Colocation

"C'est ici !" dis-je en désignant l'immeuble à Lachance. J'ouvris la porte du hall et ouvris la boîte aux lettres pour voir si je n'avais pas de courrier. Puis je pris les escaliers jusqu'au troisième. Il y avait bien un ascenceur, mais j'avais la phobie des ascenceurs. Arrivée devant la porte, je sortis mes clés, ouvris, et entrai avec Jonathan.
"Voici mon antre ! dis-je en montrant l'intérieur de ma piaule. C'est un peu désordes mais c'est chez moi. Rassurez-vous, c'est plus confortable qu'il n'y paraît et les voisins ne sont pas curieux. Mais installez-vous ! La cuisine est bien équipée, la salle de bains est propre et le lit est confortable. Comme vous serez plus souvent ici que moi vous allez prendre mon lit. L'immeuble a une petite cour où vous pourrez vous promener librement. Ou si vous préférez, vous pouvez prendre l'air sur le balcon. la porte est un peu dure mais en forçant on arrive à l'ouvrir. Vous voulez boire quelque chose ? Si vous sortez et que la voisine vous demande ce que vous faites là, dites que vous êtes mon petit ami. N'y voyez rien de personnel, mais elle ne cesse de me demander quand je ramènerais un homme et si elle pense que vous êtes avec moi, elle sera encore moins méfiante à votre égard..."
Je m'interrompis pour respirer. En général je parle peu, mais dès que je me sens en confiance, je deviens bavarde comme pas possible.

Au moment où je mis les pieds dans la piaule à ma nouvelle amie, je me suis tout de suite sentis chez moi. Il y avait du ménage à faire certes, mais je n'ai pas de problème à vivre avec se problème après tout, je n'ai qu'à ranger pour que l'on puisse se retrouver.

-Est-ce que tu veux que je fasse du ménage??? Ça ne me dérange pas tu sais, Tu n'as qu'à me dire se que tu veux que je fasse quoi que se soit. Je ne vais quand même pas dormir chez toi gratuitement je me sentirais vraiment mal de profiter de la situation seulement parce que je suis un hybride. Je peux bien entretenir l'appartement lorsque tu n'es pas là, ça me rassurerais un peu. Je pourrai dormir l'esprit en paix parce que je sais que je ne suis plus un boulet à tes yeux

Monique me demande si je veux quelque chose à boire ?? pourquoi pas ça me ferais le plus grand bien je n'ai pas bu depuis longtemps. Je me demande bien se qu'elle a à me proposer.

-oui j'aimerais bien quelque chose à boire s'il vous plait. Peu importe se que c'est, j'aimerai tout se que tu me serviras. Tu es certaine que tu veux que je dorme dans ton lit?? Je ne risque pas de te déranger si tu viens dormir ici de temps en temps??

Je m'inquiétais un peu pour que personne ne voient mes ailes, mais si les voisins ne sont pas curieux je n'ai qu'à faire attention un minimum pour que la voisine ne le remarque pas. Mais si elle veut que je me prenne pour son petit ami je dois sûrement faire quelque chose pour ne pas trop éveiller les soupçons, mais qu'est-ce que je devrais faire ???

Je souris.
"T'inquiète pas pour ça ! On se tutoie, c'est plus pratique. De toutes façons, quand je suis en permission je dors rarement dans le lit. Le plus souvent je m'endors sur le canapé, devant un DVD. Et puis les ailes ça prend plus de place, le lit double est le plus indiqué. Mais si tu y tiens, dans le placard il y a un petit lit de camp sur lequel il faut dormir de profil pour ne pas tomber."
Je vais dans la cuisine pour préparer une petite collation. Deux grands verrres de Fanta et des bonnes tartines de moutardes. C'était ce que je prenais tous les jours pour le goûter. Puis je retourne dans le salon avec le plateau.
"Si tu insiste vraiment pour mériter d'être logé (et c'est une attitude que je respecte), tu peux toujours faire un peu de ménage, faire des courses et cuisiner les soirs où je rentre de la caserne. D'ailleurs, en parlant de cuisine, si la voisine Madame Hudson te propose de venir prendre le thé chez elle, trouve un prétexte pour refuser. C'est pas du thé qu'elle met dans ses tasses, c'est des échantillons de marécage !"
C'était cool qu'il se propose de bosser pour que je le loge. Ca me permettait de me dire que je ne l'hébergeais pas uniquement par charité.
"Et non ! T'es pas encore gâteuse ma vieille !" me dis-je.

en prennant une bouchée de ma tartine à la moutarde je regarde le lit queen qui me dévisageait du coin de l'oeil.

