Textes et poèmes de mon cru..

En fouillant dans mes documents ce soir, j'ai retrouvé bon nombre de textes et de poèmes écrits depuis belle lurette. Certains expriment - les poèmes - mes sentiments durant ma quiatrième année du secondaire et le début de la cinquième. D'autres fois, ce sont des poèmes de mes personnages que j'ai créés pour mes histoires, d'autres des petits textes que j'ai rédigés lorsque j'étais en informatique, à l'école, et que je m'ennuyais ferme. Me suis dit, pourquoi ne pas les mettre sur le fofo puisqu'il y a un coin pour ça ?? Ben voilà ^^

Beaucoup, dans mes poèmes, sont courts et inachevés...peu ont des titres et ils sont vieux d'au moins un an.


Premier poème

C’est une vague majestueuse et dévastatrice
Qui anéantit chaque parcelle de mon être
Dans ces maints courants tumultueux
Son rugissement résonne fortement à mes oreilles
Me hurlant ignominies et injures
Comme si je fus la cause de sa colère

Elle tente de me détruire sans aucune pitié
Même qu’elle y prend goût à toute cette horreur
Je la soupçonne de me tourmenter de son plein gré
Cela lui apporte sans doute un terrible plaisir
Celui de se sentir dominante et puissante
Celui de noyer une pauvre innocente

Aussi bien dire qu’elle ne songe qu’à ça
Qu’à mon cadavre démantelé et ensanglanté
Qui dérive sur ses eaux avec une lenteur sinistre
Laissant sur son sillage son empreinte de sang
Telle une signature morbide attirant les bêtes

Si je me souviens bien, celui-ci fut écrit il y a de cela un an lorsque je m'étais engueulée de belle manière avec ma mère et son chum.

Fermant les yeux, je laisse divaguer mes pensées
Ses songes amères me transportent dans un futur oublié
Ce futur si présent, entraîne les secrets que ce rêve détient
Celui que je vois sans cesse dans un hurlement sans fin

Dans les ténèbres de mon âme
Je plonge dans la détresse et la mélancolie
Ne distinguant qu’une seule chose que m’effraie
C’est ce pantin masqué

Soumis aux tortures il a été
Offrant à ses proches des sentiments de colère
Il a préféré pardonner au lieu de remédier

Il danse au rythme d’une voix glaciale
Acceptant les ordres et repoussant les envies
Ses yeux vides ne reçoivent aucun message
Il remue selon le désir des cordes
C’est ce pauvre pantin masqué

Soumis aux tortures il a été
Offrant à ses proches des sentiments de colère
Il a préféré pardonner au lieu de remédier
Ce pantin s’est lui-même abandonner à son sort en enfer

Un masque d’acier remplace un ancien visage
Celui qui fut dérobé de tous et volé par les ténèbres
Une larme de sang éprouve le regret de l’impuissance
Ce que le pantin ne sait que ressentir
C’est encore ce misérable et traître pantin masqué
Dont une ombre lui murmure à l’oreille
Des choses qui demeureront à jamais cachées

Soumis aux tortures il a été
Offrant à ses proches des sentiments de colère
Il a préféré pardonner au lieu de remédier
Ce pantin s’est lui-même abandonner à son sort en enfer
Répétant avec médiocrité ses excuses
Il était…

Soumis aux tortures il a été
Offrant à ses proches des sentiments de colère
Il a préféré pardonner au lieu de remédier
Ce pantin s’est lui-même abandonner à son sort en enfer
Répétant avec médiocrité ses excuses
Il était autrefois humain

Des petits paragraphes :

Laisse-moi t’embrasser ombre de mes pensées, étincelle de mon brasier
Laisse-moi goûter tes lèvres chaudes et sensuelles, tes lèvres au goût de miel
Laisse-moi assaillir cette chair délicate et enivrante, qui m’inspire un court moment de détente
Laisse-moi connaître la saveur empoisonnée que tu détiens, la saveur qui me fait tant rêver m’appartient

Un autre

Cruels furent les mots jaillissant de ses lèvres bafouées
Agissant vilement tels des coups de fouet sur ma chair craquelée
Roulant sur mon âme avec la tendresse d’une bien-aimée
Corrompant mes membres et ma pensée

Ils m’ont solidement menotté, enchaîné par leur exécrable volonté
Ignorant la puissance de mes appels, de mes hurlements éternels
Ceux qui déchirent les cieux, perçant leurs tympans précieux
Ceux qui lacèrent ma gorge en lambeaux, répandant un sang noirâtre tel le plumage du corbeau

Poème appartenant à un perso:

Est-ce tout ce que tu m’offres ??
Espoir dissout et tendresse amère
Paroles acres inondant tes lèvres
Sans que tes yeux aveugles discernent
La douleur sourde qui me ronge, qui me tue
Le seul présent que tu m’aies donné
Le seul présent que je chéris en mon être

