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 À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman]

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MessageSujet: À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman]   À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman] Icon_minitimeMer 27 Aoû - 22:46

J’en avais marre du Club Sin, là. J’en avais assez de me faire attacher ou encore de tomber des sados (un peu trop à mon goût) qui me laissait des marques pendant plus d’une semaine… Bande de débiles.

J’avais envie de nouveaux clients. Le problème, c’est les habitués. Ils finissent par s’attacher… Et alors là… ça devient un peu plus corsé. Ils croient qu’ils nous aiment, ils feraient n’importe quoi pour nous… Pfft. Cette catégorie de gens me faisait vomir. Ma clientèle en général me faisait vomir, mais eux, c’était les plus malades.

Sur le bord de cette rue miteuse, près des hôtels tout aussi déplorables que les rues qui les bordaient, je souhaitais trouver quelqu’un. N’importe qui. Pourquoi pas quelqu’un de respectable pour une fois? Qui me laisserait un bon pourboire? Haha, je pouvais toujours rêvé.

Je venais de prendre de l’ecstasy, je me sentais bien. J’avais l’impression d’être en santé et plein d’énergie. Et « prêt », ce stimulant était un aphrodisiaque, après tout. Un fin vent se leva ce qui me fit rigoler. Sous l’effet de L’EXTA, mes sens tactiles étaient si développés!
Bon. Fallait être sérieux là. Je m’adossais donc de façon aguichante contre le lampadaire, passant une main dans ma chevelure blonde. Et j’attendis. Espérant. Quelqu’un.

Pour tromper le temps, je sortis dans la poche de ma veste un cigarillo aromatisé à la fraise. Je l’allumai d’une façon que je qualifiai de « séduisante », prit une grande bouffée et expira en souriant. L’ecstasy me montait à la tête, je n’avais qu’une seule envie : rire. Je terminai le petit cigare, le lançai au sol et l’écrasait sous mes bottes à plateformes.

Je levai mon regard magnifique bleu-vert sur la rue. Il n’y avait donc aucune automobile qui passait ici? Rhaaa! Je ne pouvais pas aller sur une rue plus passante, j’allais me faire arrêter par la police… Ce que je n’avais pas particulièrement envie. Si je me faisais appréhender, qui allait s’occuper d’Éric?

Les services sociaux? Brrr… J’en fis la grimace d’avance.
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Thomas Cohen
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MessageSujet: Re: À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman]   À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman] Icon_minitimeJeu 28 Aoû - 0:19

Tu m’excuseras Judas, mais, je n’en pouvais plus de cet appartement qui n’était pas le mien. Il n’y a pas eu un jour sans, en fouillant bien, je ne trouve des choses appartenant aux défunts propriétaires. Si par un malheureux revirement de circonstances il me cherche cette nuit, ce sera tant pis pour lui.

L’endroit m’étouffe et ce n’est pas parce que c’est petit. Mon appart’ de mortel était pire. C’est simplement parce que je sais qu’il n’y a pas si longtemps, j’ai du nettoyer un flot de sang inconnu dans cette foutue salle de bain. L’idée me dégoûte encore et pourtant…Ce n’est pas de ça que je me nourris depuis que je suis dans mon nouvel état? C’est pas pareil quand ça sort directement des veines. De plus, étant humain à ce moment là, je n’avais pas senti cette odeur torturante qui se dégage maintenant de tous les vivants que je croise.

Il y a trois jours, j’ai trouvé une chemise dans les placards de ‘’ma’’ chambre. Je sais maintenant que le mort et ancien proprio de mon nouveau logis est un homme, élancé, que je devine avoir moins de 35 ans. Une chemise noire, simple, mais déjà plus classe que mes vêtements habituels qui me donnent des airs de clochards parfois. Je l’ai enfilé avant de m’en aller avec la ferme intention de ne pas y remettre les pieds avant que les quelques minutes qui viennent avant le levé du jour. Mon pantalon, par contre, manquait nettement de cachet avec ses quelques trous et même une tâche de peinture bourgogne. C’est pas comme si ça dérangeait mes habitudes.

Mes pas m’ont mené vers les Tuileries. J’aime bien ce quartier. Ça l’a un petit côté charmant. Mais, comme toutes les nuits, il n’y a personne. Je m’ennuis de ça aussi, des rues bondées. Et même quand je croise des mortels dans les rues, leur attitude n’est jamais la même que le jour. Ils sont plus méfiants…Et avec raison quand j’y pense. Ils regardent plus souvent derrière eux et sont moins portés à la conversation.

Et c’est à force de marcher que je tique. Je m’arrête un instant avant de poursuivre ma marche. Je sens son odeur avant même de voir sa silhouette. Je me sens vibrer. Reprends-toi Thomas. C’est la faim qui me torture ainsi? Je le vois finalement, bien qu’il soit encore très loin, en évidence sous un lampadaire. Devant un hôtel. Blond, juvénile, le mortel a tout d’un jouvenceau. Avec ma vue, qui n’a plus rien avoir à celle du myope que j’étais, je peux même deviner la teinte verte de ses yeux à quelques mètres. Ce n’est certainement pas un vampire malgré sa peau pâle. Juste un oiseau de nuit. Je regarde, sourcil levé, son accoutrement et ses bottes ridicules. Oh et puis, qui suis-je pour juger la mode chez les jeunes hein?

Ce n’est seulement une fois à moins d’un mètre de sa personne que je m’aperçois que je le dévisage sans rien dire et ce, avec insistance.
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MessageSujet: Re: À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman]   À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman] Icon_minitimeJeu 28 Aoû - 11:59

Je tournai la tête lorsque je commençai à entendre des pas. Aveuglé par la lumière qui m’éclairait, je ne pouvais pas détailler les ténèbres de la nuit. Je savais seulement que quelqu’un arrivait.
Oh? Enfin? La chance me sourit?
Je sortis un miroir discret de ma poche, vérifiant rapidement mon maquillage. Bah, un peu de fond de teint était partit, mais on moins, on ne voyait pas les cernes affreux sous mes yeux. C’était déjà ça.
Puis, les pas se firent plus forts et je commençai à voir une silhouette. Ouh là, il était plus près de moi que je pouvais penser. Je commençai à pouvoir le distinguer… Une chemise noire, assez propre. Et… des vieux pantalons, sales déchirés, pleins de peintures.

