Mauvaise pêche (RP d'Alex, 1ere partie)

Sale journée ! J'espère toujours me réveiller d'un instant à l'autre mais je sais très bien que ça n'arrivera pas... lorsque je suis parti de chez moi cette nuit, je ne voulais pas me sauver de mes parents, je voulais les sauver de moi ! Et d'Hytsime... je sais pas trop ce qui m'arrive, ce qui NOUS arrive. Des griffes ont poussé au bout de mes doigts et mes canines ont doublé de volume. Mais je ne pense pas que ce soit ça le plus étrange. Quand nous sommes partis cette nuit, j'ai à peine eu le temps de traverser la rue que mes dents m'ont faites mal:

-Aie ! Ça fait un mal de chien !

-Fais attention à ce que tu dis jeune homme ! (voix qui venait de derrière)

Je me suis retourné pour voir personne... enfin... pas tout de suite... mon coeur a fait un bond (en fait je mens... mon coeur ne bat plus depuis la nuit dernière) Hytsime me regardait fixement.

- Quoi ? dit-elle

Je sursaute, très haut, très très haut... en fait... je me suis accroché à un lampadaire. Ben quoi ? Ma chienne venait de me parler !!! Je sais pas encore qu'est-ce qui s'est passé mais je pense que cela doit être dû au fait que nous faisons désormais partis de la même race. Bref, je suis redescendu et nous avons erré dans les rues de Paris. Lorsque le jour s'est levé, j'ai été content qu'Hytsime ait été avec moi. Les rayons du soleil nous aveuglaient, mais grâce au flaire de mon fidèle compagnon, nous nous sommes arrêtés dans une petite ruelle. Pendant le reste de la journée nous n'avons pas fait grand chose...ah si ! Avec le peu de vision que j'avais (nous nous tenions à l'ombre pour que les rayons du soleil de nous atteignent pas) j'ai cru voir un enfant... m'enfin... plutôt un ado... à peu prêt de mon âge... il était dans un arbre a côté de notre ruelle. Il devait pensé a quelque chose. Me volé ? Peut-être... ça doit être pour ça qu'il n'est pas resté longtemps... je n'ai aucun objet de valeur sur moi, que mes vêtements, ma montre (qui n'a pratiquemment aucune valeur), et mon pendantif en forme de pentagramme (qui n'a aucune valeur également) Bref, la nuit est arrivée.

Je me promène présentement avec Hyts (si si, elle a un diminutif) à mes pieds. On ne se dit pas un mot, ou jappement, ou bref, vous comprenez ? J'ai l'impression de marcher depuis des heures. Je commence à avoir soif... et je ne suis pas le seul ! Juste à entendre ma compagne gémir de temps en temps, je sais qu'elle commence a manquer de sang. Il nous faut trouver un gibier ! Même si je ne suis pas très méchant, il faut que je survive ! Et de toute façon, je ne suis pas obligé de tuer ma victime. Qu'est-ce qu'elle se dira à son réveil ? Un vampire m'a mordue ? Et si elle en prend conscience, qui la croirait ? Alors je tourne un coin de rue et je m'arrête net. Je vois un homme à la fois menaçant et imposant, mais surtout glacial, se diriger vers moi d'un pas pressé. Il porte de nombreux bijoux et est vêtu de noir. Pas l'air très commode. Hytsime pousse un grognement. Je la prends aussitot dans mes bras même si je sais qu'elle déteste ça, mais je ne veux pas d'autre ennui pour ce soir. De toute façon, l'homme est tellement pressé qu'il ne nous prête aucune attention. Tant mieux ! Je la redépose doucemment et je lui dis:

- Vilaine fille !

