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 The moon was high in the sky [Alex]

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2 participants
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Abbygail H. Kennedy
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Abbygail H. Kennedy


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MessageSujet: The moon was high in the sky [Alex]   The moon was high in the sky [Alex] Icon_minitimeLun 23 Juin - 13:56

Et oui, encore une de mes mythiques balades au clair de lune. Mine de rien, j'aime cela, ça détend. Oui, j'aime la froideur d'une pâle nuit d'hiver, le charmeur d'une nuit de printemps, la douceur d'une nuit d'été et la mélancholie d'une nuit d'automne. J'aime la nuit pour tout ce qu'elle m'apporte, comme j'aimais ma vie avant... Avant... Dans le fond, j'aime toujours la façon dont se déroulent les évènements, mais je ne sais si on peut parler de vie lorsque, pour la plus part des êtres humains, on existe pas. C'est triste, de savoir qu'une race aussi pure que celle des vampire est laissée au second rang, mais je ne m'en fais pas. Bientôt, cela changera. Pour l'instant, il me faut quand même user des même vieilles ruse et me mêlé à tout ces être au coeur battant sous leur poitrine que je ne peux pas sentir.

Ne partons pas sur des débats philosophique sur le but de tout homme sur terre. Il n'en a qu'un seul: Mourir. Oui, c'est la fatalité des choses. Après avoir survécut dans cet univers ingrat, on meurt. Pour certain, c'est du Sida, du cancer, de faim... Bah! Après tout, il faut bien mourir de quelque chose non?

Et puis, lorsque j'y repense, il n'y a rien de tragique ou de fatal dans la mort. C'est, à la rigueure, d'une banalité dérangeante mais excessivement belle. Oui, il y a quelque chose de beau dans toutes morts... Je ne pourrais vous citer l'exemple de la mienne, qui fût particullièrement sanglante, mais cela ne change rien. Il y a quelque chose de doux, de beau dans la mort, et cela porte un nom: la satisfaction. Oui... mais vous ne pourrez éprouvez cette satisfaction maccabre et exsitante si vous êtes le mourrant. Il faut être le tueur pour comprendre ce qu'on peut ressentir lorsqu'on voit la scène. Et dieu sait qu'on y prend du plaisir... Un plaisir immonde mais si plaisant à ressentir qu'il en est incompréhensible. Oui, il faut être le tueur réellement comprendre la mort. Tuer, c'est comme un jeu, comme la pire des partie de chasse. Oui, tuer est un jeu basé sur une seul règle: les apparences... Et j'y joue tellement bien à ce jeu qu'il est impossible de voir que je joue. On croit que tout est réel... Désolé chéri, mais pour du concret, du réel, de l'honnêt et du franc, tu ferais mieux d'aller directement voir ailleur si j'y suis. Tu risquerais d'être dessus à un point de non retour que ton pauvre petit cerveau ne préfère même pas se donner le loisir d'imaginer pour l'instant. Aurais-tu peur? Il ne faut pas... Car tu joueras avec moi, tu n'auras aucune peur et tu y croira. Je le sais. Tu le sais aussi. Pourquoi se mentir?

Le mensonge, encore une chose que je pratique à forte dose... Mais passons, comme je vous l'ai dit, je ne compte pas philosopher sur la vie et la mort encore longtemps. Ce n'est pas de mon ressort. Et je m'aime, j'aime être là, j'aime être de cette race si noble, j'aime ce que je suis et j'aime cette chose que je ne peux appelé vie mais qui y ressemble étrangement, puisque l'éternité et plus m'appartient... Et lorsqu'on a l'éternité, on a envie de profiter du jour, comme de la nuit. Il fût un temps ou je haïssais le jour. Ce n'est plus le cas, au contraire. Bon, le soleil et ma peau ne sont pas en très bon termes et mes beau yeux noisettes n'y voient guère, lorsque je fais face à la lumière... mais et alors? Je suis aussi trop courte sur patte, mais je n'en fais pas un drâme. J'ai même su faire de mes défauts des qualités.

Bref, cette nuit, je ne veux me préocccuper que de moi. Il doit être plus de minuit, je ne sais pas l'heure exacte. Ce qui importe c'est qu'une fois de plus, je me suis laissée choir sur le sol du bois, comme je l'ai fait maintes fois auparavant. Je me mis à chanter une comptine pour enfant.

"Promenons nous dans les bois
pendant que le loups n'y est pas
si le loups y était
il nous mangerait"


Ma voix était pure, claire et je me mis à rire d'un rire enfantin, projetant mes boucles brunes en arrière. Et me voila, me croyant seule, chantant une comptine pour gosse à propos de loups... Les loups, des prédateurs, des chasseurs... Je suis devenue un peu comme eux, en quelque sorte. Oui, la seule grande règle dans la vie est celle-ci: sois chasseur ou chassé. J'ai choisis les chasseurs.

Et cette comptine stupide... C'était bête, mais c'était Ninon qui me l'avait apprise. Je secoue la tête vigoureusement.

"Promenons nous dans les bois..."

Bref, je continue dans mon délire enfantin, me relevant, me faisant tourné sur moi-même et me relaissant tombé sur le tapis de feuille tout en riant aux éclats. C'était stupide, mais bizarrement, j'aimais cela... Sauf qu'il y eut comme un bruit de branche...
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Alex Moore
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MessageSujet: Re: The moon was high in the sky [Alex]   The moon was high in the sky [Alex] Icon_minitimeMar 24 Juin - 5:36

Quel châtiment s’est donc abattu sur moi. J’ai l’étrange impression d’avoir été condamné à airer seul tout le reste de ma misérable vie.
En fin de compte, je réalise que toutes les informations que je possède ne serviront qu’à moi et à personne d’autre et si jamais je rends ces informations en public, je serais alors prix pour un fou.
Une seule et unique question me vient à l’esprit en ce moment alors que je viens tout juste de regarder une série de films sur les vampires.

La façon dont ils ont été créés, dans les films ainsi que dans les livres, il suffit d’être mordu par l’un d’entre eux. Est-ce que c’est pareil dans la vraie vie… je n’en sais rien du tout.
Mais peut-être que le fait d’être un vampire ouvre de nouveaux horizons sur un monde bien meilleur sans aucun doute.
J’aurais alors moins de difficulté à comprendre ce qu’ils ressentent et je pourrais alors les traquer plus facilement. Voilà une idée astucieuse, je doits la mettre à profit.

Enfin, sortit de mon appartement. La nuit est tombée depuis bien longtemps et je ne m’en plaints pas.
J’ai justement l’impression de vivre la nuit, c’est un effet vraiment étrange que je ressens depuis un certain temps.
Alors, quitter ces ruelles et rejoindre un endroit calme et discret. Ce soir, deux possibilités s’offrent à moi. Celle de passer une soirée normale, sans rencontrer de choses étranges et… celle bien au contraire de tomer sur un hybride ou même un vampire.
Alors là et seulement à ce moment précis, je pourrais réaliser mon envie la plus profonde.

Le bois de Boulogne, endroit qui m’est favoris. Et même si je reste à l’écart des autres, ne recherchant pas forcément l’envie de faire de nouvelles rencontres, je me rends tout de même dans ces endroits si fréquentés.
Ce soit, j’ai choisit la branche épaisse d’un arbre à moitié couchée sur le sol pour m’y poser.
Une jambe posée le long de cette branche et l’autre posée au sol, j’ai la tête qui est posée contre le tronc de l’arbre derrière moi.
Et c’est partit, je me mets à réfléchir, à penser. Comme si d’un seul coup, j’étais plongé dans un univers complètement différent.
Comme si… tout ce qui est autour de moi devint tout à coup presque irréel.