Un homme. La trentaine. Ouh, c’était rare que j’en aie des aussi jeunes! Cet événement me rempli de joie! (mais je ne l’étais pas déjà?) et j’en une soudaine envie de faire la fête.

Il entra dans le halo jaune de lumière que projetait le luminaire avant de s’arrêter, à moins de mètre de moi. Il se plante devant moi et me dévisage. Pour ma part, mes yeux son fixés sur le premier bouton de sa chemise. Il est si beau! Il brille un peu à la lueur du lustre. Il est… si rond… et si… noir. Je tendis ma main pour le caresser. Gloussai. Ce bouton était si… doux! Et… lustré! Oui! Son toucher était lustré!

-J’aime beaucoup les boutons de chemise… dis-je. [] Tu m’les donnes?
Puis, je le regardai en entier, le détaillai dans la tête au pied en souriant... C’est étrange, il était plus vieux que moi et je le dépasse d’un peu. Ça doit être mes bottes à plates-formes, nah? C’est vrai qu’avec des semelles comme celles-ci, y’a pas grand monde qui soient plus grand que moi. Je me sentais si heureux et en paix avec le monde. J’avais envie de manifester pour Green Peace et de faire le tour du monde pour aider les pauvres… comme mère Theresa… Oui, aider les gens c’est bien… C’est très bien même.

Non, attends, attends… Je peux lire dans ses pensées, c’est vrai! C’est grâce à l’EXTA… Un stimulant merveilleux, en passant. Je posai donc mon majeur et annuaire gauche sur ma tempe et ferma les yeux. Le simple fait d’effleurer ma peau me fit rire. Puis je me concentrai.

-Oh… J’sais c’que tu veux, toi… T’as besoin… de ça! fis-je, en sortant de ma poche, une petite pilule de colorée.
J’ouvris les yeux, détaillai son visage de vieux, je l’imaginai aussi pété que moi et j’éclatai de rire.

-Allez, c’est la fête des Rebuldingues! lâchais-je ensuite lui mettant l’ecstasy sous le nez, tout ignorant totalement ce qu’était un Rebuldingue.
Nouvel éclat de rire.
REBULDINGUE non mais quel mot euphorique! Non mais fallait le dire pour pouffer. R-E-B-U-L-D-I-N-G-U-E.
Je m’arrêtai un moment, la main toujours tendue, encore hilare, lui jetant un coup d’œil. Allez, prend la pilule, le vieux! C’est bon de s’envoyer dans un monde imaginaire de temps en temps!
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Thomas Cohen
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MessageSujet: Re: À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman]   À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman] Icon_minitimeVen 29 Aoû - 2:58

Je me sens pendant un quelconque lapse de temps gêné par mon attitude qui n’a absolument rien d’un «gentil humain tout ce qu’il y a de plus normal». Pour le coup, ce n’est pas tellement réussi. Déjà que mortel, je n’étais pas un exemple de normalité. J’ai envie de soupirer mais je suis nettement trop occupé à contempler le jeunot qui, à mon grand étonnement, me sourit bêtement. Et oui, même si j’ai parfaitement conscience que je dois avoir l’air d’un idiot en ce moment même, je l‘observe. De toute façon, il se peut que d’ici quelques heures, il ne lui reste de lui que des ossements. C’est bien l’odeur de son sang qui m’a amené là, non?

Je regarde, perplexe, son sourire, analysant presque sa signification. Presque? Pas vraiment en fait. Je cherche réellement à connaître la raison de son évidente bonne humeur. Je l’aurais cru moqueur, mais son expression est simplement sereine. Son attitude n’a rien de crisper donc je ne peux croire qu’il feint d’être…D’être quoi? Heureux? Pourquoi ne le serait-il pas? Peut-être parce qu’il fait noir et qu’un sombre inconnu au teint livide le dévisage sans un mot. Quoi qu’en réalité, lui aussi semble étrange et a les yeux braqués sur moi.

Mes sourcils se froncent alors que je remarque que ses yeux ne regardent plus tout à fait mon visage. Une chose est sûr, au moins, il n’a rien perçu de surnaturel en moi et ça, c’est une bonne chose. Ma surprise triple alors que, nonchalamment, il tend sa main vers…Mon bouton de chemise?

Il…Aime…Les boutons de chemise. D’accord, il y a une chose que je ne sais pas. En fait non, je viens de deviner de quoi il s’agit. Je ne suis pas un professionnel de ce sujet mais…Par ce sourire, ses gestes et ses paroles euphoriques je devine une chose : le gamin est complètement défoncé. Et tandis qu’il s’amuse à toucher du bout des doigts ma chemise, mes yeux sont fixes sur son cou frêle où je devine la veine non loin cachée sous sa peau. À l’intérieur, je sais qu’il se déverse un sang rouge et chaud pompé par son cœur palpitant.

Alors que son regard turquoise bouge quitte finalement la contemplation de mon bouton de manchette, nos yeux se croisent et il peut alors voir ma mimique interloqué.

Au moins, je comprends maintenant son absence de réaction. D’ailleurs, je remarque maintenant que je n’ai pas dit un traître mot au jouvenceau depuis que je lui fais face. Je décide malgré tout de ne pas l’interrompre alors qu’il semble singer de lire dans mon esprit. Et c’est là qu’il me tend une pilule. Puis, il éclate de rire et je le suis dans ce sens, me mettant à rire à mon tour, oubliant mes crocs. Je me moque du peu de méfiance de l’individu et de la simplicité de son geste. Mais, lorsque l’odeur de son sang revient prendre place dans mon esprit, je sens un voile sombre tomber sur mon être.

La vie de cet être jovial ne tient qu’à un fil.