Ben quoi ? Il faut bien que j'ai l'air d'un bon maitre sinon qu'est-ce que les passants vont se dire de moi ? Bon, c'est le dernier de mes soucis mais quand même... maintenant la soif est de plus en plus forte. Nous devons trouver une proie ! Je nous pousse donc dans une ruelle assez sombre. J'ordonne a Hytsime de se cacher derrière la poubelle pour mieu préparer l'effet de surprise. Je regarde subtilement sur le coin du mur... attendant... toujours... la soif devient de plus en plus intense mais il faut que je sois patient ! Je vois un couple passer... Nan... il faut que la personne soit seule et qu'il n'y ait aucun témoin. Tiens, une personne arrive, et personne d'autre en vu ! C'est une femme, assez jolie je devrais dire, mais je ne perds pas mon temps à regarder son corps en détail, ce n'est pas le moment. Dès qu'elle passe près de moi je l'aggripe et je l'entraine dans la ruelle sombre. Je la jette à terre et bondis sur elle, en montrant mes canines de 2 centimètres et mes yeux, devenus rouges, dans les siens...

La tête roule jusqu’à mes pieds, le visage du défunt est défiguré par une expression de pur hébétement, chose surprenante puisque ce diable découvrit mon secret quelques secondes plus tôt. L’endroit où je suis semblait désert lorsque je l’ai étudié, mais j’ai commis une bévue, une grave bévue qui aurait pu me coûter cher si je ne l’avais pas tué. Cette faute est que je suis apparue en femme, étant partie de mon monde dans ce corps languissant pour les yeux des hommes, devant un Vampire solitaire, accroupi sur le toit d’un édifice, fixant le sol de ses yeux avides et affamés. Je n’avais pas décidé de traquer, ni de tuer pour cette nuit, je voulais simplement me promener et réfléchir, me plonger parmi les plébéiens et peut-être espionner quelques Vampires.

Mais ce pauvre bougre se dressa à ma vue, me dévisageant, moi et mes ailes majestueuses qui battaient l’air amoureusement, il recula, serra les points et déglutit en reconnaissant le bleu de mes yeux et la teinte argentée de ma chevelure. De marbre, je fis un pas dans sa direction, il ne devait pas s’échapper et raconter à sa société qu’Ashael, le Maître des Anges, avait la capacité de se métamorphoser en femme. Je préserve mes secrets, même si je dois éliminer une légion entière d’humains. Ainsi, sans émotion, sans pitié, sans remords, je créai des flux de pouvoirs que moi seul peux voir, ces liens invisibles et fermes entourèrent ce parasite buveur de sang, le clouèrent au sol et je lui tranchai la gorge, non le décapitai avec l’aide d’une épée à double tranchant. Épée que je façonna moi-même il y a de cela fort longtemps, la même épée redoutable qui mutila Zakaria quelques années auparavant. Oui, depuis combien de temps était-elle morte ? Peu importe, maintenant ma principale priorité est de faire subir le même traitement à son héritière.

Interdite et désintéressée, je regarde le corps fumant et dégoulinant s’écrouler à même le sol, inondant le toit de son sang noirâtre. Je m’abaisse sur mes genoux, observant la tête dont les pupilles sont dilatées de frayeur. Se trouver sur mon chemin est mortel, petit homme. Lentement, je me redresse et pivote sur mes talons avec dignité, je me dirige vers la bordure du bâtiment, prenant note de la hauteur et je me laisse tomber. Mes ailes se déploient gracieusement à mes côtés et me déposent avec douceur sur la terre ferme. Personne ne m’a vue. J’émerge donc de la ruelle, le menton relevé, adoptant un port de reine et marchant avec élégance. Ma robe de satin blanc révèle bien les courbes de mes hanches et de ma poitrine, son jupon est fendu en deux exhibant de belles jambes pâles. Je tisse des liens autour de mes cheveux afin que les gens ne les voient non pas argents mais plutôt bruns aux reflets roux. Je noue les liens juste avant que je sente une main ferme s’enrouler autour de mon bras gauche et m’attirant dans une ruelle sombre et lugubre.