Cesser de penser, cesser de croire aux autres. Je ne crois qu’en moi et moi seul car moi-même suis le libre arbitre de ma destinée pauvre qu’elle est.
Le temps passe, les minutes s’écoulent et pourtant, rien ne semble venir déranger ce calme qui semble durer et devenir de plus en plus pesant.
Et pourtant, une présence s’approche et chantonne, je ne l’entends même pas. Plongé dans mes interminables pensées, je suis complètement déconnecté de ce monde.
Des souvenirs refont surface, des images de mon passé, des passages parfois durs pour moi comme pour d’autres.

Et ces visions de ces derniers jours. Lexia qui ne m’a toujours pas rappelée, peut-être que je me suis trompé à son sujet.
Elle ne connait rien sur les vampires mais j’y suis pourtant tellement convaincu.
Ce n’est pas grave, je dois vérifier une dernière fois afin d’être sûr et si sa n’en est pas le cas, je devrais alors envisager de l’éliminer.
Car en lui montrant mon petit carnet de note, je pense bien entendu lui avoir fait découvrir bien trop d’informations confidentielles sur les hybrides et les vampires.

Des informations que personne d’autre parmi les humains à part moi doits connaitre sinon tout le sort de la ville de Paris et ses habitants pourrait être renversé et modifié à tout jamais.
Je me réveille presque, je sursaute. Je sens alors une présence alors que je tombe de ma branche.
Ma chute de quelques centimètres seulement me fait me retrouver sur le sol. Sur cette herbe fraiche.
Il faut que je me relève, c’est ce que je fais. Peut-être qu’après tout ce n’est qu’un couple de jeunes tourtereaux qui a décidé de prendre du bon temps mais je préfère vérifier… comme à chaque fois.

C’est mon boulot de faire sa, j’en est trop vu déjà pour laisser passer ce sentiment de ne pas être seul.
J’ai également eu l’impression en sortant de mes pensées d’avoir entendu comme un murmure ou une voix de femme.
Je m’avance donc à travers les fourrées alors que quelques mètres face à moi, allongée dans l’herbe se trouve ce qui à première vue semble être une femme.
Pareil, deux chances s’offrent à moi. Celle que cette femme soit tout simplement une toxico et celle qu’elle soit… un de ces êtres mystiques, seul la suite des événements pourront me le dire…
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Abbygail H. Kennedy
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MessageSujet: Re: The moon was high in the sky [Alex]   The moon was high in the sky [Alex] Icon_minitimeMar 24 Juin - 10:02

Je n'étais donc pas seule.
Un homme se tenait devant moi.Je lui aurait facilement donné la vingtaine. Il était plutôt grand, avait des cheveuyx court et un début de barbe et des yeux d'un bleu clair que je juge assez captivant, spécial, tout du moins.
Croyez-moi sur parole quand je vous dis que des hommes, j'en ai connu... Des grands, des petits, des blancs, des métisses, des musclés, des frêles, des gras... Ils avaient les yeux vert, noir, marron, gris, bleu... mais aucun bleu, de ce que je me souvienne, ne ressemblait à celui des yeux de mon interlocuteur... Enfin..."interlocuteur"... Ce termes est plutôt non-approprier puisque depuis que j'ai remarqué sa présence, il n'a pas pipé mots. Etait-il timide, rustre, solitaire? A vrai dire, pour l'instant, je n'en sais absolument rien. Le seul constat qu'il m'est possible de faire, en dehors de tout trait physique, est que l'homme en face de moi n'était pas quelqu'un de bavard. Cela tombe bien, c'est mon cas... Enfin, on n'a toujours dit que j'avais la langue bien pendue, j'aime parler. Parler, c'est comme mentir. Lorsque je parle, je mens... Ou alors, je me sers de la vérité à des fins mal-honnête.
Comment-ça, c'est horrible et cruel? Ah, chéri, tu ne sais pas qu'avec moi, rien n'est horrible...Et cruel encore moins. Et puis, un petit mensonge de temps en temps, pour passé le temps, ça n'a jamais tué personne.
Bon, j'avoue, ça aussi, c'est un mensonge...Mais je ne vais quand même pas dresser la liste des gens qui sont morts à cause d'un mensonge? Cela me prendrait des heures de mon précieux temps et, pour l'instant, je n'ai pas que cela à faire. Oui, j'ai une vie bien remplie... Non... Attendez, ça aussi, c'est un mensonge. Non, je ne trouve pas cela honteux, si c'est ce que vous vous demandez, au plus profond de votre petit être suffisant. Que je sache, je n'ai jamais promis que je serais totalement honnête et franche avec vous.
Les promesse... Encore quelque chose que vous ne me verrez jamais tenir, sauf lors de rares exceptions. Lorsque je vous jure que je me vengerais, je me vengerais. Point. Et soyez sûr que je trouverais la pire des manières pour le faire.

Je ne pense pas que lorsqu'on écrit, on soit obligé d'être totalement honnête avec les gens... Comme dans la vie d'ailleurs. Nous avons tous notre jardin secret qu'il vaut mieux pour nous et les autres que nous gardionns secret.C'est ainsi. Si vous voulez lire quelque chose de totalement sincère, vous vous adressez définitivement à la mauvaise personne. Oui, je vous le dis haut et fort, je ne serais pas sincère. Ma franchise à des limites que l'écriture dépasse largement. Alors autant mentir et embellir ma passionnante existence, tant que vous m'adulez, cela me va, cher public. Oui, il n'y a rien de mal à omettre un détail, même miniscule, et a attiré l'attention sur des choses complètement autres. Mais alors, jusqu'a quel point va la sincérité de l'auteur? Existe-il des limites à la franchise d'autruit?

Pour votre propre bien (c'est beau de rêver), je préfère taire les réponses à ces deux questions... car oui, je les connais, évidement... Enfin, j'ai un avis là-dessus. Vous savez, j'ai tout le temps raison (oui, gagner, c'était un mensonge aussi. Je n'ai pas tout le temps raison, je suis la raison elle-même).

Bref, revenons en aux faits, ceux qui ne peuvent mentir. Je me relève, un sourire candide et doux sur mes lèvres. Je lui fait face.

Face à lui, je me sens vraiment petite. Je n'aurais pas du mettre des ballerines ce soir....cela me faire paraitre encore plus naine. Il doit avoir, au bas mot, plus de quinze centimètre de plus que moi.

Oui, croyez moi, j'aurais put me sentir vraiment riddicule si cette situation avait eut lieu lors de la journée. Mais nous étions à une heure plus qu'avancée de la nuit. Que pouvais faire un type dehors à une heure pareille? Il devait être soit fou, soit junkie... Ou alors, c'était un criminel. Oui, excluons tout de suite l'idée qu'il soit comme moi. Si c'était le cas, je l'aurais su. Mieux, je l'aurais senti.

Bref, je me tenais en face de lui, sérée dans mon blouson en cuir, ma min-jupe volant au vent frai et doux, mes cheveux tombant en bataille derrière mon dos. Cela devait me donner un côté "sauvage" et "électrique"... Du moins, je suppose, car je ne peux pas sortir mon miroire de poche pour vérifier.

Bon, je me décide à faire le premier pas, mon sourire toujours aux lèvres, ne me souciant pas de ce qu'il risquait de penser de moi. Après tout, je devais donné l'impression de ne rien avoir à cacher.

-Je... Je suis désolée.