Je reprends conscience sur les actions du garçon quand il dit une chose que je ne veux même pas prendre la peine d’analyser sachant qu’elle ne veut rien dire. Je m’efforce de sourire poliment.

-Oh, non…Je ne touche pas à ces choses là…

Ma main, qui doit être glaciale, repousse la sienne, tendue…Du moins, c’est ce que je m’apprêtais à faire alors pourtant mon geste s’arrête, j’attrape sans violence son poignet, un instant. Juste…Pour y observer sa veine.

Puis, brusquement, je lâche sa main, me rendant compte de mon geste. Mes yeux passent d’un bout à l’autre de la rue. Un jeune junky le soir, c’est rarement seul. Et c’est pour cette raison que je cherche du regard s’il n’aurait pas un pote dans les environs. S’il doit disparaître, autant que personne ne soit alerté avant demain matin. Je le regarde.

-Tu es tout seul?
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MessageSujet: Re: À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman]   À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman] Icon_minitimeVen 29 Aoû - 11:54

« -Oh, non…Je ne touche pas à ces choses là… »
Whoa! Comment? Il n’en voulait pas? Mais il savait qu’elle prix elle avait ma came? Il savait que ce que je lui offrais étais le plus grand cadeau… notre amitié! Oui c’est ça! Le cadeau de notre amitié!

Il voulu donc me redonner mon EXTA, en repoussant dédaigneusement ma main (hey! Je me lave moi!!! Je ne suis pas... plein de puces… Plein de puces? C’est marrant ça! Tout comme un micro-onde!). Il observa un moment mon poignet, l’air… comment pourrais-je dire? L’air… captivé. Oui, captivé... et non captivité. Quoique… un zoo et une télévision, c’est très semblable.

Ah… Mais… bien sûr! Je venais de tout comprendre à l’instant. C’était cela, ça aucun doute!

-Je comprends pourquoi tu n’en veux pas… mon ami! Tu as déjà ta propre cane, c’est ça?

Hahahaha! Mais qu’est-ce que je me faisais marrer! Came, cane… J’étais un vrai comique! Non, mais sérieusement, je devrais faire de l’humour! Et je suis sûr que le mec à côté de moi devrait mon premier fan. Sans blagues!

-Je lâche tout et je deviens humoriste! Criais-je bien haut et fort. JE T’EMMERDE, CLUB SIN!
Je cessai brusquement de rire, une ombre passant devant mon visage pâle.
Le Club Sin… Corbeau… Je suis sûr qu’il se serait éclaté lui aussi ce soir. Mon regard turquoise se riva un moment au sol. Le cœur douloureux, emplit d’images du pass…

Puis l’effet euphorique de la drogue reprit le dessus. Je tendais l’oreille, mon nouvel ami m’adressait la parole :

« -Tu es tout seul? »

Seul? Seul… Oh oui, j’étais célibataire… Plutôt triste, non? Oh, pauvre de moi…

-Oh, je suis seul, oui, mais je suis sûre que cela peut s’arranger! Répondais-je en lui lançant un regard appuyé.
J’étais entrain de le draguer? Je ne sais pas trop. Pour l’instant, je flottai sur un nuage de bonheur et rien ne pouvait m’en faire sortir.

D’un coup, l’air devint glacial.
D’un coup, la lueur du lampadaire devint plus sombre.

Je regardais autour de moi, nerveux. Oh non. Je savais ce que c’était. Oui… Je pouvais entendre SES pensées qui arrivaient à mon esprit.
Je commençai à trembler violement. Je LE sentais, oui, OUI! Il approchait! Par pitié…. Pas lui…

-Il est là, soufflais-je à l’homme à côtés de moi. S’il-te-plaît, sauve-moi de lui!
L’air au loin commença à onduler. C’était le premier signe qu’IL était dans le monde des vivants. IL venait me chercher… Depuis le temps.
Puis, je vis SA silhouette au loin. Grande. Épaisse. Qui s’approchait à pas lourd. Plus large que trois hommes, plus haut qu’un luminaire. IL arrivait. Oh mon Dieu!

Une odeur insupportable emplit mes narines. J’avis envie de vomir. Je reculai vivement, une main sur ma bouche.
J’étais terrorisé. Tétanisé. Je ne pouvais plus bouger!

Vaincu, je tombai à genoux sur le sol, me roulai en boule. Je ne voulais pas mourir, par tous les Saints! J’avais encore une existence à vivre!

-NE LE LAISSE PAS M’APPROCHER! Criai-je, d’une voix suraiguë.
Puis, les yeux ronds, la respiration saccadée, je voulu tout oublier. Des frissons me traversèrent, je claquai violement des dents. J’avais si froid. C’était de SA faute. Sale créature monstrueuse! Démon! Démon des montagnes de glace… Glacière… Ère préhistorique…

Puis, je me sentais tomber, tomber… J’étais sûr que la rue était devenue molle… Je passai au travers du plancher, sans aucun doute. Le Diable était venu me chercher!
Je chute! Oui, je chute! Je vous l’assure, le luminaire est dessous de moi! Et lui… il flotte dans les airs! C’est comme un Ange! Je les voyais ses ailes! Et comme il brillait! Un vrai Ange, venu pour me sauver!

-IL M’ENTRAÎNE EN ENFERS! Hurlais-je de nouveau, voyant le monde autour de moi devenir de plus en plus sombre. ANGE, AIDE MOI!!!
Je tendis la main, voulant m’accrocher…à n’importe qui, n’importe quoi! Je ne voulais pas voir Satan… lui et sa barbichette… Non!
Je sentais de l’acide à l’intérieur de moi. C’était du Draino! Le Démon voulait que je fonde de l’intérieur! Il ne m’aurait pas comme ça!

Me mettant péniblement à genoux, toujours transi, j’enfonçai deux doigts dans ma gorge et me fis vomir. Voilà! Dans ma bile se trouvait le poison que Satan voulait me faire avaler!