Je dois dire que je suis plutôt étonnée d’une telle surprise et je ne fais aucun mouvement de défense au moment où on me jette sans ménagement sur le sol, je me retourne vivement, soupçonnant la nature de mon agresseur : un jeune Vampire découvrant des crocs ridicules. Ses yeux rouges scintillants rencontrent les miens, froids et muets de tout sentiment. Mon pied droit chaussé d’un joli escarpin blanc s’élève dans les airs et vient s’abattre sous le menton du petit. Oui, petit, car je dois bien le dépasser d’au moins trois têtes. Un grognement sourd s’échappe de ses lèvres, un second lui répond derrière mon dos. Un autre Vampire ? Le souffle chaud et puant d’une bête balaie ma chevelure, je le sens qui s’apprête à me bondir dessus, mais je roule sur moi-même au dernier instant et le gros chien – grosse bête, va ! – s’élance sur son maître, tous deux s’effondrent sous l’impact. Je me redresse, les observant se remettre lentement debout.

-Je crois qu’on en a trouvé une plus coriace que les autres, Hyts, murmure-t-il en se frottant vigoureusement le postérieur.

-Je crois que tu en as trouvé une qui n’est pas à ta taille, petit, je dis en surveillant le moindre de leurs gestes.

Sur mes gardes, des tentacules de pouvoir s’agitent autour d’eux. S’ils croient pouvoir me sauter dessus une deuxième fois…

-Tu sais, ça ne fera pas mal. Je vais juste planter mes crocs dans ta gorge, c’est seulement…un peu désagréable au début…

-Je suis désolée petite chose infecte, mais la personne que je suis ne s’abaissera pas à incliner sa nuque devant ta misérable carcasse.

-Nous parions comment ? murmure une voix féminine et suave à mon oreille, juste avant que je ne reçoive un coup sur la tête.

Coup qui me fit chanceler, mais pas assez fort pour que je tombe sur les genoux. Me retournant, je me retrouve face à face avec…Elle n’est pas devant son miroir à se pomponner celle-là ? Je grince des dents.

[note pour Alex : laisse Ida répondre, elle s'incruste :)]

Je ne m'attendais pas à faire cette rencontre ce soir. Pas deux fois tout du moins. Plus tôt dans la journée, je me souviens m'être arrêtée devant une maison qui me semblait très tranquille. Je ne sais plus trop ce qui m'a poussée à entrer. J'avais faim. Ou plutôt non. Juste soif. Toujours est-il que je suis entrée dans cette fichue de maison. Je n'aurais pas du, ou plutôt si, mais j'aurais du ne rien laisser derrière moi, histoire de ne pas commettre deux fois la même erreur. Mais il faut croire que je n'ai pas appris ma leçon il y a de cela un siècle. Il m'avait semblé si tranquille, si appétissant, si paisible dans son sommeil. Je n'ai pas pu résister, et je l'ai mordu. Pourquoi lui et pas ses parents ? J'ai toujours préféré ma viande fraîche et jeune. Planter mes crocs dans une vieille peau, très peu pour moi. Je ne me contente de rien de moins qu'un bon filet mignon. Mais je n'ai fait que boire son sang. Cet idiot de chien me gênait un peu avec ses grognements, je suis partie rapidement. Je n'aime pas mordre ou tuer un animal. Leur poil me reste entre les dents et leur chair n'est pas aussi bonne et tendre que celle des humains.