Je ris un peu, fixant mes chaussures puis replongeant mes yeux noisette dans les siens

-Vous devez me prendre pour une folle.

Mon sourire s'agrandit d'un cran

-J'aurais pensé la même chose, si j'avais été à votre place.

Puis, je lui tendis ma main aux ongles vernis d'une couleur entre le rouge et l'or pâle.

-Je m'appelle Abbygail

Cible vérouilée...
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Alex Moore
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MessageSujet: Re: The moon was high in the sky [Alex]   The moon was high in the sky [Alex] Icon_minitimeMer 25 Juin - 11:49

Je m’avance enfin dans le but de voir qui se trouvait en face de moi.
Surement pas le corps sans vie d’une femme car celle-ci bougeait à sa guise et n’avait pas l’air de se plaindre de quoi que ce soit.
Léger sourire sur les lèvres, comme d’habitude, je visualise les faits et gestes de celle-ci. Est-elle un vampire ou une hybride, je n’en sais encore rien du tout.
Mais je ne vais pas tarder à le savoir tout ceci n’est qu’une simple question de temps et en matière de patience, je me considère comme étant un véritable champion. (^^)

Alors je la voix se lever à son tour, me faisant désormais face. Je remarque petit à petit les traits physiques de cette femme qui se complétaient plus je m’avançais vers elle.
Elle est mignonne, il n’y a rien à redire la dessus, c’est clair. Mais elle me paria plutôt étrange, je repense à ce qu’elle pouvait bien faire à cette heure ci dans un tel endroit et à vrai dire, je ne trouve pour le moment aucune réponse.
Un long moment de silence s’impose alors que nous nous regardons chacun droit dans les yeux.
Elle a d’ailleurs de très beaux yeux, une fois de plus, je ne peux pas me permettre de la critiquer mentalement.

Ce long moment de silence pendant lequel je continue de la fixer. Mon regard dans le sien, elle ne voit pas que je suis en réalité entrain d’évaluer sa réaction face à moi.
Elle doit me trouver vraiment étrange de réagir ainsi surtout que nous ne nous connaissons pas.
Peut-être que elle me connait, une fois de plus je ne peux pas le savoir par moi-même. Et oui car il existe bien des gens sur ce bas monde qui en savent bien plus sur vous que vous-même ce qui peut être vraiment frustrant pour certains.
Mais je caché trop bien mon jeu pour qu’elle se doute de quelque chose.
Alors je pense de nouveau aux informations que contient mon carnet de notes. La façon de reconnaitre un vampire et la façon de le comprendre.

En fait, je vois qu’il est de plus en plus difficile de reconnaitre un être mystique parmi tous les autres.
Pour les vampires, seuls les dents et l’affaiblissement au soleil pour certains peu m’aider mais sinon, ils ressemblent tous à des humains et c’est à ce moment propice que la tâche se complique d’avantage.
Pour les hybrides, c’est moins compliqué car ceux-ci sont plus discrets et ne se montrent pas forcément en public.
De plus, ils sont bien obligés de masquer certaines parties de leur corps afin que l’on ne l’est remarques pas…

J’écoute donc ses paroles, ces moments de pause entre ces mots.
Comme si elle se préparait sa future phrase. Je souris donc d’avantage afin de lui faire comprendre que je ne suis pas ici pour lui faire du mal.
Mais je ne peux contenir mon regard et je me sens obligé de regarder ailleurs de temps à autre.
Elle à un charme naturel et une voix des plus apaisantes, voilà qui est remarquablement séduisant mais… ce n’est pas non plus une raison pour tomber sous le charme, il en faudra bien plus que cela.
Et puis d’abord, qui me dit qu’elle me fait du carme, ce n’est qu’une idée que je suis entrain de me faire, rien de plus.

« Vous n’avez pas à être désolé, cet endroit est à tout le monde… »

Je marque un temps de pause tout comme elle avant de reprendre.

« Une folle ?! Non, surement pas sinon je ne me serai pas approché ainsi. Je voulais juste m’assure que vous alliez bien ! »

Et ce nom qui lui va si bien, je doits à mon tour me présenter tout comme elle vient de le faire par simple politesse.

« Alex, Alex Moore ! »

Je lui tends la main, espérant qu’elle veuille bien me la serrer. Une rencontre de plus pour moi, mon carnet de contacts à l’air de s’agrandir ces derniers temps.
Mais… un détail attire mon intention… ses dents, les même dents qu’ont les vampires, ces dents bien plus pointues et longues que la moyenne.
Sa y est, un frisson parcourt le long de mon dos mais je doit rester concentré jusqu’à la fin et continuer ma nouvelle enquête.

Un nouveau dossier vient tout juste de s’ouvrir…
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MessageSujet: Re: The moon was high in the sky [Alex]   The moon was high in the sky [Alex] Icon_minitimeMer 25 Juin - 13:56

Pourquoi suis-je si naine franchement ? Et quel mensonge je vais pouvoir lui ressortir pour justifier ma présence ici. Oui, soyons lucide, il y a grandement besoin de justification. Sinon, il risquerait de se méprendre sur mon compte…Ou pire, de découvrir de quel espèce je suis, si ce n’est pas déjà fait. Oui, il me faut sauver les apparences…Mais à quel prix ?

Bah ! Cela me coûtera ce qu’il faut. De ce que je me souvienne (et croyez moi, j’ai une excellente mémoire), on a jamais vu Abbygail Hell Kennedy être à la merci d’un homme, de n’importe quelles façons que ce soit. Et, à voir la façon dont il se comporte avec moi, ce sont mes yeux, son point faible.

Bref, je lui serre la main. Que faire d’autre ? Mais ce n’est pas parce que nous avons échangé nos prénoms que je ne le considère plus comme un inconnu, au contraire. Pour moi, il n’est qu’un humain, une cible, de la chair et du sang, principalement. Jamais, au grand jamais, je ne le considérerais autrement. Du moins pour l’instant.

Je me rassois sur l’herbe fraîche, l’invitant à faire de même, sans cesser de regarder au plus profond de ses yeux bleus, la première chose qui m’a marqué chez cet homme. Je souris. Il faudrait que j’évite, à l’avenir… Du moins, que j’évite de sourire en montrant mes dents. C’est trop risqué. Avec les autres, cela n’aurait pas eu d’importance. Mais avec cet humain là, ça n’en avait que trop. Il m’observait c’était indéniable, mais s’il m’était impossible de dire ce qu’il pensait de moi, quel conclusion il tirait de mon comportement. Cela tombe bien, j’en fais exactement autant à son égard. Enfin, j’en faisais. Je ne le fais plus. Je l’ai déjà observé une seconde de trop. Maintenant, il n’est plus question d’observé mais de le mettre en confiance … Parce que, sans confiance, je n’arriverais à rien. J’échouerais, en d’autres termes.
Vous savez, j’ai une sainte horreur de la défaite. De ma défaite, en particulier, celle des autres me dérange nettement moins. Ainsi, lorsque j’étais gamine, j’étais capable de piqué des crises monstres lorsque je perdais à un jeu de société (donc, lorsque mes tricheries ne marchaient pas). Si je me souviens bien, cela avait le don d’énervé mon idiot de frère. Tant pis, il était mauvais joueur, lui. Oui, car moi, évidement, je ne le suis pas. Je suis la perfection incarnée… Vous vous souvenez ?

Bon, je repris, car il fallait bien dire quelque chose. Les paroles, les mots, ce serait ma plus grande arme. Il me suffisait de modulé ma voix pour prendre un ton un brin suave, mais pas trop provocateur, tout en veillant à ce qu’il reste doux et plein de la vitalité d’une enfant.