Ungh… C’était une journée cosmique…




[HRP : Il est entrain de faire un badtrip… et d’avoir des hallucinations… Y’a personne dans la rue, ne t’inquiète pas XD]
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Thomas Cohen
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MessageSujet: Re: À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman]   À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman] Icon_minitimeSam 30 Aoû - 2:34

(T’inquiète, j’suis pas débile j’avais compris lol)

Ma propre cane. Là, je ne peux m’empêcher de soupirer. La jeunesse hein? La délinquance et la drogue. Je n’ai même pas envie de connaître l’enchaînement d’idées qu’il y a eu dans son pauvre esprit pour en venir à un jeu de mots aussi insensé. En tout cas, il est clair à force de le regarder que lui, de son côté, se trouve très drôle et spirituel. Je le laisse aller dans son illusion, continuant à jouer les silencieux. Je renonce même à lui expliquer que non, je ne suis pas un camé. Mais à quoi bon? Je n’en vois pas l’utilité. S’il ne finit pas sous mes crocs cette nuit, probablement que je ne le reverrai jamais et c’est tout aussi bien.

Mais, la faim qui me tiraille me dit que la dernière hypothèse est moins probable. J’ai terriblement faim. J’en ai mal. Pourtant, j’ai le meurtre en horreur. Jamais je ne pensais pas avoir tant de difficulté à me nourrir et, à l’opposé, je ne pensais pas qu’il était aussi dur de jeûner chez les immortels. C’est effroyable. Alors je me dis que le garçon, jeune et heureux, ne sera qu’un cadavre entre mes mains avant la fin de la nuit. Un cadavre que je me forcerai à déchiqueter avec un net dégoût dans le but de m’en nourrir. J’ai vu ce que ça me fait de ne pas manger. Je faiblis à chaque jour pourtant, à chacun de mes délits, je constate que je suis malgré tout plus fort qu’un humain. Cependant, je sais que je ne peux plus jouer avec mes limites. J’ai faim, ça me torture.

Et le voilà qui crie. Il emmerde…Ah qu’importe ce qu’il emmerde. Il martyrise mes pauvres oreilles. Mon visage se crispe dans un rictus indéfinissable. J’enclenche un mouvement pour porter mes mains jusqu’à mes oreilles mais sa voix disparaît dans la nuit avant. Alors, mon mouvement s’arrête à mi-chemin et mes bras retombent mollement le long de mon corps.

Il ne semble pas avoir tout à fait compris ma question…Mais, au moins, je sais qu’effectivement, il est seul. Mes yeux font le tour de la rue une seconde fois.

Une surprise n’attend pas l’autre. Sa joie de vivre semble partir d’un coup sec alors que j’observe les traits de son visage. Sa voix est basse et sifflante. Je lis la peur dans ses yeux. Mais, ce n’est pas moi qui l’effraie. Qui est là? Le sauver de qui?

Je recule d’un pas et regarde avec vigilance, inquiet d’être vu avec ce gamin dont la disparition est si propice, les alentours. Personne. Je lève même les yeux vers les fenêtres des hôtels et des bâtiments. Pas même une ombre. Et je suis certain que dans mon état de vampire, pas un être mort ou vivant saurait échapper mes yeux qui peuvent maintenant voir les moindres détails avec précision. Personne dans la rue. Personne au fenêtre. Je fronce les sourcils. Je regarde une dernière fois, pour être sûr, avança deux ou trois pas au hasard, ici et là. Non, il n’y a rien.

C’est à ce moment la qu’il hurle, plus fort que jamais. La surprise est telle que je sursaute. Au moins, je ne me suis pas mordu la langue. Rapidement, je me tourne vers lui. Je le regarde avec de grands yeux ronds insistants. Je pensais voir quelqu’un près de lui. Personne. Avec un net retard, je me rends compte qu’il est seulement en train de délirer. Je soupire une deuxième fois et m’avance de quelques pas silencieux vers lui.

Roulé en boule, j’entends le claquement de ses dents et le rapide battement de son petit cœur jouer une hymne ensemble. Je suis même étonner que mon ouïe puisse capter tellement de chose maintenant.

-Calme-toi, je murmure, sentant la situation me dépasser quelque peu. Il ne m’a pas entendu.

Je tique quand il me prend pour un ange. Mais, je devine aisément qu’il ne dit ça qu’à cause de ses hallucinations et qu’en réalité, il ne sait rien des anges, des vampires et de cette guerre. Le gamin tend la main. Je m’avance pour l’attraper, n’arrivant plus à penser avec ses hurlements terribles. Cependant, je me vois obliger de reculer d’un pas alors qu’il se penche pour vomir.

Je regarde la scène avec un certain dédain. Répugnant? Je marche malgré tout dans ses reflux gastriques pour l’attraper par le bras et le soulever, le remettant ainsi debout, avec une facilité certaine. Je le regarde dans les yeux.

-Aller, calme-toi le jeune, t’es juste dans un mauvais trip…Je t’emmène avec moi. Tu te sentiras mieux à l’intérieur.

Et c’est là que je l’entraîne dans l’hôtel, souhaitant vraiment qu’il arrête de hurler. Les cris, ça me fait…Un peu…Perdre mes moyens. Pas pratique pour un vampire je sais. Je le traîne derrière moi et loue avec un air plutôt embarrassé une chambre. De quoi j’ai l’air là. Je suis un homme, dans la trentaine, pâle, le regard absent, traînant derrière moi un jeune homme, peut-être même est-il mineur qui sait, défoncé et ce dernier point est assez visible. Et là, je loue une chambre. Misère. Je ne remets jamais les pieds ici.
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MessageSujet: Re: À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman]   À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman] Icon_minitimeDim 31 Aoû - 19:55

Le sol se fit soudainement dur et les flammes s’évanouirent.
Le ciel apocalyptique s’écarta soudainement, tout cessa d’un coup. La peur incontrôlable qui s’était emparée de moi diminua un peu, me libérant d’une terreur sans nom. Les battements de mon cœur ralentirent peu à peu.
Le second cycle de la drogue commença à faire son effet sur mon corps.