-Tu es sur que tu as pas besoin du lit parce que un lit queen c'est vraiment grand et je suis sur que si je trouve un moyen de pas trop prendre de place tu vas pouvoir dormir toi aussi dans le lit, en plus il est à toi le lit et je me sentirais mal d'occuper le lit de quelqu'un.

C'est déjà pamal de coucher sous un toit , mais s'il faut en plus que j'occupe le lit queen c'est trop généreux de sa part. Une chance que je dois faire le ménage sinon je serais vraiment profiteur de la situation.

- Au fait, j'aimerais bien savoir quel sont les soirs où tu rentre de la caserne pour que le souper soit déjà prêt quand tu arriveras. qu'est-ce que tu préfère comme plat je vais faire mon possible pour te les préparer comme tu les aimes.
je finis de manger ma tartine à la moutarde et je commence un peu a boire du fanta j'en avais jamais bu avant, je fut surpris du goût mais c'était vraiment bon.

- Est-ce que tu saurais par hasard où est l'épicerie, parce que si je vais chercher des chose à manger je suis sûr de me perdre pendant facilement deux ou trois bonne heures et je ne veux pas me perdre encore. Je deteste me perdre.

Je lève les yeux au ciel, c'est pas possible un type aussi têtu !
"T'en fais pas pour le lit, j'suis dans l'armée, j'suis sensée être capable de dormir n'importe-où, même par terre dans la gadoue."
J'avale ma tartine de moutarde (à l'ancienne, ma préférée) et bois un verre.
"Les draps d'un lit deviennent raides quand personne ne dort dedans pendant un moment. Et comme je ne suis pas souvent là ça risque d'arriver si tu dors sur le lit de camp. Et puis un si beau lit ce serait dommage de ne pas en profiter, non ?"
Je sentais qu'on allait passer la nuit sur ce problème de lit.
"Quant à le partager, ça n'ira pas. Je ronfle et quand je fais des cauchemards je donne des coups. Dormir à côté de moi serait à tes risques et périls."
Quand il Jonhathan eut aussi fini son verre, je pris le tout sur le plateau et allai le déposer en cuisine.
"Les soirs où je rentrerais, je téléphonerais. Et pour les plats, fais ce qui te chante, je suis habituée aux surprises. Bah oui ! Quand on ouvre une ration de combat on ne sait jamais ce qu'on va trouver. C'est comme les oeufs Kinder ! Pour l'épicerie, il y a un épicier très sympa au bout de la rue, Abdel, il s'appelle. Il est ouvert jusqu'à 22 heures et si tu lui dis que tu viens de ma part il te fera une remise. Enfin bon, de toutes façons, c'est moi qui paie. Je suppose que tu n'as pas d'emploi."

Après s'être acharné sur la question du lit queen j'avais pas vraiment le choix après tout se qu'elle me disait sur elle même si ça me derangais pas. Je suis capable d'encaisser des coups ce n'étais pas un problème mais si je ne voulais pas passer le reste de la soirée à débattre de cette histoire je n'avais que le choix d'accepter.