C’est ce que je fis.

-Enchantée de faire votre connaissance Mr Moore.

Je souris, sans montrer mes dents cette fois-ci. Voyez comme j’apprends vite.

-Merci de vous en être fait pour ma santé. Malheureusement, elle ne pourrait aller bien lorsqu’on est insomniaque.

Voilà, en une phrase, j’avais insinué la raison de ma présence ici. J’étais une supposée insomniaque. Mon regard s’éloigna l’espace de quelque seconde, volontairement bien sûr. Je le fis ce perdre dans le paysage nocturne puis murmure :

-C’est vraiment magnifique…J’aimerais pouvoir admirer cela chaque seconde de ma vie…

Puis, mes yeux noisettes se reposèrent sur mon interlocuteur, souriant, comme si de rien n’était. Je ne le questionne pas sur sa venue ici, cela aurait été dès plus stupide, non ?

-Je n’imagine même pas ce que vous avez dut penser de moi… Je veux dire, voir une fille seule, comme paumée, à cette heure de la nuit… Bref, je suppose qu’on peut ce tutoyer non ?

Je détourne mon regard une nouvelle fois, fixant mes ballerines et prenant un air de petite fille. Tout le monde adore les fillettes inoffensives. Puis, je ris nerveusement, d’un rire calculer bien sûr, même s’il n’en remarquera rien. D’un rire évoquant un peu celui d’un enfant, encore une fois, gêné.

C’est bizarre, mais je compare mes faits et gestes à ceux d’un gosse… Peu être parce qu’il représente l’innocence et l’insouciance et que tout le monde aime les enfants, avec leur joues rondes, leur sourires malicieux et leur regards pétillants de bonheur. Oui… Mais si je me compare aussi tant à une enfant, c’est pour effacer ce côté prédateur. Du moins en partie… Car si certains masochistes adorent les prédateurs, ils ne représentent qu’une faible minorité… Et ce n’est pas à la minorité que je veux plaire, mais à la majorité. En étant trop « prédatrice », je me ferais perdre ma propre crédibilité. Ce n’est pas ce que je veux. C’est à des années lumière de ce que je veux.

Ce que je veux ? Mais cela change tout le temps… Et, pour l’instant, je veux cet homme aux yeux si bleus qui se trouve à mes côtés. Ai-je précisé que ce que je veux, généralement, je l’obtiens ?

Je me décide à poursuivre, expliquant, d’une certaine manière, la « nervosité » de mon rire.

-Je suis désolée. Je ne veux pas vous paraitre impolie. C’est juste que je n’ai pas pour habitude de vouvoyer beaucoup de gens alors cela me met mal-à-l’aise.

Voilà, c’était par ces petites anecdotes si futiles en apparence que la brune que je suis allait gagner l’esprit du jeune homme, parce que, comme me, il était observateur… Se rendrait-il compte de mon manège ? J’en doute fort. C’est même, sans me vanter, totalement impossible… Ou, si c’est le cas, j’improviserais. Je me livrerais totalement à lui. Je vous l’ai dit, une vérité bien placée et bien choisie vaut tous les mensonges du monde.

Bref, je me serre dans ma courte veste de cuir, réajustant rapidement le bustier que je porte. La politesse voudrait que j’attende sa réponse pour le tutoyer mais ce que j’ai en tête me refuse d’attendre sa réponse.

-Tu viens souvent ici ?

Puis, je mets ma main devant ma bouche engluée de gloss, rejette légèrement mes fins cheveux brun en arrière, détourne volontairement le regard et murmure

-Désolée… Je ne voulais pas être impolie.

Puis, comme un gosse fait pour se faire pardonner, je plonge mon regard pétillant dans le sien et sourit, bouche fermé, d’un sourire que je veux radieux.

-J'espère ne pas avoir tout gâcher.

Je souris de nouveau, appuyant mes main contre l'herbe, prenant apuit sur mes bras et rejettant mes boucles brunes en arrière. Puis, je repose mon regard sur Alex, un petit sourire d'excuse apparaissant puis disparaissant en l'espace de quelques secondes.
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Alex Moore
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MessageSujet: Re: The moon was high in the sky [Alex]   The moon was high in the sky [Alex] Icon_minitimeJeu 26 Juin - 6:13

Elle me serre donc la main, jusque là je ne vois rien de spécial qui pourrait paraitre anormal à mes yeux.
Mon esprit n’est désormais concentré que sur une seule chose, les dents de cette femme. Abby gail, vas-tu me dire qui tu es en réalité, avoues tout ce que tu sais.
Ta beauté ne m’intéresse déjà plus et même si tu a un physique qui sort hors du commun, je veux d’abord tout savoir su toi.
Tout savoir, absolument tout parce que je suis un grand passionné, tu as déjà du t’en rendre compte non.

Et voilà que je recommence mon monologue intérieur, je deviens vraiment fou face à ce genre de créature.
Suite à son invitation, je prends donc place dans l’herbe fraiche. Malgré l’heure tardive et la nuit bien avancée, je ne me sens pas fatigué du tout et je ne ressens aucune envie de partir.
Et pourtant, le fait de rester avec elle me rend un peu mal à l’aise.
Peut-être que le fait qu’elle soit délicieusement séduisante me fait perdre mes moyens mais ce n’est pas dans mes habitudes.
Alors je continue de la regarder sans cesse.

Elle doit préparer quelque chose vu que je ne vois plus ses dents. Dommage mais… je le verrai bien à un moment ou à un autre.
Je ne vais de toute façon pas rentrer dans son jeu et si jamais elle arrive à franchir ma barrière protectrice alors là et seulement là je pourrai me livrer à elle.
Si elle est un vampire, peut-être alors qu’elle pourra répondre à mon désir actuel le plus profond, celui de devenir à mon tour un vampire.

Elle se prétend insomniaque, se sont des choses qui arrivent chez certaines personnes et je ne connais rien à ce sujet pour les vampires.
Sa y est, je me fais des idées. Je ne sais même pas si elle est vraiment une vampire et je commence déjà à la considérer comme.
Et pourtant, je n’est pas peurs d’elle, je me sens même plutôt à l’aise désormais en sa présence.
Son air de gamine ne me fait penser à rien, c’est bien la première fois que l’on réagit comme sa en ma présence.

Alors je l’écoute parler, j’apprécie sa voix un maximum, elle est douce et tendre, je ne veut pas gâcher ce moment.
Je ne passe vraiment pas beaucoup de temps à parler avec d’autres personnes et encore moins des femmes mais quand j’y pense, il est vrai que sa fait longtemps que je n’est pas eu de relation sérieuse avec une autre.
Peut-être que cette fois ci c’est la bonne et je l’espère bien si je veut arriver à mes fins.
Alors je lui souris tout en lui répondant.

« C’est vrai que le coin est magnifique mais c’est le genre de décors que l’on trouve dans tous les films de vampire… »

Voilà qui est dit, premier indice lancé pour elle.
J’espère bien la voir devenir soudainement mal à l’aise face à cette réplique mais je ne dois pas la laisser me répondre avant d’avoir terminer.

« Bien sûr que l’on peut se tutoyer. »

Je souris d’avantage, écoutant le reste de ses paroles.
Regardant ses moindres faits et gestes, j’ai l’étrange impression qu’elle se joue de moi. Mais ce n’est pas un très gros problème vu qu’elle va devoir user d’avantage de son carme pour me séduire.
Si seulement elle savait la facilité que j’ai pour identifier les choses. Je fais sa depuis toujours alors sur ce plan là, je suis quasi imbattable.
Et la voilà lancée sur des détails d’explications, ne me laissant pratiquement pas le temps de lui répondre.
Ce n’est pas rave, c’est ainsi que réagissent toutes les petites filles.
Et même si elle n’en est pas une, elle essaye de se faire passer pour.

