Laissez moi tuer en paix [Pv]

Invité

Maudit soit les soirs comme ça !
Parfois contrairement à ce que l’on peut croire, la vie de vampire n’est pas simple, et cette soirée maudite en est la preuve.

Il est environ 19 heure lorsque je sort, la nuit vient de tomber, j’ai faim et décide de mettre en quête de quelque chose de frais.
La boîte de nuit est souvent pleine de quelques carotides légèrement arrosée d’alcool, le vendredi soir est parfait pour ça, le sang avec un léger goût d’alcool est un plaisir presque inégalé sur ce monde.
Je rentre et jète quelque petit coup d’œil pour repérer une malheureuse humaine qui n’ira jamais jusqu’à l’aube, d’ailleurs il ne me faut que peu de temps pour la repérer, au milieu de la piste de danse, se déhanchant dans une symphonie propice à ouvrir l’appétit, il faut maintenant que je réussissent à l’approcher et à l’accoster sans être interrompue par les autres abrutis dansant autour d’elle tels des moustiques autours d’une lampe, si je suis en forme je les pisterais et les tuerais un par un, quoi que, je n’ai pas envie de me fatiguer, si la dulcinée désormais a quelques centimètres de mois ne me suffit pas, pourquoi pas appeler quelques copains pour vider la boîte de chaque goutte de sang.

Tout en ruminant toutes mes pensées, ma proie est déjà dans mes bras, il me reste a l’entraîner dehors, aucun souci à priori, si ce n’est qu’une fois dans la ruelle, une fois que mes crocs rentre dans une peau douce comme de la soie, un ivrogne viens me demander une pièce.
Je suis obligé de relâcher l’étreinte que j’avais sur mon dîner que j’avais a peine mordu, l’homme, lui tendait une main tremblante, il était répugnant, ma proie légèrement ébranler parvint a s’enfuir, fou de rage je m’approche de cette humain à faire pitié, hors de question que ma peau touche la sienne, il reçoit mon pied dans la mâchoire, vole sur 4 mètres et s’écroule dans les ordures dans les ordures un peu plus loin.
Ma proie est déjà hors de mon champ de vision, je ne peux la suivre qu’avec son odeur, simple, une odeur comme la sienne est difficile a oublier, elle respirait la crainte et la pureté.
Je m’élance à sa recherche, je déteste courir, j’ai la faim au ventre, progressivement cette faim ce mélange avec la rage, mais rien ne va en s’arrangeant, la pluie vient de s’y mettre, entre avoir faim, courir et être tremper, c’est vraiment une soirée maudite.

La course poursuite se termine enfin, devant les Champs Elysées, ma proie me supplie, pleure, ce qui l’embellit d’ailleurs, je lui murmure a l’oreille que je ferais vite, je plonge mes crocs dans son cou tellement fort que sa peau émet un craquement, je peux enfin me délecter de son sang, il est encore meilleur grâce a la poursuite.
Mon repas finit, ma rage n’est toujours pas atténuée, j’ai envie d’un massacre, mais d’abord il faut ramener ma délicieuse victime au repère.
Les catacombes sont pleines de brouhahas, les vampires sont visiblement excité ce soir, je ne sais pas ce qui provoque un telle cohue, puis peux m’importe, ce soir je la joue solo, un bon carnage seul pour me vider de cette rage accumulée.

Direction le Trocadéro, bourré de proie dans les alentours de 21 heures, c’est ici que sera mon terrain de chasse, pas le temps de faire mon jeu de séduction, j’attrape ma victime et je tue, j’entasse les corps dans un coin, je m’occuperait de les cacher plus tard.
Je m’occupe de ma onzième victime de la soirée, un jeune homme d’affaire plein de parfum, il n’a pas forcément bon goût, mais tuer est tellement jouissif, son sang coule dans ma bouche, les gémissements de ma victime s’estompe, un mort de plus…
Je commence à me lasser de la soirée, mon massacre touche à sa fin encore 2-3 victimes et je rentre, cette fois, je repère une jeune fille, à peine 16 ans, sont rire est attirant.
Elle et son amie arrivent vers moi, sans contenir mon impatiente je saute dessus, je tue rapidement sa copine et m’attaque à ma cible lorsque alors une douleur insoutenable m’atteint au dos, je m’étale dans la ruelle.
Les yeux embrouillés je lève doucement mon regard vers l’entrée de la ruelle, pour découvrir l’identité de mon agresseur.
C’est sans surprise que je découvre une silhouette ponctuée de longues ailes, un ange.
Je me redresse :

- Alors vous, bande d'abrutis, vous avez le chics pour vous pointez quand on veut pas vous voir, par contre quand on vous cherche c’est…

La fin de m’a phrase fut étouffer par une nouvelle douleur, cet imbécile me canarde avec ses fouets de feux, je me lève une nouvelle fois :

-En plus vous gardez votre air hautain, mais si t’approchais un peu plus qu’on discute.