Car la suite se fit comme dans un rêve…
Je sentis qu’on me releva, l’Ange revint vers moi, me dit quelque chose que je ne compris pas. Ses paroles étaient floues, ses mots incompréhensibles. Les contours de son visage étaient indécis. Mais toujours lumineux. Il brillait, brillait, brillait… comme un…Soleil…
Puis, il m’entraîna ailleurs. Je le suivis en boitillant. Chacun de mes membres était infiniment lourd, je me mouvais avec une lenteur infinie. Autour de moi, tout semblait plus foncé, plus effacé. C’était comme si on avait gommé les silhouettes des choses…

On entrai à l’intérieur ; à l’intérieur de quoi? Je ne sais pas. Des voix… Je ne saisissais rien. Il y avait trop de mots, trop d’intonations… Je poussai un petit gémissement de désespoir. Que se passait-il?
Mes oreilles me bourdonnaient, j’avais la bouche sèche. Et soif. Très très soif.
J’aurai vendu mon âme au diable pour un verre d’eau…
Je sentais mes paupières tombées toute seules. C’était tout comme si une main tentait de fermer mes yeux contre ma volonté. Je luttai avec acharnement, ne voulant pas m’endormir.

Je suivais mon sauveur, à pas de zombie. Il déverrouilla une porte auquel un chiffre était accroché ; lequel était-ce? J’étais incapable de le lire.

J’entrai dans la pièce, plus j’avançai, plus ma vision s’assombrissait. Même la lueur qui émanait de l’Ange en avant de moi faiblissait. J’aurais voulu l’attraper, mais il était trop loin… trop loin… J’aurais voulu lui dire quelque chose, mais les mots restèrent coincés dans ma gorge. Ce ne fut qu’une sorte de gargouillement qui sortit d’entre mes lèvres scellées. Peu à peu, je sentais que je perdais le contrôle de mon corps. Chaque battement de paupière était un combat ardu à livrer ; je devais me battre pour ouvrir les yeux de nouveau.

Puis, j’avais l’impression que les couleurs de mon visage me quittaient et… le noir s’empara de moi. Je tombai au sol en poussant une sorte de soupir.
Et ne bougeai plus, inconscient.
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MessageSujet: Re: À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman]   À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman] Icon_minitimeLun 1 Sep - 2:41

On m’a donné la chambre 302. Bien qu’embarrassé, je ne remarque à peine le sourire en coin du type qui me refile la carte magnétique. Je sens la vie qui coule dans ses veines à la même intensité que je peux sentir celle du pauvre garçon que je traîne avec moi. Je tiens le gamin solidement par le poignet. Ne jetant aucun regard sur sa personne, je ne peux même pas constater qu’il passe à deux doigts de trébucher à chacun de ses pas. En fait, si, alors que nous quittons l’ascenseur, il se serait étalé sur le sol si je ne l’avais pas rattrapé avant que son visage ne s’écrase contre le sol.

Quelques portes plus loin, c’était la 302. Je déverrouille la porte et le pousse à entrer avant moi. À part un bruit guttural et quelques clignements d’yeux, le jouvenceau ne signale aucunement qu’il est présent. Quant à moi, je ne sais pas trop quoi en faire. Si je ne le tue pas lui, ce sera quelqu’un d’autre. Et qui pourrai-je trouver à une heure aussi tardive sans que son absence soit signalée au bout de quelques minutes? Je l’ai laissé seul au milieu de la pièce, seul. Moi, je me suis dirigé vers la salle de bain. Je m’arrête au lavabo et remplis un verre d’eau dans l’intention de lui donner.

Je regarde mon reflet dans le miroir. La faim me rend encore plus pâle. ‘’Qu’est-ce que je fais de lui?’’, je me demande à voix haute. ‘’Si je le tue, il ne s’en rendra même pas compte dans l’état où il est…’’

J’interromps le fil de mes pensées quand j’entends une intonation. Je me dirige en vitesse dans la pièce où se trouve mon potentiel repas. Je le trouve étendu au sol. Je soupire. Je dépose son verre d’eau sur la table de nuit. Je reviens vers lui et le soulève sans difficulté et le traîne jusqu’au lit. Je claque des doigts près de ses oreilles. Il ne réagit même pas. Complètement perdu, je me laisse simplement choir sur une chaise, loin de sa présence, voulant m’éloigner de son odeur pour relativiser en paix.

Pourquoi il fallait que je tombe sur ce genre de personnage? Je ne sais même plus si je dois le tuer. Je l’aide ou je le tue? Je pourrais aussi bien m’en aller et le laisser là. Je pais en sortant et rentre tout simplement dans l’appartement prêté par Judas. Je n’ai qu’à oublié l’idée de passer la nuit et la journée loin de cet endroit. Chaque fois que l’idée me traverse l’esprit, ça donne quelque chose comme ça. Une catastrophe. Je soupire à nouveau. Je suis mal barré. Je regarde par la fenêtre. Nuageux, peu d’étoiles. Le soleil qui ne se lèvera pas avant des heures. Si je lui laisse la vie et que je veux rester ici, il me faudra le jeter dehors. Je ne reste pas sous le même toi qu’un mortel. Mais, la solution la plus simple, c’est de le tuer. De un, j’apaiserai ma faim, de deux, je m’en débarrasserai.

Oui, je vais le tuer. Mais, plus tard…
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MessageSujet: Re: À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman]   À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman] Icon_minitimeLun 1 Sep - 15:34

Après plusieurs minutes, j’ouvris les yeux avec lenteur. Je sentais toujours que mes muscles pesaient une tonne ; je n’étais pas prêt de me relever.
Peu à peu, je me dégrisai. Je voyais plus clair à présent. Des morceaux de ma soirée me revinrent vaguement en tête… Ouais, j’étais bien défoncé. J’avais quitté le Club Sin, errer un moment…. Avant de…
Alors là, je me relevai subitement.
Où j’étais là?
Je ne reconnaissais pas du tout l’endroit. J’étais dans une chambre? Ouais, ça ressemblait à ça. La chambre de qui?

