argent et j'ai refusé une trop mauvaise offre d'un bijoutier. Et ce sale type a été chercher le policier en lui disant que je lui avais volé ces bijoux."