Sophie [en travaux]

Identité

Prénom et Nom
Sophie Du Rocher
Surnoms
Madame, Maîtresse… Oh n’y voyez rien de sexuel. C’est uniquement dans le cadre de mon travail. Certains préfèreront Maître Du Rocher à Maîtresse. Mais c’est une question de goût je suppose. Sinon, mon fils m’appelle Maman et l’autre écervelée; sexy mama.
Date de naissance
1962, le premier août
Sexe
Je m’épile les jambes, les aisselles, je me fais la coupe du maillot… Un homme – hétéro – prendrait-il aussi grand soin de sa pilosité ? Juste alors. Je suis une femme.
Âge
45 ans

Physique

Description générale
Je suis, le métier oblige, une femme d’une grande élégance, très racée. J’ai le port de la tête et des épaules dignes d’une reine. Je possède un regard jouant entre le gris et le bleu, marqué d’une forte détermination et d’une grande tendresse, bien que cette dernière soit souvent négligée à cause de la détermination. Mes yeux ne sont ni trop grands ni trop petits, ils n’ont d’ailleurs rien de bien extraordinaires. Je ne leur trouve rien d’extraordinaire ni d’envoûtant. Je ne suis pas une femme de charme de toutes façons, mais plutôt une femme d’affaire. Je n’ai pas le temps pour cela. J’ai un visage aux traits bien marqués, plutôt anguleux, à la limite plutôt masculins. Mais quelqu’un m’a dit un jour que les hommes aimaient les femmes aux traits carrés. Objection votre honneur. Je ne suis pas d’accord. Mon premier conjoint me disait souvent que j’avais plus l’air d’un homme que lui. Il faut dire qu’à l’époque, je portais les cheveux courts. Mais tout de même, je ne crois pas, personnellement, que les hommes aiment les femmes masculines. C’est pourquoi depuis plusieurs années je ne me permets que le port du tailleur. Les pantalons ne sont sortis de ma garde-robe qu’une semaine par mois, vous aurez tôt fait de deviner laquelle puisque l’humeur va avec.
Taille
1m65
Corpulence
45kg
Signe particulier
J’ai une tache de naissance en forme de huard au niveau de la cage thoracique, à droite.

Caractère

Description générale
Je possède une force de caractère très étonnante. Comme je l’ai dit un peu plus tôt, je suis quelqu’un d’extrêmement déterminé. C’est d’ailleurs ce qui m’a mené au sommet de ma carrière. Quand j’ai un objectif en tête, il est impossible que je passe à côté, je ferai tout ce qui est à la limite de la légalité pour l’avoir. Mais aussi, je ne suis pas idiote. Je sais faire la différence entre les buts qui sont possibles à atteindre et les autres, plus loufoques. Ceux-là, je ne m’y attache pas, sachant que je pourrais retomber et me faire très mal. C’est pour cela que j’ai perdu tout espoir de faire quoi que ce soit de ma fille. Je suis aussi proche de ma famille que je le peux. Enfin, de ma famille directe, c’est-à-dire mon fils et mon époux. Mes parents sont morts, ce qui m’a laissée tout à fait froide, et mes cousins, oncles, tantes… je me suis empressée de leur rafler leurs portions d’héritage quand la grand-mère a rendu l’âme. Oui, vous l’aurez vu, je suis une véritable harpie lorsqu’il est question d’argent. Je suis une avocate de renom, de celles qui n’ont jamais perdu un seul procès, même à leurs débuts. J’aime acculer mes adversaires dans un coin pour leur faire cracher leur dernier centime. Peu m’importe que mes clients soient innocents ou non, tout ce qui compte, c’est la réussite du contrat. Je suis le genre de personnes avec qui on ne peut avoir le dernier mot. Je suis celle qui termine les conversations. Jamais encore on n'a trouvé à me répliquer quand j'avais décidé de tirer mon dernier argument.
Tic
Au fil des années, j'ai dévellopé une panoplie incroyable de tics nerveux, que je n'offre au public que lorsqu'il est question de ma fille. Tortillage de cheveux, me gratter jusqu'au sang... me ronger les ongles...

État

Statut social
Je suis avocate, l'une des meilleures
Statut civil
Mariée, pour la seconde fois.

Passé

Deux parents heureux se tenaient la main dans une salle d’hôpital. La femme venait de donner naissance à une magnifique petite fille qui porterait le prénom de Sophie, un hommage à la sœur de son père, qui était décédée peu de jours avant l’accouchement. Jusqu’alors, le prénom choisi pour l’enfant avait été Charlotte.
Partis de la maison à deux, ils y retournèrent à trois, et plus heureux que jamais. Leur première fille. Ce qu’ils ignoraient, c’était qu’elle serait la dernière. Les autres enfants qu’ils eurent plus tard étaient tous mort-nés, à leur grand désespoir.

Jeune fille, j'Attirais l’attention de tout le monde dans les fêtes de famille.Je souriais à tout le monde, parlais sans arrêt et passais toujours d’une paire de genoux à l’autre. Je ne jouais avec les autres enfants que pour leur apprendre quelque chose ou pour les disputer. Les poupées ne m’intéressaient pas. Je ne voulais que savoir plus de choses. Toujours j'avais besoin d’apprendre quelque chose, que ce soit sur la nature ou sur le fonctionnement du corps humain. J'avais toujours une question sur les lèvres. Ma chambre ne contenait pratiquement aucun jouet et ceux qui s’y trouvaient étaient couverts de poussière. Par contre, mes murs étaient tapissés de pages de livres qui traitaient de mes sujets préférés, soit la reproduction des plantes, le fonctionnement du cerveau et la psychologie des adolescents. Au dessus de mon lit, il y avait une grande affiche qui montrait les différentes parties du cerveau.