Je vérifiais subtilement. Oui, j’étais toujours habillé. Okay. Je n’étais pas chez un client donc? Bon, suffit les suppositions. Ça me prenais des réponses là.
Je contractai tous mes muscles. Allez, je devais bouger. Pas le choix. Je pris une grande inspiration avant de me relever. Grignai. Bon Dieu de merde! J’avais mal partout.

-Putain… murmurai-je en passant une main contre mon front.
Puis, mon instinct me dicta quelque chose.
Je n’étais pas seul.
Je retournai brusquement la tête (m’arrachant une grimace de douleur au passage) et détaillai celui qui était là.
Ah, merde. Le mec de la rue. Il m’avait ramassé?

Mais pourquoi? Qu’est-ce qu’il attendait de moi? Du moins, pour l’instant il était pas dans la catégorie « gros dégueu ». À ce que je sache il avait pas essayé de m’abuser dans mon inconscience. Surtout que, bien péter sur l’EXTA, je ne refusais jamais des avances gratuites…
Un bon samaritain alors? Hum… j’en doute parce que c’était ma nature, mais bon… Méfiance, méfiance.

Puis, je remarquai que j’avais terriblement soif. Boire… vite…
Je me levai donc du lit lentement, et pu détailler la pièce avec plus d’attention. Bon, ça ressemblait à une chambre d’hôtel… Duh, j’espère que ce mec n’attendait pas après mon corps, parce que, à part me payer, il n’aurait rien…
J’allais me diriger à la salle de bain alors que je me remarquai un verre d’eau sur une table de nuit. Le prit et l’avala d’une traite. Oulà… Je me sentais mieux à présent.

Je soupirai. Vie de merde. Saloperie de vie. Je me sentais d’un coup très las et dépressif. Je voyais toutes mes erreurs, tous mes défauts. Merde. J’avais envie de crever. Maintenant.
Je mis les mains dans mes poches. Vide. Pas le moindre rond. Et demain fallait que j’fasse l’épicerie.
Je serrai les dents, passablement énervé. Et, il était quelle heure?!

Au final, je posai mes magnifiques yeux sur l’inconnu. Je toussotai, un peu mal à l’aise. Puis, d’une voix un peu tremblante, je dis :

-Euh… Eh… bien… Merci. J’suis désolé, j’suis pas très cohérent quand j’suis défoncé…
Bravo connard. Tu viens probablement de dire la pire chose à dire à quelqu’un que tu connais pas. C’était peut-être un flic, qui sait?!?

-Ben, j’étais pas si parti que ça en fait…[/color ]
Su-per. Je ne fais que m’enfoncer là. Je voulu donc me rattraper. D’un ton un peu penaud, comme un enfant pris en faute, je laissai tomber :
[color=#FFCC00]-J’suis Ecstasy…

Au moins, il avait pas mon vrai nom… Mais bon, avec un surnom, il serait capable de me retrace. Au Club Sin au moins… Bordel! J’espère que c’est pas un poulet. Sinon je suis cuit moi. Et Éric aussi.
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MessageSujet: Re: À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman]   À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman] Icon_minitimeLun 1 Sep - 16:44

Décision prise, j’essaie de me changer un peu les idées. Je me morfond d’une pensée à l’autre. Il est dur de penser à autre chose que ma faim et une mort imminente. Car, en plus que mon envie de sang m’harcèle, tuer, c’est ma principale activité depuis que je suis techniquement décédé. Je ne côtoie pour ainsi dire personne mis à part mes victimes et ça me prend un temps fou avant d’agir quand mon repas se trouve devant moi. Comme là par exemple. Un jeune homme seul, défoncé, endormi. Il ne se rendrait même pas compte qu’il serait en train de mourir. Il ne crierait pas. Il ne se débattrait pas. Peut-être même qu’il ne se réveillerait même pas. Et pourtant, j’attends, je réfléchis, je continue à peser le pour et le contre alors qu’il est évident que la logique est en faveur de sa mort.

Mais, trop tard pour profiter de son sommeil pour lui éviter une souffrance ou une terreur probable. Il se réveille. De loin, je vois ses paupières se lever. Il n’a pas conscience encore de ma présence. Je crois qu’il y a déjà trop de chose pour l’occuper. Comme pourquoi il est là par exemple.

Alors qu’il ne semble pas près à se relever, il le fait quand même et assez brusquement. Son regard se déplace vaguement dans la pièce mais ne vient pas se poser sur moi. Je reste assis dans cette chaise, un coude sur l’accoudoir et le menton dans la paume. Je le regarde. Ça l’aurait été un moment propice pour lui sauter dessus et en finir. Mais, non. Patient, j’attends qu’il daigne remarquer ma présence. Le ‘’putain’’ qui sort de sa bouche me signale qu’il a maintenant toute sa tête ou en partie.

Voilà, il me regarde. Ne sachant pas trop quoi lui dire ou faire, je lui adresse un simple sourire, bouche fermée pour ne pas montrer ma dentition assez particulière. Le revoilà debout. Sa méfiance est…Comment dire…Palpable? Presque aussi évidente que la mienne lors de ma rencontre avec Judas. Il boit. Mes yeux s’attardent un moment sur sa gorge nue et en mouvance. Je détourne le regard finalement.

Les mains dans les poches. Je reste inexpressif bien que je suis perplexe. Croit-il que je lui aurais volé un quelconque bien. Et voilà que le gamin bredouille. Ça fait différent du coloré personnage qui voyait en moins un ange ou qui était en extase devant mes boutons de chemise. Je souris doucement. Pas cohérent? Tiens donc…

-Comme tout le monde, je suppose…

Pas si parti que ça. Je me mets à rire pendant quelques secondes, main devant la bouche pour cacher mes canines. Oh là, qu’il ne me fasse pas croire une chose pareille avec la scène qu’il a fait dans la rue.

Il se présente finalement. Ecstasy.

-Comme par hasard.

Je soupire.