Qu'est-ce que je trouve toutefois devant moi ce soir ? Ce même petit homme, que j'avais pris pour mort, avec son abruti de clébard. À ce que je constate, celui-ci est en pleine forme. Chien vampire … Non mais je rêve ? Il a osé faire ça ? Il a bafoué nos règles les plus importantes. Un animal vampire. C'est comme un hybride répugnant. Seigneur Dieu. Cet enfant se doit d'apprendre les bonnes manières. Je fais un pas en avant, ne sortant pas encore de l'ombre dans laquelle je m'étais dissimulée. Je suis arrêtée dans mon élan en constatant que le jeune nouveau mordu s'en prend à une jeune femme. J'observe avec attention la manière dont il s'y prend. Ridicule. Manque de grâce et d'élégance total. Ce sera à retravailler avec beaucoup d'ardeur. Et cet animal, qui grogne encore comme tout à l'heure, dévoilant des crocs encore plus longs que la majorité des chiens. Pauvre toutou, voué à un sort pareil. Je m'intéresse à la manière dont il la dévorera, j'aime voir comment les nouveaux s'y prennent. Ils hésitent, se trompent, recommencent, abiment leur proie. C'en est presque charmant. Mais celui-ci semble encore plus maladroit que les autres puisque la jeune femme aux cheveux auburn le pousse au loin, lui et son animal. Étrange. Peut-être n'a-t-il pas encore réalisé qu'il possédait une force surhumaine. Je suis leur petit entretien avec attention, amusée par les phrases clichés qui sont employées ici. Un petit sourire moqueur étire la commissure de mes lèvres, puis je sens que je dois intervenir si je ne veux pas perdre tout de suite un futur membre de ma communauté.

-Je suis désolée petite chose infecte, mais la personne que je suis ne s’abaissera pas à incliner sa nuque devant ta misérable carcasse, dit la femme.

-Combien parions-nous ? je lance avec un plaisir non dissimulé en assommant la dame.

Celle-ci chancèle, mais ne tombe pas. Étrange. J'ai pourtant mis beaucoup de puissance dans ce coup. N'importe quel humain serait tombé à genoux. C'est alors que je comprends. Ignoble créature, je pense en affichant une grimace de dégout. Puis je souris, me disant que cela faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de tuer un ange. Eh bien je prendrai mon parti de cette soirée au final.

-Regarde bien petit, je dis à l'adresse du jeune vampire. Maintenant que tu fais partie de ma race, des êtres comme cette femme sont tes pires ennemis. Regarde bien comment on les remet à leur place, et apprends.

Je suis bien consciente de l'effet que j'ai sur les jeunes. Je suis imposante, forte et tout mon être irradie de ma puissance que je ne dissimule pas le moins du monde. Tout est bon pour gagner le respect de ce "newbie". De toutes manières, il me respectera bien d'une manière ou d'une autre, comme tous les miens. Comme tout le monde.

La femme a tourné son visage vers moi, j'y lis un étonnement certain. Je ne suis pas sûre de comprendre pourquoi. Et ce doit être un ange très puissant puisque je suis incapable de lire ses pensées. Ce n'est pas plus grave que cela. Je suis apte à me battre contre de très gros calibres. J'élève ma main droite vers mes cheveux, afin de saisir les aiguilles qui me servent à tenir ma coiffure afin de leur redonner leur seconde utilité, ma préférée. Tenant les quatre pointes de métal effilé entre mes doigts, je laisse couler ma somptueuse chevelure sur mon dos blanc et gracieusement dénudé. Je me cabre, prête à porter le premier coup. Ça ne devrait pas prendre trop long. J'ai l'habitude d'achever les anges très rapidement, sans faire trop de dégâts. Sans perdre plus de temps, ma main libre s'accroche à la gorge de l'ange, serrant fort. Je la pousse à reculer contre le mur d'un édifice. Mes ongles s'enfoncent légèrement dans sa peau, et je lève le bras, prête à porter un coup qui pourrait lui être fatal.

[à toi alexou ^^]

Bon... pendant un moment, j'ai de la misère à comprendre... une jeune femme... je la surprends... et... on est deux... contre elle... on est des créatures mythiques et... en quelques secondes elle nous met a terre ! Non seulement elle me donne un coup sous le menton, mais elle évite Hyts qui fonce sur... moi, qui suis encore tout étourdi. C'est pas juste ! Je me releve du mieux que je peux, toujours un peu sonné, en m'addressant à Hytsime:

-Je crois qu’on en a trouvé une plus coriace que les autres, Hyts...

-Je crois que tu en as trouvé une qui n’est pas à ta taille, petit ! dit-elle

Non mais pour qui elle se prend celle-là ? Petit ? Je ne suis pas... bon, peut-etre un peu... mais toute vérité n'est pas bonne à dire ! Je m'apprête à bondir une seconde fois, mais des espèces de tentacules commencent à s'agiter autour de nous... je devrais peut-être m'abstenir cette fois. Mais j'ai tellement soif ! Je lui dis alors, sur un ton calme et confiant (en tout cas... du mieux que je peux !)