Toute son enfance fut ainsi ; une perpétuelle quête de connaissances diverses.

Adolescence

Rien n’Avait changé. J'étais toujours passionnée par les découvertes et feuilletais souvent les bouquins de classe de mon école. En sciences, je fus fascinée par les diverses inventions qui avaient fait leurs preuves dans la société. Une fois rentrée chez moi, j'entreprenais de comprendre, en démontant et en observant, le fonctionnement des appareils électriques.

Mais c’est en secondaire trois, lors d’une conférence que j'eus LA révélation de ma vie. Le conférencier, un certain Daniel Chiasson, nous vantait avec tant d'enthousiasme son métier, que j'eus le coup de foudre. C'était décidé. Je serai avocate plus tard, et pas n'importe laquelle. J'ai aussi décidé que j'aurai cinq enfants, tout comme lui.

Les études

J'ai commencé mes études à l’université plus tôt que la moyenne des gens, puisque j'avais sauté plusieurs classes aussi bien au primaire qu’au secondaire. J'ai eu un peu de mal à m’intégrer, à cause de la grande différence d’âge qui me séparait des autres universitaires. C’Est à l’université que j'ai rencontré Mathieu. À 19 ans,je suis tombée enceinte et ai continué mes cours par correspondance. J'eus un fils, Félix.

Un an plus tard, des différents séparent les deux amoureux, qui doivent maintenant se partager la garde du bambin. Elle réussit à poursuivre ses études sans trop d’ennui, alternant gardiennes et cours par correspondance. Sur le net, deux ans plus tard, elle rencontre un hollandais qui s’avéra être l’homme de sa vie. Il s’embarque dans un avion pour le Canada. Peu de temps après, ils ont une fille ensemble, qu’ils appelleront Mathilde. Après cette naissance, ils se marient. Sophie a commencé à pratiquer officiellement le métier d'avocate.

Famille

Nous nous rappelons que je m’étais fixée comme objectif de fonder une grande famille, une famille heureuse et unie. Cinq enfants. C’était ce que je voulais atteindre. Pourtant, j’ai bien dit plus haut que je n’avais eu que deux enfants. D’abord Félix, puis Souny. Je vais vous dire, je n’ai pas toujours été aussi aigrie que je le suis aujourd’hui. Au départ, j’étais une mère exemplaire. Malgré le fait que mon travail me prenait beaucoup de temps, j’en passais presque autant avec ma famille. J’aimais profondément mes gamins, même s’ils n’étaient pas exactement ce que j’attendais. Félix était un garçon travaillant, ordonné, mais assez capricieux, à la limite du méprisant. Soony quant à elle, pouvait facilement être comparée à une tornade, pleine de vie, et d’impolitesse. Mais c’étaient mes bébés, et je ne les aurais abandonnés pour rien au monde.

Mais la vie nous réserve parfois de drôles de surprises, de celles que l’on ne voit pas venir. Pendant les trois années qui suivirent, mon mari et moi avons tenté par tous les moyens d’avoir un autre enfant. Après maints essais infructueux, nous sommes allés faire un tour dans une clinique de fertilité. Là, j’ai eu le choc de ma vie. On m’a annoncé que mon utérus n’était pas en état de concevoir un autre enfant et que si, par miracle, cela se produisait, il y avait de fortes chances que je n’y survive pas. Je suis rentrée chez moi, désemparée. Ma vie s’écroulait devant moi. Mon rêve s’envolait. Avais-je donc demandé l’impossible ? Visiblement oui. Après cet épisode, je suis tombée en dépression. Cachets, arrêt de travail, désintérêt pour ma vie de famille.

Mais je suis sortie de cette période creuse après un an. Pour m’éviter toute déception future, je me suis interdite tout rapport charnel avec mon époux, et je me suis plongée dans mon travail comme une forcenée. Pour oublier, oublier les échecs, oublier ce que j’avais déjà. J’ai commencé à négliger les miens. Ça commençait par l’absence au repas, pour se terminer par l’oubli des dates d’anniversaires, jusqu’aux cadeaux fait n’importe quand pour acheter l’amour des enfants.

Lorsque Souny fut âgée de douze, un autre évènement malheureux tenta de m’achever. Je ne sais toujours pas si c’était le fait de découvrir sa maladie ou de voir l’air triomphant de son frère qui m’a le plus touchée, mais toujours est-il que je me suis relevée les manches ai que j’ai pris la situation en main. J’ai entrepris de cacher l’évidence à tout le monde, arracher les plumes sur la tête de ma fille chaque fois qu’il en poussait une, si petite soit-elle. C’est moi qui lui ai appris à se protéger. Toutefois, j’ai du montrer au reste de la famille que je ne le faisais pas pour elle. J’ai du mettre ma carrière en avant, prétexter mon allure à moi. Pas question qu’on sache que mon enfant est un monstre.

Toutefois, à ses dix huit ans, encouragée par mon mari et Félix, je n’ai pas eu d’autre choix que de la mettre à la porte. Mais c’est mon époux qui a le beau rôle là-dedans. Elle me prend pour la méchante, pour celle qui a ruiné sa vie, alors que je fais toujours tout ce que je peux pour l’aider dès qu’elle me le demande.
Autres

Ses rêves et ambitions pour l'avenir
J'ai encore du chemin avant d'atteindre le rang de reine des avocates. Enfin, mon but réel serait de renouer avec ma fille, mais elle comme moi avons un tempérament bien trempé, et cela ne joue pas en ma faveur.
Possessions particulières
niet