Parfois, je me persuade que tu le sais
Que la vérité te fut dévoilée
Mais qu’au fond, tu n’y prêtes attention vu que…
Tant de cœurs battent à l’unissions pour le tien
Tant d’âmes se languissent sur ton passage
Que ma personne te soit indifférente

Je le vois dans tes prunelles, dans ton regard, dans tes paroles, dans tes gestes
Ma vue te répugne, te dégoûte
Ton rêve est que je disparaisse
Alors que moi, je me fonds d’amour pour toi
Je crains n’avoir jamais ressenti pareil sentiment
Et j’ai peur…si peur

Peur de me perdre, de te perdre
Peur de m’éloigner, de t’éloigner
Peur de moi, de toi
Peur de sombrer et ne jamais me réveiller
Peur de te voir au bras d’une autre
Peur d’ouvrir les paupières et me rendre compte que,
Tu n’es qu’un mirage, qu’une délicieuse hallucination
Dont je suis follement épris

Autre chose :

Verse moi une larme
Je la nommerai comme mienne
Elle roulera sur ma joue désincarnée
Et elle moura asséchée sur ma peau de braise

Mes orbites vides fixent un feu naissant
Ô comme j’aimerais verser une larme
Je chéris le moment où je fonderai en pleure
Alors là je saurai que je suis bien vivante

Je m’agenouille devant la tombe
Tête inclinée, je songe à mes souvenirs d’antan
Mon cœur ne connaît plus aucune émotion
Suis-je devenue une poupée
Qui ne sait verser une larme ?

Je souris bien malgré moi
C’est non un sourire heureux, mais un rictus
Je plante mes doigts dans la terre
Hurlant ma douleur comprimée et secrète
Que je nourris depuis si longtemps

La tombe semble me murmurer des paroles
Elle m’incite à verser une larme
Ô comme j’aimerais rejoindre le mort
Je souhaiterais m’éteindre et oublier mes chagrins

Mes mains ensanglantées creusent toujours
Un jour peut-être rencontrais-je le cercueil
Le jour où j’aurai verser une larme
Je serai libérée de mes chaînes

Mon histoire peut paraître dérisoire à vos yeux d’esprit simple et receler les secrets détruits des siècles passés qui auront tôt faits de vous engourdir. Le récit de ma vie comporte des épreuves diverses autant ahurissantes, fantastiques que sanglantes et douloureuses. Je ne puis abaisser mes paupières sans que l’une de ses images ne traversent les sillons nébuleux de mon cerveau, capturant mes pensées et désarçonnant le rempart protecteur que je me suis érigée. Je ne puis respirer sans souffrir les tourments d’un être trituré, je ne puis vivre avec la hantise d’une blessure irréfutable, je ne puis me battre alors que je sais mon âme perdue, disparue depuis des temps immémoriaux à la recherche du trésor de la rédemption. Un trésor réitériez-vous en haussant un sourcil sous l’effet d’une totale incompréhension, les lèvres pincées par l’incrédulité et les traits du visage aussi interrogateurs que les yeux d’un enfant curieux. Oui je vous répondrai sans grande conviction en parant les attaques éventuelles et sournoises des souvenirs d’une vie antérieure. Pourquoi diriez-vous ? À ce moment, le silence qui m’accompagne tel un bouclier indestructible se fracassera et le calme paisible de l’univers sera perturbé par mon rire sans joie. Un rire inhumain, sans sentiment, démontrant à quiconque le percevant la nature dont je suis intégrée. Une nature bestiale, cupide et bouleversante. Cette même nature qui signa le déclin de ma race et de ce que je fus, autrefois…Dans un passé pourtant si lointain. Malgré cet éclat, je ne pourrais ressentir autre chose qu’un vide éternel…un gouffre incommensurable et si profond que nulle idée de libération n’effleure mon esprit. On dit de moi que je suis l’intouchable, une viande sur deux pattes pouvant vivre sans éprouver une once d’émotion…Ce qui est pourtant vrai…Au regret de mon passé. À la recherche du trésor de rédemption ai-je dit ? Oui…? Est-ce étonnant que mon souhait soit le pardon et la lumière d’une existence valable ? Ne voudrais-je pas absoudre les crimes d’hier et n’avoir que pour demain une promesse d’instant de bonheur ? Oui, je le voudrais…Bien que je me sais irréparable…incorrigible…je me sais rien. Que nuage et vapeur, que sang et chair, que douleur et discorde. J’apporte sur mon passage les vœux des souffrants et le crépuscule d’un espoir disloqué, les pleures des veuves et la mine renfrognée des enfants, les tambours de mort résonnant en notre gloire future et le fardeau d’une terre désertée. Je transporte dans mes mains la malédiction d’Érasuir et ce liquide carmin tachetant ma peau.

Celui-ci.....ça fait deux ans qu'il est écrit...c'était pour une histoire...l,aime bien ^^

J'en ai beaucoup d'autres...mais mes plus joyeux, je ne peux les montrer...Ida ne veut pas...