-Tes parents devaient être des originaux.

Bien sûr, je sais bien que c’est un pseudonyme, je ne suis pas si con. Personne ne l’est à ce point. Mais, s’il ne veut pas se présenter correctement, ça n’a pas la moindre importance pour moi. Va pour Ecstasy.

-Et moi je m’appelle Thomas.

Je marque une pause tout en le regardant. C’est le moment où jamais de décider de son sort. Je réfléchis. Je regarde par la fenêtre.

-Libre à toi de rester mais pour ce que j’en sais, on ne doit pas être loin des deux heures du matin et tu as peut-être de la famille ou des amis qui commencent à s’inquiéter.

Je laisse la décision entre ses mains à lui. S’il part, je ne pourrais pas le tuer.
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MessageSujet: Re: À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman]   À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman] Icon_minitimeMar 2 Sep - 13:14

Mes parents, des originaux? Et comment, ouais. En voilà qui e à miser direct dans le mille sans le savoir. Je fis une moue dédaigneuse lorsqu’il mentionne ce mot. « Parents ». Pfft.
Il rit. En cachant sa bouche. Funny. Il a peur de que je vois ses dents ou quoi? Tiens. Lui aussi c’est un original. Il devrait aller avec mes parents.

Il s’appelle Thomas. K’. Ça me dit toujours pas si c’est un flic ou pas. Méfiance encore dans ce cas. Va voir s’il va pas me coffrer. À ce que je sache, j’ai encore d’autre came sur moi. Mais je me sens trop dépressif pour en prendre. Ça me prendrait un métro. Pour me jeter devant.

-La seule personne qui pourrait s’inquiéter pour moi c’mon p’tit frère. Il dort. Mais bien vu, Tom. J’serai mieux d’aller le rejoindre avant qu’il voit que j’suis pu là.
Quelle belle vérité. Et quelle bonne raison de s’éclipser. Je crois pas que Éric soit debout à cette heure, mais les mômes des fois… se réveille parce qu’ils font des cauchemars, j’sais pas trop. Ou pipi au lit. Ça lui arrive, des fois.
Ouais. Partir vite. Avant qu’il commence à trop s’attacher à moi. Merci pour tout, mais moi je me casse là.
Je soupirai. Déprimé, déprimé. Je n’ai plus envie de rien. Je soupire et murmure très bas :
-J’ai juste envie d’crever.
Voyons mon chou. Dis pas ça. Peut-être que le monde entier te déteste, mais il reste une seule personne qui vaut la peine de continuer à vivre. Il faut s’accrocher à cet espoir. Allons, c’est pas la première fois que ça t’arrive. Et à tous les coups, tu as toujours survécu.

Bon, je commençai à avoir faim. Discutable. Depuis combien de temps j’étais péter sur l’EXTA? J’sais plus. Bon. Normal que j’ai la dalle, là. Je crois pas qu’il y a grand chose d’ouvert à cette heure. Deux heures matin? Oublie ça. Bordel.

Merde. Merde. MERDE! Je pris ma tête entre les mains. Fallait que je me ressaisisse. Tout ça n’était une question que de… pensées, ouais! Commencer par sortir d’ici serait une bonne idée. Le reste on verra après.
Pourtant, je n’avais toujours pas bougé.
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MessageSujet: Re: À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman]   À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman] Icon_minitimeMar 2 Sep - 21:59

La grimace qu’il me fait à la remarque de ses parents me signalent que ce n’est peut-être pas un sujet à piquer. Bon, très bien, je ne m’y attarderai pas. On se dévisage un peu. Je vois nettement son changement d’attitude. Son humeur a chuté, la drogue ne fait plus son effet. C’est en voyant ce genre de gueule que je me suis toujours dissuader d’en prendre. J’en ai pris, une unique fois à l’université. Je n’ai plus jamais recommencé. C’était une horreur. Mais lui, nettement, ce n’était pas la première fois. Sinon, il aurait été plus prudent.

La seule personne. Un petit frère. Donc, il n’a pour ainsi dire par de parents. Mais, si dans d’autre circonstance, cela aurait pu influencer ma décision en penchant vers son décès, il ne reste pas qu’il semble s’occuper seul d’un jeune garçon. D’ailleurs, il dit s’en aller.

Bon. Des points pour lui. Je lui laisse la vie. Il a quelqu’un qui l’attend. Qui tient à lui et tout. Et il s’en va. Dehors, dehors je trouverai quelqu’un d’autre. Et je n’hésiterai pas. Je n’ai pas le droit d’hésiter. Il me faut manger. Mais, ce ne sera pas ce gamin. Je trouverais bien quelqu’un malgré cette heure tardive, quitte à forcer la serrure d’une porte.

-Bien, je dis simplement.

Alors, va-t-en. Je partirai dans moins d’une heure dans mon cas. Et je tomberai sur n’importe qui. Je ne poserai même pas de questions, pas un mot, pas un regard. Il en sera fini de lui. Voilà, c’est ça que je ferai. Ouais.

Pourtant, je ne le vois pas bouger. Je hausse un sourcil. Alors, que fais-tu? Le petit Ecstasy soupire mais ne fait rien. Il attend quoi? Que je le mette à la porte?

Il a juste envie de crever. Son ton est très bas, mais je l’ai entendu et assez clairement. Ah, merde. Le dilemme est de retour.

Bon, résumons. D’un côté, il a envie de mourir, c’est toujours mieux que de tuer un pauvre innocent. De toute façon, je dois me nourrir. Et lui, il est déjà sur place. Mais, d’un autre point de vu, il a un gamin qui l’attend et compte sur lui. De plus, son état dépressif est peut-être seulement dû à la descente de l’euphorie.

Nouveau sujet de réflexion trop dure pour moi.

-Mourir, vraiment? Pourquoi donc?