-Tu sais, ça ne fera pas mal. Je vais juste planter mes crocs dans ta gorge, c’est seulement…un peu désagréable au début…

Ben quoi ? Qu'est-ce que vous auriez dit à ma place ? ''Désolé mais je dois te sucer ?''... hum... pas très sérieux ça non plus !

-Je suis désolée petite chose infecte, mais la personne que je suis ne s’abaissera pas à incliner sa nuque devant ta misérable carcasse.

Hey ! Ça commence à être un peu vexant là ! J'allais lui sauter dessus pour de vrai cette fois ! Mais une voix sortant de l'ombre me fit patienter encore un peu...

-Combien parions-nous ?

et *PAF* un coup sur la tête ! Ça n'a pas du faire du bien... j'ai ressenti l'impact et nous sommes à un bon deux mètres de distances.

-Regarde bien petit, maintenant que tu fais partie de ma race, des êtres comme cette femme sont tes pires ennemis. Regarde bien comment on les remet à leur place, et apprends.

Petit ?!?!? Mais qu'est-ce que les gens ont contre ma taille ce soir ? En plus, elle doit avoir mon âge ! En tout cas, elle a l'air. Et elle n'a pas l'air d'être plus grande que moi... mais c'est pas le moment de la regarder en détail pour le moment ! Pendant qu'elle prend ''ma pire ennemie'' par la gorge et s'apprête à: probablement la tuer. Je m'apprête à dire quelque chose mais j'ai encore mal à la machoire;

- Non attend je... Aie ! Mais ça fait un mal de ch.... hum désolé Hyts !

Les deux femmes se retournent avec un air de... ben... elles me regardent *crochent quoi ! (*Alex a grandi à Montréal) Je crois qu'elle se demande si je suis vraiment en train de parler à mon chien. Même Hystime me regarde en voulant dire: C'est pas le moment !

Mais la ''grande'' femme profite de ce moment de distraction pour tenter de sauver sa peau, d'une seule main elle aggripe le poignet de la ''jeune'' fille qui lui tient la gorge et le vire brusquement. Je crois que j'ai entendu un *crac*. Ensuite, elle évite le coup qui lui était destiné. Le poing de la Vampire se retrouve donc, dans le mur. Oui, je dis bien DANS le mur ! Un trou d'au moin 2 décimètres de diamètre ce dessine autour de son poing, ses aiguilles sont coincées, elle tente de les enlevées mais décide de ne pas perdre son temps avec ça, elle se retourne pour croisé le regard d'Hyts, elle pense à quelque chose... mais à quoi ? (Peut-être se rend-t-elle compte qu'Hyst SAIT que c'est elle qui a mordu son maitre ^^)

J'allais lui lancé un truc comme: Quoi ? T'aimes pas les chiens ? T'es raciste ? mais ce n'est vraiment pas le moment ! Surtout que pendant ce temps, ma heu... ''proie'' si l'on peut dire, regarde vers le ciel, elle essaie de trouver un moyen de s'échapper. C'est alors que je décide d'intervenir. Je ne suis peut-être pas habitué dans ces situations mais je ne veux pas avoir l'air d'un gamin qui joue au buveur de sang... et en plus... j'ai sooooif !

Je regarde Hytsime mais elle a l'air de réfléchir à quelque chose... elle fixe la Vampire continuellement... bref, moi, j'agis ! Je bondis sur la femme qui tente de se sauver, la plaquant contre le mur et plantant mes crocs dans son cou... je n'ai le temps que de prendre qu'une seule gorgé lorsque je reçois un coup... entre les jambes. Ça, ça fait mal ! Je me plis en deux. Décidément, elle avait tout calculé ! Elle saute sur mon dos, pour ensuite bondir sur le ''container'' derriere lequel Hytsime s'est cachée, elle fait un autre bond prodigieux en s'accrochant à une fenetre pour ensuite s'élancer sur le rebord du toit de l'édifice. Elle nous regarde une dernière fois avant de disparaitre dans la nuit.