Enfin, je peu lui répondre calmement toujours avec la même simplicité.

« Le tutoiement n’est pas dérangeant, bien au contraire et… tu n’as pas à t’excuser pour sa, ce n’est pas grave ! »

Je lui souris encore et toujours, cette éternelle expression su mon visage lui montre bien à quel point je peu être calme et reposant.
Il parait que j’ai tout à fait le profil d’un bon vampire, si c’est le cas, je suis bien avancé.
Je sorts alors une cigarette de mon paquet que je pose ensuite entre nous deux pour lui en proposer une suite à quoi j’allume la mienne.

Qu’il est agréable de fumer par cette fraicheur naturelle en compagnie d’une douce personne qui respire totalement la confiance.
Mais je ne suis pas idiot, c’est bien trop beau pour être vrai, n’importe qui aurait put le savoir.
Et c’est ainsi que je lui dis.

« Et que penserais tu si je te disais de prendre ta véritable personnalité hein ?! »

Léger regard sur sa bouche essayant de voir de nouveau ses dents mais rien à y faire, je ne vois rien du tout.
Je la fixe de nouveau puis j’ajoute.

« Ce n’était pas méchant, je voudrais juste rencontrer la vraie Abbygail ! »

Voyons désormais comment elle va réagir face à sa, j’adore faire ce genre de chose…
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MessageSujet: Re: The moon was high in the sky [Alex]   The moon was high in the sky [Alex] Icon_minitimeJeu 26 Juin - 15:23

La véritable Abbygail… Avouez que vous crevez tous d’envie de savoir qui je suis vraiment, ce que je pense, pourquoi je le pense, et pourquoi je mens comme une arracheuse de dent en affirmant le contraire. Pourquoi, lorsqu’un humain m’énerve, je souris et fait semblant de rien alors que lorsqu’un autre « être mystique » (quel que soit sa race) fait un pas de travers, je suis capable de me transformer en harpie. Pourquoi je ne suis pas honnête ?

C’est vrai ça, pourquoi ? Je ne me suis jamais vraiment posé la question, il faut croire que c’est inné chez moi. Certains sont capables de danser merveilleusement bien, d’être des craques en maths en langues ou en histoire, de gagné des prix Nobel, d’écrire un bouquin, de gagné les jeux olympique, de faire du patinage artistique à haut niveau, d’être champion de saut d’obstacle, de faire une grande et brillante carrière de styliste. D’autre encore ont des talents plus simple comme la couture, la cuisine, l’humour, l’agilité. Moi, c’est simple, je mens. Et croyez moi, c’est le meilleur des talents qui soit. Avec lui, vous pouvez arriver dans la vie et faire une carrière brillante. Mentir, ça sert toujours. Le reste, c’est futile, éphémère. Oui, n’allez pas me dire que vous vous servez de votre talent pour le patinage artistique pour cuisiner, je ne vous croirais pas. Par contre, mentir peut très bien servir à cuisiner. C’est très simple, on se sert de ses dix doigts, d’un téléphone et on appelle un traiteur. Puis, lorsque ceux avec qui on partage le repas arrive, on prétend qu’on a cuisiné les mets dont les inviter ce régale.

Je vous l’ai dit, il n’y a rien de mieux qu’un bon mensonge.

Ainsi, lorsque je vous affirme que je n’ai aucun problème avec la remarque qu’Alex vient de faire à propos des films de vampire, c’est un mensonge des plus totales mais, mes chéris, il est hors de question que je me laisse déstabiliser. Ce serait indigne de moi.

Ainsi, je fais, d’une voix un brin amusée, tout en restant suave et douce :

-Les films de vampires ?

Je souris, d’un sourire radieux, toujours sans montrer mes dents, rejetant rapidement mes boucles brunes en arrière de manière à ce qu’elles retombent délicatement dans mon dos. Puis, je me mets simplement à jouer avec une de mes mèches de cheveux, lentement.

-C’est une remarque bien étrange que tu viens de faire… Mais tu as raison.

Puis, mon regard se perd lentement dans les abymes de la nuit

-Mon frère aurait dit la même chose. Il adore les films d’épouvante… Enfin, adorait.

Puis, j’aborde un petit sourire triste, regardant mes chaussures avec mélancolie. Après quelques secondes, mon visage reprend son habituel sourire doux et candide, mes yeux se raniment lentement et je repose mon regard noisette sur mon interlocuteur.

Une seconde… Vous ne pensez pas sérieusement que je me rappelle du genre de films que mon pathétique frère aimait. Non, là, je suis entrain de réinventer ma vie, petite touche par petite touche.
Bref, il posa le paquet de cigarette entre nous. J’en pris une volontiers.

-Merci

Murmurais-je rapidement.

Bon, ce n’est pas que je suis une fumeuse invétérée, bien au contraire… Mais je dois vous avouez que, en temps de guerre, je n’avais que ça : les cigarettes que ramenait clandestinement mon frère à la maison… Alors, je me suis mise à fumer. Au départ, je détestais ça et puis, finalement, ça me détendait. Et, après tout, maintenant, ça n’a plus grande importance que je ruine quelques minutes de ma vie puisque (comme c’est dommage !) je suis déjà morte et l’éternité ne peut être qualifiée de « vie ».

Puis, il demanda à rencontrer la vraie Abbygail. Un nouveau sourire triste apparut sur mon visage pendant quelque seconde. Bien évidement, je ne le prennait pas mal, j’attendais même qu’il pose cette question… Parce que, d’un, cela prouve qu’il est différent et de deux, je vais pouvoir essayer de le mettre en confiance… Je veux dire, vraiment en confiance, qu’il croit à ce que je dis sans se poser de question car, s’il me demande à rencontrer la vraie Abby, c’est que des questions, il s’en pose. Non ?

Je prends le temps d’enlever ma veste en cuir avant de répondre, pour la poser juste à côté de moi. Je croise les jambes et le regarde dans les yeux, replaçant lentement une mèche de cheveux avec se regard triste des personnes qui repense à quelque chose de douloureux… Car, soyons lucide, pour toute personne normale, ce que je m’apprête à raconter est douloureux. Du moins, cela le serait pour toute personne normale car moi, je vous l’avoue, je m’en contre fiche. Ce n’est pas ma vie… Mais il doit croire que c’est la mienne. Ainsi, ma voix qui était douce se fait plus faible, comme mélancolique.

-Il n’y a pas grand-chose à raconter sur la vraie Abbygail… Si ce n’est que je suis plutôt naine. Je suis ici pour mes études de droit international. Ma famille me hait. Elle me rend responsable de la mort de mon frère aîné qui était censé reprendre l’entreprise familiale… Et moi, tout ce que j’aimerais, c’est vivre ma vie…

Puis, je me replie un peu sur moi-même, me mettant dans une position un brin fœtale, les larmes commençant à roulé sur mes joues. Je vous l’ai dit, je suis douée pour mentir… Et je ne connais personne, aussi cruel soit-il, qui laisserait une femme comme moi pleuré dans son coin.

Je poursuis donc, ma voix étranglée par des sanglots.