En combat au corps à corps je suis certain d’avoir le dessus sur l’ange, il retente une attaque de feu, mais je suis prêt je l’esquive et fonce dessus, son point s’écrase sur mon visage, je titube, mais tient debout, je le frappe a mon tour, lui vacille, sans lui laisser le temps de réagir je refrappe, il s’écroule, je m’agenouille sur lui et le couvre de coups.
Je m’arrête et observe mon adversaire il est couvert de sang, je le secoue, je ne veux pas qu’il meurt tout de suite…
Il ouvre lentement les yeux, je me recule pour le laisser ce lever, il reprend ses esprits et tente une attaque timide, je l’esquive et lui assène un coup derrière la tête, il s’écroule face contre sol.

-T’est content maintenant ? tu n’aurais pas fait ton héros, j’aurais finit mon délire et toi tu serais encore vivant.

J’achève la phrase en lui arrachant ses deux ailes, l’ange pousse un cri de douleur et meurt.
A peine je me retourne pour continuer ma route, une silhouette se désigne à nouveau à l’entrée de la ruelle.

[Je vais te répondre avec une simple humaine XD essaie de ne pas trop la tuer, et de garder en tête qu'elle a beaucoup de charisme et qu'elle ne se laisse démonter par rien du tout. Et ne la mords pas, son cou est réservé à un autre vampire.]

Je me suis levée tôt ce matin : environ quatre heures. Je n'arrivais pas à me rendormir après un cauchemar. Oh, pas le genre de cauchemars qu'ont les enfants, et même parfois les adultes, avec des monstres et des portes étranges qui ouvrent sur n'importe quoi. Non, un vrai cauchemar. De ceux qui nous font revivre des souvenirs que l'on souhaiterait oublier, que l'on ne veut pas voir remonter à la surface. Cela fait quelques fois que je fais ce songe. Je revis cette horrible journée où j'ai dit à Souny de prendre ses affaires et de partir de notre maison. À chaque fois, je me réveille et vais voir dans son ancienne chambre pour voir si elle dort bien, et chaque fois, je dois me rappeler que ce n'était pas qu'un rêve, que j'ai réellement mis ma fille à la porte il y a quelques années. Et là c'est la crise de larmes, les nerfs qui lâchent. Surtout que je suis plutôt tendue ces temps-ci, avec le bureau, Nathan, les dossiers, Odescalchi… Je soupire.

Je suis sortie avec ma voiture avec l'idée de me vider la tête. J'ai roulé toute la journée, n'allant en fait nulle part, n'ayant pas de destination précise, ni même de destination «à peu près». Puis, comme je ne portais pas vraiment attention à ce que je faisais, je n'ai pas vu que je manquais d'essence. J'ai regardé ma montre : dix neuf heures. Damnation. Cela doit faire approximativement six ou sept heures que je me balade de la sorte, n'étant sortie de la maison que vers midi, si ce n'est une demi-heure plus tard. N'ayant pas envie de rentrer trop vite pour constater que la maison est vide de Souny, je me suis arrêtée dans un petit restaurant pour manger un bon repas gras, loin de mes habitudes alimentaires normales. Cela ne me ferait pas de tort. Puis j'ai repris ma route, laissant ma voiture là où elle s'était arrêtée. Je suis repartie pour la maison à pied. Il doit être près de vingt heures maintenant. Je me demande ce que ce cher enquiquineur de Nathan fait en ce moment. Probablement à séduire une jeune collègue.

-Un jour je vais m'imposer dans tes pensées d'une autre façon, je le sais, m'a-t-il déjà dit.

Foutaises.

Je passe devant une ruelle et m'arrête, surprise par un bruit de chute sur le sol. Puis une voix cruelle et dénuée de toute humanité s'élève, et un bruit de déchirure, suivi d'un cri de douleur tout aussi inhumain. Je frissonne, me tourne et m'approche un peu, sortant mon cellulaire de mon sac à main.

-Je vais appeler la police, monsieur.

Dans un petit rai de lumière, je distingue ce que tient l'homme dans ses mains : deux grandes ailes duveteuses, pleine de sang. Je ne baisse pas les yeux : pas envie de voir ce cadavre à deux mètres de mes pieds.

-Je suis avocate, vous pourrez toujours vous en tirer avec une peine minimale si vous faites appel à moi pour vous défendre. Mais je suis dans l'obligation de prévenir les autorités.

Ma voix ne tremble pas : ma voix ne tremble jamais, et j'ai vu bien pire que cela déjà. Rien d'aussi inusité, mais tout de même plus horrible. Et j'ai entendu les pires histoires. Sans doute cet homme par terre était un hybride. Je ne montre aucune trace de peur, je suis aussi ferme et droite, et sûre de moi que dans mes procès les plus faciles à tenir, mais je n'aurais rien contre la présence d'un homme entre le tueur et moi.

-Tu vas repenser à moi, fait la voix de Nathan dans ma tête.

Foutaises, j'ai dit… Ce n'était pas à toi que je pensais. À un homme… Pas toi.