-Bon c'est d'accord je vais prendre le lit queen, après tout je pense que je n'ai pas vraiment le choix non plus. Tu as misé juste je n'ai pas d'emploi et je pense que ça va être tout un défi de m en trouver un si je n'arrive pas à cacher mes ailes. Je te promet par contre que je vais travailler très dur pour que l'appartement soit propre. Dommage que tu n'ai pas de plat favoris je te l'aurais préparé.

je me déplace un peu en direction du lit queen pour le voir de plus près il est vraiment gigantesque je peux bien croire que mes ailes prennent beaucoup de places mais il y a encore beaucoup d'espace

-feck la tu changera pas d'avis tu es sûre de toi parc e que ton lit est énorme et tu ne me dérange pas du tout tu aurais du voir mon frère quand il était petit ahahahah

je voudrais tellement savoir se qu'elle pense de moi en se moment je sais qu 'on vien tout juste de se rencontrer mais elle as quelque chose que les autres non pas

Je souris. J'aimais être obéie. Et puis cet ordre ne devrait pas être difficile à suivre. Il regardait le lit queen avec un air abasourdi. Ce lit était ce qu'il y avait de plus cher dans ma piaule. J'avais beau être une militaire qui devait être prête à dormir par terre dans la boue, j'adorais le confort. Mais ma mère m'avait enseigné un soin particulier des invités. Et puis c'était rare que j'amène quelqu'un à la maison.
"Si tu insiste, j'adore le cassoulet toulousain, j'espère que tu sais le préparer, sinon il y a toujours du cassoulet en conserve. En ce qui concerne le boulot, tu pourrais peut-être t'engager dans l'armée. Je pourrais faire en sorte que tu sois dans ma section. Tu en chierais des rondelles de carottes, mais tu auras la possibilité de cacher tes ailes. J'ai beaucoup d'influence à la caserne."
Je souris en m'imaginant lui donner des ordres à longueur de journée. Finalement, il n'avait pas le physique de l'emploi.
"Ou alors tu pourrais demander à l'épicier de te confier des petits boulots. Ou puisque tu vis la nuit tu pourrais réussir à te faire embaucher comme veilleur de nuit dans une boîte quelconque. Mais bon, si tu ne trouves pas de boulot je ne vais pas te jeter dehors. Mais je pense que tu n'as pas envie de faire le personnel de maison toute ta vie."

Parfait, maintenant que je sais se qu'elle aime il me reste juste a savoir comment bien préparer le cassoulet toulousain ça devrais pas être trop dur, j'ai juste à trouver un livre de recette qui m'explique comment le faire. Demain je vais aller risquer ma vie en sortant le jour et aller à l'épicerie pour aller chercher tout se qu'il faut pour faire un cassoulet toulousain. Je suis sur que Monique va être heureuse parce que je vais avoir préparé sont plat préféré.

-Bon j'aimerais savoir a quel heure est-ce que vous vous levez parce qu'il est déjà tard et je ne voudrais pas vous reveiller demain si vous dormez encore. Ah et au fait, est-ce que vous aller à la caserne demain??? Question comme ça par curiosité .

Je défais la couverture pour me préparer à me coucher le lit au touché est moelleux je sent que je vais bien dormir se soir

- Au fait je me demandais si ça ne vous dérange pas que je me mette à l'aise pour dormir ??? Parce que je dors généralement nue et je me demandais si ça vous posais un problème. Si ça te pose un problème je n'ai qu'à dormir habiller mais je ne vais pas vraiment me sentir à l'aise.

La je me demande si je n'y ai pas été un peu fort après tout je ne suis pas chez moi et je ne voudrias brusquer l'hôte de la maison , mais d' un autre côté c'est tellement désagréable de dormir avec des vêtements je déteste ça au plus haut point.