Je me lève debout, sourcil froncé. Penses bien à ta réponse mon p’tit gars parce que ça pourrait facilement définir si tu vivras un jour de plus ou non.
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MessageSujet: Re: À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman]   À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman] Icon_minitimeMer 3 Sep - 0:00

« -Mourir, vraiment? Pourquoi donc? »
Je me sens si las. On dirait que ma vie n’est plus qu’un abysse noir. Un trou sans fond. Un puits qui ne se termine jamais. Un gouffre éternel… un….

Je laissai échapper un soupire gros comme le monde. Et Tommy qui me demandait ce qui allait pas. Mais il ne voyait rien?! La vie, c’est de la merde. On devrait tous crever. Tous! Oui. C’était la seule solution. Mourir. Voilà qui pourrait résoudre bien des problèmes.

Je levai faire lui un regard blasé et écœuré. Il voulait tout savoir? Eh bien j’allais tout lui dire!
-Ouais, ben…

Et je m’arrêtai, mon esprit s’éclairant soudain. Mes yeux s’écarquillèrent lorsque je réalisai que ce que je m’apprêtai à faire.

Mais qu’est-ce qui me prenait? J’allais raconter à Papy-Machin mes petits bobos. Bouhouhou maman serre moi dans tes bras pour que j’aille mieux? Non! Non et non! J’avais pas besoin d’un p’tit vieux pour m’en sortir! Moi, j’étais fort! Moi j’étais un vrai! Moi…

‘Tain. ‘tain. ‘Tain de merde!
Je suis tellement con!

-Faut qu’j’y aille, fis-je seulement, les yeux baissés sur le sol.
Le visage inexpressif, je sortis de la chambre, mais m’arrêtai sur le seuil.
Je revins, débranchai et pris le radio-réveil. Bon... euh, voler c’était mal, je sais. Mais, je me suis fait personne cette nuit, j’ai la dalle, y’a rien à bouffer chez nous et je suis fauché comme les blés. Faut bien que je survivre, moi.

-T’en parleras pas, hein?
Je levai vers lui un regard presque « pur » d’un enfant innocent, la seule parcelle du gamin resté en moi. Je ne le manipulai pas ; c’était seulement ma misère qui me sortait par les yeux parce que je ne savais plus où la mettre. « À force de vouloir cacher ta merde, elle te sort par les yeux. » Merci P’a de m’avoir apprit de belles citations comme celles-ci.
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MessageSujet: Re: À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman]   À la lueur d'un lampadaire [PV Thoman] Icon_minitimeMer 3 Sep - 18:59

Je ne m’attends pas à une réponse. Personne ne se confit à un inconnu, sauf si l’inconnu est diplômé et payé pour faire un tel truc. Peut-être pas diplômé remarque, avec un peu de fraude et tout…Mais, je ne suis pas psy et ce d’aucune façon. Je suis un monstre qui juge sa proie. J’suis comme un vieux fermier qui se demande si son bétail est assez vieux, gras et en santé pour être abattu et finir dans une assiette. Sauf que, franchement, l’idée ne me fait pas rire du tout. En fait, elle me donne mal au cœur. C’est horrible de devoir tuer au nom de sa propre survie. C’est encore pire de devoir se nourrir de cadavre humain. Mais, s’il y a quelque chose de plus terrible que le mal que je ressens dans ma tête et cet organe pompeux qui ne devrait plus battre, c’est celle de ma faim et de mon ventre. D’ailleurs, la douleur dans mon cerveau est peut-être plus dû à ma faim.

Je suis surpris quand j’entends des mots sortir de sa bouche. En tout cas, pas pour un « oui bin » annonciateur. Il ne va pas vider son sac tout de même? Quoi que je ne lui en empêcherai pas. Mais, c’est déconcertant. Ah non, il s’arrête. Aucune importante.

Il va s’en allé. Il est sauf. Bien que j’hésite encore à le tuer, je sais que je le laisserais partir. Il va partir. Une bonne chose pour lui. Je suis certain qu’il s’en va pour de bon et que je n’aurais plus à voir sa tête de junky, peut-être pour le restant de ses jours. Il ne saura pas même jamais qu’il aurait pu y passer. Il n’en aura jamais le doute. Et sa vie va continué selon le bon grés des futurs évènements et de ses propres décisions. Jeune, triste et inconscient.

Mais, d’étonnement en étonnement, il ne quitte pas définitivement la pièce et va même jusqu’à la table de nuit. Je le regarde, l’air perplexe, débrancher le réveil-matin. Il veut volé le réveil? Si je n’aurais pas l’humeur si tourmentée, j’aurais pouffer de rire. Mais, il est tellement jeune, drogué, piteux et, en plus de ça, il ressent le besoin de voler un réveil. Je ne réponds pas et le dévisage un instant, ailleurs. Je finis par m’avancer vers lui et lui reprendre le radio-réveil en soupirant pour le remettre à sa place.

-Attends un peu.

Je fouille dans ma poche. Là-dedans, il y a un porte-feuille. Je l’ai trouvé il y a une semaine. Il ne m’appartient pas, je l’ai pris à un mort. Et oui, maintenant, en plus de tout ça, je pille des cadavres. Ce n’est arrivé qu’une fois. Je l’ai fait sans réfléchir. C’était seulement automatique. Je me suis penché sur le corps, j’ai vu son porte-feuille qui dépassait de sa poche. Je l’ai pris, voulant tout d’abord y trouver une carte d’identité et y trouver un nom. Pour savoir qui c’était. Qui il aurait pu être. Qui avais-je arracher à la vie, sa famille, ses amis. Voir le nom de cet innocent à qui je n’ai à rien dit. Pierre Dubois, 28 ans…Deux jours plus tard, sa disparition faisait les nouvelles. Je ne m’y suis pas attardé.

Je prends le porte-feuille et y trouve une bonne somme d’argent ce qui change du mien qui a toujours été vide. Sans l’ombre d’hésitation, je lui refile tout le contenu (sauf pour les cartes de crédit et d’identité) sans la moindre hésitation. La chambre est déjà payé, je n’ai pas besoin de cette argent.

-Tu peux partir.

Je vais simplement me rasseoir dans ma chaise en soupirant. J’irais chasser. Plus tard.
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