-Il est…mort… Et moi…J’ai rien put faire. On…On avait bût ce soir là, on rentrait d’une fête, on… Il a pris le volant… Il disait que ça allait et moi…Moi je savais que ça allait pas et j’ai…J’ai rien dit et lui…Il est…Il est…

Mes pleurs redoublèrent, je serre un peu plus mes genoux contre ma poitrine, mes yeux noisettes remplit de larmes. Mon corps commence à être secouer de léger spasmes que je fais semblant d’essayé de contenir. Enfin, j’articule :

-Mais… P…Parle-moi plutôt de toi…je suis… je suis sûre que tu as une vie plus intéressante que la mienne…

Oui, qu’il commence à me parler de lui, ce ne sera qu’après que je m’étendrais sur les détails de la vie que je viens de me crée de toute pièce. Franchement…Vous auriez voulu que je lui dise quoi ? Que j’étais un vampire, une créature de la nuit, et que j’avais vécu la Seconde Guerre Mondiale, que ma « meilleure amie » était partie faire un gentil séjour en camp de vacance (enfin, en camp de concentration quoi) et que « le fou » (Hitler, si vous voulez les sous-titres) l’avait (en quelque sorte) tuer au travail. Ensuite, j’aurais put gentiment préciser que ma famille était morte dans une boucherie, tuer par mes semblables et que j’étais la seule à en être sortie et à avoir atteint la race suprême ? Oui, et après, je l’aurais invité à prendre le thé… C’était ironique, évidement. Je ne peux pas faire cela. Du moins, pas pour l’instant. Si tout marche comme prévu, alors, je le ferais. Mais il faut que tout marche comme prévu.

Oui, vous avez remarqué, j’ai une opinion assez arrêter sur la Seconde Guerre Mondiale : Je m’en fiche totalement. Ce n’est pas comme si c’était la guerre qui m’avait tué. Bref, autant prendre cela avec ironie plutôt que d’en pleuré.

Plus j’y repense, plus je me sens vieille. Ce n’est pas que mon physique soit celui d’une vieille (bien au contraire)… C’est juste que compter les années, cela me déprime. Il faut dire que je ne sais même plus la date exacte de ma naissance. Je me compte un an de plus à chaque nouvel an… Et à cent, comme pour les hommes, j’arrête de compter (je signale au passage que, pour les hommes, cela fait longtemps que j’ai cessé de faire le décompte). Bref, je préfère ne pas commencer à m’apitoyer sur mon âge, au risque de vous ennuyer. De plus, j’ai bien d’autre chose à faire, comme faire remarquablement semblant d’essayé de sécher mes larmes bien qu’elles continuent de couler.

Mon poing se referme sur ma veste de cuir que je tire jusqu'à moi sans la mettre sur les épaules. Sans sembler avoir la force de la mettre sur mes épaules. Puis, je tourne lentement mon visage vers lui, esquissant un petit sourire d’excuse, quelques larmes coulant encore.

-Je…Je suis navrée de t’avoir imposé ça…

La lenteur. Tout réside dans la lenteur. Bientôt, croyez-moi, il viendra de lui-même à moi. J’en suis convaincue. Et ce sera doux, alors, de pouvoir enfin le mordre. Oui, ce sera doux… Et cela m’apportera alors la satisfaction du travail accomplit. Il n’y a aucun mérite à mordre quand on a envie de mordre, sans essaye de capturer l’esprit et le cœur de sa proie avant. C’est juste plus facile et cela ne m’apporte plus rien, pour tout vous dire. Plus c’est lent, plus on joue avec sa proie, mieux la victoire est… Et, savourer ma victoire, c’est une des choses que je préfère. Pourtant, au fur et à mesure de cette conversation, mon esprit ce trouble. Vais-je vraiment me contenter de le tuer ? Ne serait-ce pas plus bénéfique de le transformer à son tour en vampire ? Bah…Je verrais bien au moment venu.
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MessageSujet: Re: The moon was high in the sky [Alex]   The moon was high in the sky [Alex] Icon_minitimeJeu 26 Juin - 19:51

Voilà qui est intéressant... la façon dont elle réagit, ces expressions sur son visage ne sont pas du tout communes à tout ce que j'ai déjà pu voir depuis le début de ma courte existence.
J'ai toujours cet infime sourire sur mes lèvres alors que je tire de nouveau une bouffée de cigarette. Je la regarde de temps à autre, écoutant la moindre de ses paroles.
Je suis quasiment sûr d'assister à une véritable pièce de théâtre en pleine nature où tout est commandé d'avance.
Elle joue bien son rôle, si bien que j'ai même un doute sur son prénom. Est ce que c'est vraiment le siens, sa je n'en sais rien.
Et puis je ne vais pas lui demander sa carte d'identité...

La voilà qu'elle me parle désormais d'un frère qu'elle n'avait pas encore mentionné. Encore une fois, je m'interroge sur l'existence ce cette personne.
Je ne peu me permettre de la croire tant que je ne me sens pas entièrement en confiance, ce n'est pas possible et ce n'est pas dans mes habitudes.
Enfin bon, je continue de l'écouter comme si j'écoutais un journal télévisé.
A la seule différence proche que en même temps, je retenais toutes ces informations plus que nécessaire pour mes recherches.

C'est d'ailleurs la première fois que je rencontre une telle femme si... mystérieuse, attirante de l'extérieur et qui n'a pas l'air d'avoir peur de tomber sur un inconnu tel que moi.
Sa peut paraitre flippant aux yeux de certains mais moi je ne suis pas du tout séduit par toute cette mise en scène.
Je pense même qu'elle en fait un peu trop quand je la vois prendre différentes expressions sur son visage.
Intérieurement, sa me fait rire plus qu'autre chose mais restons sérieux, après tout je me considère comme étant entrain de travailler.

Je remarque encore tous ses petits fais et gestes, je continue de l'écouter afin de ne pas la couper dans son élan d'explications.
Et chose étrange, la voilà qu'elle se met maintenant à pleurer. Je suis perdu, je ne sais plus quoi croire, c'est vraiment perturbant.
De toute façon, cette femme est vraiment étrange, je dois l'avouer et dès la première seconde où je l'est aperçue dans l'herbe, j'ai vu que quelque chose ne tournait par rond en elle.

Mais continuons de jouer le jeu, c'est si amusant. Et même au risque de me faire mordre ou tuer, je dois rester là et continuer mon enquête même si je suis tombé face à un cas vraiment difficile.
Je la laisse finir de pleurer et pendant ce temps, je ne la regarde pas. Le fait que je ne m'intéresse pas plus à elle devrait la faire s'interroger sur mon cas et sur ce qui se passe en ce moment.
Et elle me pose ensuite la question propice... sur ce que je fais dans la vie.
La balle est dans mon camps, à moi de la lui renvoyer.

« Et bien... dans la vie, je n'est pas vraiment d'emploi. Je traine sur internet, je lis des journaux, des livres anciens ainsi que de vieux manuscrits des archives de la ville et tout sa pour... tout sa pour essayer de me renseigner un maximum sur les phénomènes paranormaux existant sur cette terre. »

Je marque toujours un temps de pause entre mes phrase afin de lui laisser le temps de réfléchir et peut-être même de me couper la parole.

« Entre les créatures mystiques étant accusés de bon nombre de meurtres mystères irrésolus, c'est ici que j'agis en trainant dans Paris de préférence le soir comme maintenant.
Alors inutile de te cacher qu'à ce moment même, je suis entrain d 'exercer mon métier... Abbygail... »


Voilà qui est dit et de la manière la plus simple qu'il soit en plus de cela.
J'espère qu'elle le prendra bien mais en tout cas, je souris désormais d'avantage. J'essaye d'imaginer la façon dont elle va interpréter ce que je viens de lui avouer et peut-être que je pourrai alors y avoir plus clair en elle.