Je me retourne alors tranquillement vers la femme qui m'avait probablement sauvée la vie...

( Ida tu peux continuer )

Pendant que mon "vampire accidentel" s'attaque à l'ange – je n'en ai rien à faire, il peut bien se faire tuer si ça lui chante, ça me débarrassera – je fixe son chien dans les yeux. Réellement, je suis profondément embêtée. On dirait que cet animal me nargue, avec sa façon de me dire "je sais tout espèce d'idiote et je vais le dire à mon maître". Pendant un instant, je me dis que c'est idiot. Ma logique m'interdit de croire qu'un chien peut parler. Mais d'un côté, je n'ai jamais été capable de lire les pensées d'un animal, mais celui-ci oui. Ce qui veut peut-être dire que cette bête pleine de puces – je n'ai pas fouillé son poil pour m'en assurer – sait s'exprimer. C'est d'ailleurs ce qu'elle me dit, très clairement. Je fronce un sourcil et m'approche de l'animal. Instinctivement, celle-ci recule. Elle doit sentir mes mauvaises intentions. Les animaux ont toujours eu cette aptitude malgré le fait qu'ils sont totalement dépourvus d'intelligence. Toutefois, ça me semble différent pour cette … comment il a dit déjà ? Hytsime ?

Je regarde une fraction de seconde en direction du garçon et de l'ange. Ce jeune avorton a réussi à planter ses crocs dans la gorge de l'ange. Certains pourraient dire "un coup de chance, à son âge". Mais pas moi. Il n'y a rien de plus dégoûtant que l'essence de ces créatures. Les goûter, à mes yeux, est comme un sacrilège. Non. Les tuer simplement est bien meilleur, jeter ensuite leur corps dans un fleuve ou emplir nos catacombes… je salive juste à cette idée. Pour en revenir à ces deux imbéciles, je remarque avec un petit sourire que la créature ailée se défait sournoisement de l'étreinte du débutant – je n'aimerais pas recevoir ce genre de coups – et s'échappe sans plus de difficultés. Je serais tentée de la poursuivre, mais je ne vole pas, et en plus, elle doit déjà avoir trouvé un moyen de rentrer chez elle. Résultat, ce monstre est hors d'atteinte pour moi. Pendant que le gamin récupère un peu, je replonge mes yeux dans celui du toutou.

-Si j'étais toi le chien, j'éviterais de penser à me dénoncer, je lui lance en pensées pour que son maître ne s'aperçoive de rien.

Pendant un instant, elle a l'air étonné. Enfin, je le vois plus à ses pensées, car démêler les expressions faciales d'un animal n'est pas chose facile, même pour moi – surtout pour moi, qui ne suis pas très proche de cette espèce. Oui bâtard de chien, je t'entends quand tu penses. Ça te surprend peut-être ? Je sais aussi que ton maître de pacotilles se demande comment il a pu baisser sa garde, ce qui est plutôt évident vu son inexpérience. Je sais qu'il en veut au vampire qui l'a transformé mais qu'il ignore qu'il s'agit de moi. Et je sais aussi que si tu le lui dis, je vous tue tous les deux. Et crois-moi, pour moi ce ne sera pas un problème, mais alors là pas du tout. Car vous deux vous êtes faibles. Et si tu veux qu'il devienne plus fort et survive dans ce monde cruel, garde tes informations pour toi. Parce que moi je peux l'aider à grandir. Le chien hoche la tête, enfin, je suppose. Et ne lui dis pas non plus que j'ai accès à ses plus intimes pensées, et aux tiennes. Nouveau hochement de caboche de la part du clébard. Satisfaite, je me détourne et marche vers le mur, où mes aiguilles sont toujours fichées. Rapidement, je les retire et me recoiffe d'un mouvement de poignet en six étapes : tourne, coince les cheveux, tourne, remonte, tourne et solidifie. Quelques mèches retombent gracieusement sur mes épaules, d'autres s'écoulent avec sensualité sur mon corsage – et aussi dedans, mais passons ce détail. Avec une voix chaude et importante – ma voix a toujours des intonations suaves et graves – je m'adresse à mon fils, qui ne saura certainement jamais qu'il l'est officiellement.