« Tu voix, je ne te ments pas, tu connais désormais un grand secret de ma vie professionnelle... pour ce qui est de ma vie intime tu sais, c'est le néant total, rien de plus, rien de moins » (mais surtout rien de plus ^^)

Sa y est, la balle est renvoyer, à elle de me répondre de la meilleur façon qu'il soit car si un mensonge arrive encore pas malheur à mes oreilles, je serai alors contraint de quitter les lieux.
Autre façon de forcer mon interlocutrice à dire la vérité même si je ne suis pas convaincu que tout ce qu'elle est dit est un mensonge pur et dur...
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MessageSujet: Re: The moon was high in the sky [Alex]   The moon was high in the sky [Alex] Icon_minitimeVen 27 Juin - 13:10

Voilà… Plus j’y pense, plus je trouve cet homme bizarre, peu loquasse, anormal et je pourrais continuer ainsi la liste de défauts dont je l’affuble en ce moment même, même sans le connaitre vraiment. C’est vrai… Quel homme normalement constituer serait capable de laisser une fille pleurer, sans défense. Réponse : Aucun homme normalement constitué, évidement.

Quoi ? Ce serait ma faute ? Est-ce ma faute s’il réagit ainsi, s’il ne se prend pas à mon jeu (du moins, pas comme je le voudrais) ? Non. Après, évidement, je ne suis pas une pauvre fille sans défense. Mais il ne le sait pas. Dans le fond, qu’est ce qu’il sait de moi, à part les deux trois mensonges que je lui ai balancé et mon prénom ? Pas grand-chose, autant dire rien… Et il faudrait que je lui ouvre mon cœur, qu’il connaisse la véritable Abbygail ?

Très franchement, cet humain me frustre. C’est le premier à réagir ainsi devant moi… Chercheur en paranormal ou non. Oui, je suis frustrée, tendue, aux aguets. Il a réussit, en à peine quelques minutes, à me faire perdre pied. Et là, je lui dis bravo. Si la situation avait été autre, je l’aurais sûrement applaudit. Malheureusement, je n’en fis rien. Oui, il a certes réussit à ma déstabilisé mais cela ne veut pas dire que la partie est terminée, bien au contraire. C’est mon jeu. Ce sont mes règles. Je gagne toujours. Je suis obligée de gagner. Et, pour une fois, la partie ce corse. Tant mieux, tant pis. Cela me forcera à m’adapter, à ne plus rester sur mes acquits. Il parait que c’est bien, de temps en temps, de faire cela.

Autant que je lui parle d’égale à égale. Cela m’aurait semblé totalement stupide quelque secondes plutôt mais si je ne veux pas voir ma proie se carapater sans que je ne puisse y faire quelque chose, il vaut mieux jouer franc jeux. Encore une fois, je vous rappelle que toute vérité n’est pas bonne à dire ou à entendre et que cela vaut parfois bien mieux que le mensonge… Si on sait l’utiliser. Oui, il est hors de question pour moi que cela s’arrête. En mon fort intérieur, je bouillonne. Je veux Alex, et je le veux maintenant. Je m’occuperais des petits détails plus tard… Après, vous pourriez me dire de le mordre tout de suite, sans crier gare… Vous auriez raison, mais à ce moment là, l’éternité serait beaucoup moins amusante. Non, je ne veux pas m’abaisser à faire mon vulgaire travail de vampire. C’est trop commun, cela n’a aucun goût. Les première fois qu’on mord, quand on est encore novice, là, d’accord, je reconnais que pour sa propre survit, mieux vaut un travail vite fait et sans classe que des essais foireux. Je n’en suis plus à se stade depuis bien longtemps…

Et pourquoi me frustre-il comme cela ? C’est comme si subitement, toute ma belle confiance en moi se prenait un sacré coup.

Et, bien sûr, je devrais être « gentille » et tout lui expliqué avec un sourire radieux, fière de moi. Non ! Je peux être aimable, affable, agréable, amusante, attachante et nous n’en sommes qu’au « A »… Mais ne me demander pas d’être gentille. La gentillesse n’a strictement rien à voir avec moi.

Bref, je prends ma veste, la remet lentement, séchant encore un peu mes yeux mouillés. Puis, je me décide à changer de tactique. Il n’est pas en confiance, il sent que je lui mens, parfait, je n’ai qu’a plus lui « mentir ».

Ainsi, j’attrape son bras libre et le passe sur mon épaule, tirant une bouffée de la cigarette. Je ferme les yeux, laissant la légère brise balayer légèrement mes cheveux. Quand enfin je les rouvre, je braque mon regards sur les étoiles et murmure, de la voix douce et suave qu’il semblait apprécier tout à l’heure.

-Les phénomènes paranormaux ? Et tes recherches sont concluantes ?

Puis, lorsqu’il me dit être entrain d’exercé son métier, j’éclate d’un rire doux et amuser. Puis, je replonge mes regards dans le sien avec le plus grand sérieux du monde, sans cesser de regarder ses iris bleus.

-Parce que tu crois que je te mens ?

Mon regard resta ainsi, plonger dans le sien, pendant un bon moment. Puis, je resserre son bras autour des mes épaules, regardant l’herbe. J’espérais, en mon fort intérieur, qu’il ne prenne en aucun cas mal la question plutôt indiscrète que je venais de lui poser.

-Je suis désolée. C’était indiscret.

Puis, je replonge mes yeux dans les siens, encore une fois.

Je vous l’ai dit, c’est mon jeu, ce sont mes règles. Je ne peux pas perdre… Je ne veux pas perdre, pas face à lui. Aller savoir pour quoi cet esprit de compétition me frappe soudain. Serait-ce l’orgueil d’être vampire ou le simple fait qu’il soit un être humain ?

*Plus pour longtemps*

C’est bizarre, cette certitude que quoi qu’il arrive je mordrais, je l’ai déjà éprouvé des millions de fois avant. Jamais cela n’avait été pareil. Jamais, au grand jamais, j’avais, en me plongeant dans les yeux de mes proies (aussi beaux les yeux soient-ils), hésité à le tuer ou à l’entrainé dans mon monde, dans les ténèbres. Oui, mais là, c’était différent. Enfin… Je vous l’ai dit, les détails, je verrais après. Ce qui comptait c’était le moment présent. Pour le moment, j’étais assise, une cigarette à la main ayant une conversation qui, aux yeux de n’importe quel personne passant, aurait parut normale (bien que, je le sais, personne à part lui et moi ne sortirait à cette heure dans les Bois de Boulogne… Du moins, tout personne humaine, chose que je ne suis heureusement plus).

Et pourquoi son regard me troublait-il autant ? Ce n’était pas comme si c’était le premier mec aux yeux bleu que je croisais… Et ce n’était certainement pas le dernier. Ce n’était pas comme s’il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert, sinon, j’aurais déjà pris la fuite. Oui, s’il pouvait deviner mes mensonges mieux que les autres, il ne pouvait comprendre mes états d’âme (en supposant que j’en ai) et ma façon de voir le monde… Ce monde pourrit.