-Jeune homme, écoute-moi, avec la plus grande des attentions dont tu es capable. C'est avec la plus grande des chances que tu as croisé mon chemin ce soir. Sans moi, tu serais mort à l'heure qu'il est. Les anges sont sans pitié, et sans un entrainement sérieux, tu ne peux même pas envisager l'idée de les affronter. Avec le temps tu apprendras à les reconnaître, mais pour cela tu devras agir exactement comme je te le dis. Car à partir de ce soir, qu'il t'en plaise ou non – moi ça ne me plait pas tant que ça, mais un vampire seul est un vampire mort – tu seras sous ma tutelle. Je t'enseignerai tout ce que tu as à savoir sur tes pouvoirs et si tu te montres un bon élève, que tu apprends vite et que tu fais tout ce que je te demande, peut-être envisagerai-je l'idée de t'enseigner des choses auxquelles les autres vampires de mon peuple n'ont même pas accès.

Je marque une pause. J'avais agit pendant un moment sans me préoccupé de mon poignet amoché, sans doute à cause de l'adrénaline. Celui-ci est un peu tordu dans le mauvais sens, mais pas cassé. Fort heureusement. Avec ma main droite, je m'en saisis et le retourne, n'affichant pas la moindre expression de douleur, ma fierté s'y opposant fortement. Je la tends ensuite vers lui pour l'inciter à un baisemain, un air hautain sur le visage – Ashael dirait "comme toujours".

-Ida de Barancy, Reine de notre grande et noble communauté. À partir de maintenant, tu pourras m'appeler Mère.

Lorsqu'elle ouvre la bouche pour parler, j'écoute ses paroles avec attention:

-Jeune homme, écoute-moi, avec la plus grande des attentions dont tu es capable. C'est avec la plus grande des chances que tu as croisé mon chemin ce soir. Sans moi, tu serais mort à l'heure qu'il est. mouais... il est vrai que si elle ne s'en était pas mêlé, je serais probablement en pièce... Les anges sont sans pitié, et sans un entrainement sérieux, tu ne peux même pas envisager l'idée de les affronter. Alors c'était des Anges ? J'ai été attaqué par... hum.... j'ai attaqué un ange ! Parmis tout les habitants de Paris il fallait que je tombe sur une créature en guerre avec ma nouvelle espèce. Ça, c'est vraiment pas de chance ! Avec le temps tu apprendras à les reconnaître, mais pour cela tu devras agir exactement comme je te le dis. Car à partir de ce soir, qu'il t'en plaise ou non, tu seras sous ma tutelle. Je t'enseignerai tout ce que tu as à savoir sur tes pouvoirs et si tu te montres un bon élève, que tu apprends vite et que tu fais tout ce que je te demande, peut-être envisagerai-je l'idée de t'enseigner des choses auxquelles les autres vampires de mon peuple n'ont même pas accès.

Hum... une porposition très tentante, en faite, ce n'est pas vraiment une proposition... je n'ai pas vraiment le choix puisque dans quelques heures, si je ne trouve pas quelque chose a boire -de même avec Hytsime- je vais surment mourir... encore !

Elle se tait un instant... elle regarde son poignet gauche qui semble... tordu. Avec son autre main elle l'agrippe et le retourne dans le bon sens. J'essaie du mieu que je peu pour ne pas afficher une expression de dégout, elle ne semble rien sentir. Elle me tend ensuite la main, comme dans les films de princesse. Non mais hey ! Elle vient peut-être de me sauver la vie mais il faut pas exagérer tout de même ! Pour qui elle se prend ?