Vous ne trouvez pas cela ironique, vous, de vous réveiller un matin, vous rappelant que la veille, vous êtes morte et vous dire, en souriant « tiens ! Je suis en vie ». Je vous assure que vous n’avez pas une folle envie de sauter de joie. Bon, ok, moi, c’était mon cas… Parce que, naïvement, je me disais que si la vie avait été affreuse, ma nouvelle existence en tant que vampire ne serait que meilleure. Comme quoi je ne me trompe jamais. Oui, j’aime ma « vie » (ou quel que soit le nom que vous lui donnez car, je le sais, ce ne peux être qualifié de « vie »). J’aime être éveillée, mes yeux noisettes grands ouverts, et me dire que je suis quelqu’un de fabuleux, un être à part, encore incompris mais tellement extraordinaire. Bon, j’avoue, le narcissisme, je faisais aussi lorsque j’étais en vie… Mais et alors ? J’aime être moi.

Subitement, cela me revient… Ses yeux si bleu… Ils me rappellent un peu… Les anges, ces êtres que je hais tant. Je crois que si je me laissais aller, chaque parcelle de mon être passerait son temps à maudire ces foutues créatures. Pourquoi eux et pas nous, les vampires ? Pourquoi eux et pas moi ? C’est stupide, mais je crois que je me comporte avec eux comme une gamine à qui ils auraient volé son jouet.

Bref, là n’est pas la question… Ainsi, mon regard reste plongé dans celui d’Alex. Mes yeux pétillent, dansent… Et, selon mon humble avis, il est très certainement à des années lumières de se douter de la frustration que mon corps ressent à présent à l’idée de perdre cette partie.

Je ne cesse pas de le regarder. J'eu ensuite un rapide rire.

-Et que ferais-tu de la vérité ?

J'eu ensuite un rapide rire clair, doux, reposé.

- En supposant qu'il y en est une...
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MessageSujet: Re: The moon was high in the sky [Alex]   The moon was high in the sky [Alex] Icon_minitimeMar 1 Juil - 6:27

J'ai la nette impression qu'elle se fiche de moi... ce que je dis n'a pas vraiment l'air de l'intéresser, c'est évident qu'elle cherche quelque chose de précis en moi.
Est ce sans doute la raison pour laquelle Abbygail est si... proche de moi ?!
Proche de moi tout simplement car elle vient d'empoigner mon bras pour faire passer celui ci autour de son cou.
Ne rien dire, juste la laisser faire afin de voir où elle veut en venir à la fin.
Mon esprit est légèrement troublé par cette jeune femme, son charme naturel me fait presque perdre mes moyens.

Et enfin elle me répond pour me dire quoi... je devais m'attendre à ce genre de réponse, la voilà désormais qu'elle me pose des questions sur les phénomènes paranormaux.
Comme si elle ne savait rien à ce sujet, c'est si pitoyable de la voir jouer à ce petit jeu sans but réel à mes yeux.
Alors je me contente de sourire, gardant mon bras autour de son cou, j'en profite même pour exercer une petite pression afin de lui faire passer un message de confiance.
J'hésite à poser ma tête contre la sienne, à vrai dire je ne suis sûr de rien du tout avec elle.

Si mystérieuse qu'elle est, elle reste tout de même très attirante. Je ne sais pas si c'est un don chez les vampires que de pouvoir ainsi attirer leur proie dans leur filet...
Mais en fin de compte, ce n'est pas si désagréable et puis, il faut bien qu'un beau jour mon âme aille rejoindre les autres en enfer alors aujourd'hui ou demain, sa n'a pas d'importance.
Mais revenons au fait.
Quand j'y repense, je suis venu dans ce bois si réputé de Paris afin de méditer et me vider l'esprit, j'ai rencontré cette femme... j'ai remarqué des choses étranges sur elle et plus particulièrement ses canines plus pointues que la normale.
Et enfin, me voilà collé à elle comme si on se connaissait depuis toujours.

Mais voyons, réfléchis Alex, tu te trouves juste à coté d'elle, continue de la regarder dans les yeux et essaye de voir de plus proche sa dentition.
Non, c'est trop dur et je pense qu'elle sait déjà ce que j'essaye de faire.
Mais pourquoi au juste fait-elle sa et pourquoi je reste ainsi planté là alors que j'aurais sans doute pu partir depuis bien longtemps.
Moi aussi je me fais peur des fois mais sa me fait toujours rire de m'imaginer ainsi.

« Si mes recherches sont concluantes ?! Bien sûr que oui, elles le sont assez pour que je connaisse le mode de vie parfait d'un vampire, ses envies et ses buts dans la ville de Paris... »

Sourire amusé sur les lèvres, je continue donc à lui répondre à la chaine sans m'arrêter.

« Et... bien entendu que tu me mens, comment veux tu cacher la vérité à un homme comme moi qui la traque depuis toujours ou presque ?! »

Et voilà qui est dit, voyons désormais comment elle va réagir.
Abbygail, Abbygail, essayes donc de faire un effort et dis moi qui tu es en réalité. J'ai l'impression de perdre mon temps avec elle car elle forme une barrière presque infranchissable.
Ses mots sont limités ainsi que ses faits et gestes qui eux sont coordonnés à l'avance.
Et tout sa pour me faire tomber dans son piège et sa marche.
Enfin, disons plutôt que je me jette volontairement dans ce gouffre qui m'emmènera je ne sais où.

Et la voilà qu'elle me repose une autre question.
La vérité, qu'est ce que je pourrai en faire au juste. Je n'en sais rien, voici une question sans réponse.
Enfin pas tout à fait, la vérité je la traque et je la garde pour mon compte personnel... en gros, c'est juste une soif de connaissance interminable et sans fin.
Et oui, la connaissance, voici donc ce qui me pousse à agir ainsi. J'avais eu pour projet un jour d'écrire un livre sur les phénomènes paranormaux de la Capitale, ce n'est pas une si mauvaise idée.
D'une part car je pourrait alors financer beaucoup mieux mon loyer et d'une autre part car je pourrait faire partager mes connaissances avec les lecteurs.
Mais ce n'est qu'un simple projet pour le moment mais dans mon appartement se cache bon nombre de manuscrits, de feuilles et de livres en tout genre renfermant bon nombre de secret.
Des choses confidentielles ne devant en aucun cas voir le jour aux yeux des mortels sans quoi tous les êtres paranormaux pourraient alors être menacés...

« La vérité... voici donc une question où je ne peut apporter de réponse Abbygail mais dis moi... »

A mon tour de poser des questions.

« Crois tu que les vampires, si ils existent ont le don en mordant leur victime de la transformer ou de la tuer comme dans les films ou les romans ?! »

Et je connais déjà la réponse à cette question et oui.
Alors tout en la regardant dans les yeux, je me laisse soudainement attendrir, rentrer complètement dans son jeu et ne plus penser à ses mensonges.
Je rapproche mon visage du sien alors que mes yeux se ferment comme si j'allais l'embrasser mais au dernier moment, je me ravise.
Je baisse légèrement ma tête, arrivant juste en dessous de la siennes. Ma bouche est passée si près de la sienne que j'ai pu sentir son souffle sur mon visage.

Et voilà, je peut désormais voir ses dents et qu... c'est bien ce que je pensais, c'est un vampire.
Dans quel pétrin je me suis mis et pourtant, sa me faire rire.
Mais j'ignore encore que la peau de mon cou n'est qu'à seulement quelques centimètres de la bouche d'Abbygail et est ce que ce geste pourrait me couter la vie.
Je n'en sais rien et ce n'est pas grave.
Désormais, je suis sûr de pouvoir vivre quelque chose de vraiment sensationnel, espérons seulement que ce soit fait avec délicatesse et tendresse.

« Tu as compris Abbygail, tu sais ce que je veux de toi et je sais que tu désires la même chose... »

Cette fois ci, c'est bon...
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