-Ida de Barancy, Reine de notre grande et noble communauté. À partir de maintenant, tu pourras m'appeler Mère.

Ah... elle lit dans mes pensées ou quoi ? Hum... non je veux pas savoir... bon d'accord, ça va pour cette fois mais il ne faut pas qu'elle en prenne l'habitude ! Je m'apprête à lui faire un baisemain lorsque je m'arrête net. Je me redresse un peu et m'essuie le reste du sang de l'ange qui est encore sur mes lèvres. Je me repenche donc pour lui donné un baiser sur la main... c'est un peu gênant tout de même... mais quelque chose d'autre attire mon attention, cette odeur... je l'ai déjà sentit, mais ou et quand ?

Je me redresse une seconde fois, un peu mal à l'aise, et lui dit finalement:

- Bon, ou allons-nous ?

J'espère qu'elle est au courant que je ne me sépare jamais d'Hyts !

(a toi Ida ^^)

Je suis satisfaite de constater que ce jeune homme connaît la bienséance. Un peu de sang sur ma main ne m'aurait pas dérangée, toutefois je suis heureuse qu'il ait prit la peine de s'essuyer la bouche avant de poser ses lèvres sur ma si jolie menotte délicate. Je souris, frémissant de plaisir. C'est toujours une joie pour moi de me sentir si appréciée, si respectée. Sans doute cette jeune personne aura compris – avec mon discours, il serait plutôt lent de ne pas l'avoir compris – mon rang élevé. Il se relève, je sens et lis aisément son malaise, sans m'en formaliser.

-Bon, ou allons-nous ?

Bien, je suis contente de voir qu'il est déjà enclin à me suivre partout où j'irai. J'espère qu'elle est au courant que je ne me sépare jamais d'Hyts ! Hum. Voilà un détail qui m'ennuie un peu plus, mais la chienne m'a déjà avertie de ce détail. Je coule mon regard en direction du cabot et lui fais à nouveau comprendre que si elle pouvait se perdre "accidentellement" durant le voyage, cela ferait bien mon bonheur. Mais la bête, obstinée, me lance aussitôt que je suis mieux d'apprendre à l'aimer. Je renifle avec dédain et me tourne à nouveau vers mon futur apprenti.

-Eh bien ce soir, dis-je d'une voix pleine de douceur, je te fais découvrir ta nouvelle nature. Que dirais-tu de m'accompagner pour dîner ?

Je souris et m'approchant de lui, glissant délicatement mon bras sous le sien. Je cligne des paupières avec lenteur, appuyant avec insistance mon regard sur lui.

-Je n'ai pas encore eu l'occasion de me remplir l'estomac, et de ce que j'ai pu voir, tu n'as pas eu beaucoup plus de chance que moi. Qui plus est, tu t'es trempé la langue dans le sang d'une ordure. Le goût doit te rester sur la langue à l'heure qu'il est, et tant que tu n'auras pas dégusté de proie digne de ce nom, cet arrière goût âpre de suivra.

Je me mets en marche. Le gamin m'accompagne au même niveau, Hytsime marche un peu derrière, à une dizaine de pas de nos deux corps. Je devrai sans doute aussi trouver quelque chose à manger pour cette chose. Je renifle à nouveau, tout en gardant mon sourire enjôleur pour ne pas rompre le charme qui pousse mon compagnon à me suivre sans discuter.

-Je connais un endroit où même à cette heure tardive, le festin n'est pas moins fourni, moins succulent.

Lentement, je nous dirige vers une boîte de nuit à la mode que je fréquent souvent lorsque je n'ai pas envie de me casser la tête pour la qualité de mon repas. Ce soir, cet endroit fera l'affaire. Une multitude de corps chauds, sous l'influence de l'alcool, de l'ecstasy et d'autres substances. Une multitude de proies rendues aveugles par leur plaisir. Exactement ce qu'il faut à un débutant comme Alex.

[continue le topic dans les boîtes de nuit, et envoie moi un mp lorsque tu l'auras écrit ^^]