Je fais une moue en réfléchissant à la question.
"Ma foi, met-toi à l'aise. Mais garde tout de même un caleçon. On ne sait jamais quand on peut être poussé à s'enfuir au milieu de la nuit quand on est hybride. Si un voisin me dénonce (c'est pas près d'arriver maius on sait jamais) et que les flics enfonçent la porte tu risque d'avoir la honte en prenant la fuite à poil."
Je reste un moment impassible, puis éclate de rire en l'imaginant fuir dans les rues, les mains plaquées sur l'entrejambe.
"Autrement, je dois aller remettre au pas les recrues qui m'ont complètement foiré l'entraînement de parachutisme. Mais je crois que je vais faire une petite sieste avant d'y retourner. Histoire de prendre assez de force pour leur bousiller les tympans et pour ne pas te lâcher trop tôt dans la cage aux fauves. Je crois que je vais partir à l'aube, alors si tu as une question au milieu de la nuit n'hésite pas à me la poser, à condition que tu arrives à me réveiller. Je suis capable de ne dormir que d'un oeil, mais quand je suis dans un endroit sûr il faudrait de la dynamite pour me tirer de mes rêves. Pas d'autres questions pour le moment ? Non ? Alors rompez !"
Sur ce, j'allai poser le plateau à la cuisine et entrepris de me déshabiller. Je n'avais pas peur de me montrer en sous-vêtements à quelqu'un que je conaissais à peine. Dans l'armée, la proximuité était extrême. Pendant les manoeuvres j'étais souvent obligée de me laver dans un étang devant mes hommes et face à mes poils et à ma queue, les seins étaient le dernier de mes soucis. Or, ici je n'avais même pas à cacher mes attributs bestiaux.

Elle n'a pas tord et je la comprend de rire de ma gueule, après tout, je ne me verrais pas non plus courir à poil en train d'échapper à des policiers la situation serais plutôt... gênante surtout que je ne saurais pas quoi faire si ça arrive

Je tourne le dos à Monique quelques instant le temps de me dévêtir presque complètement mes ailes n'étaient pas trop encombrantes. J'étais content d'avoirs des ailes malgré tout, c'était un des rêves les plus fou de l'homme ; arriver à voler sans avoir besoin d'une machine. Le temps de me retourner en caleçon, Monique était en train de se déshabiller devant moi, comme si je n'existais pas ou comme si j'étais un objet dans la maison.


Finalement j'ai bien fait de garder mon caleçon. Elle est tellement belle, je me demande bien pourquoi elle fait ça. Je me sent rougir juste à la regarder si elle me regarde je suis fait qu'est-ce que je vais faire ... qu'est-ce que je vais dire ..... Ah malaise je suis sur que je suis rouge comme une tomate en se moment.

je cache mes caleçons du mieux que je peux avec mes mains tout en ayant le visage rouge comme une tomate

je..je..jej.ej.... désolé mais .... j'ai beaucoup ...... beaucoup de difficulté ... à me concentrer

Dès que je réussi à sortir ses mots de ma bouche je me retourne côter opposé d'où elle se déshabillais et je m'assis par terre mes ailes m'entourant et mes jambes encerclées par mes bras.

Et merde je viens de faire une bourde j'aurais pas dû dire ça je sent que je vais me faire frapper ou peut-être pire juste à cause que je n'arrive pas à dire quelque chose de sensé après tout c'est la première fois que je vois une fille nue devant moi en chair et en os.

Une fois en sous-vêtements, je reportai mon attention sur mon invité. Ayant toujours eu une terrible répulsion pour la lingerie fine, je mettais des boxers d'homme et des soutients-gorge sans dentelle.
"Qu'est-ce qu'il y a ? lui demandai-je. T'es tout rouge. C'est tout de même pas une allergie ?"
Je regarde autour de nous ce qui pourrait bien lui causer une allergie, mais je ne vois pas. La moquette ? Non ! La moutarde ? Non ! Les poils de loup ? Non ! Mais alors c'est quoi ? Minute ! Est-ce que ce ne serait pas...
Il est recroquevillé dos à moi et ses ailes forment une sorte de paravent autour de lui. Je contourne l'obstacle et le regarde droit dans les yeux. C'est alors que je surprends son regard gêné et que je comprend. Il est allergique aux femmes ! Pour être sûre, je me mets juste devant lui, la poitrine en évidence. Il détourne le regard. Cette fois c'est sûr: ce type n'a jamais vu une femme nue de sa vie. Il suffit de voir la tronche qu'il tire devant une femme en sous-vêtement. Au moins, comme ça je n'aurais pas peur qu'il vienne me mater pendant la nuit. Je souris et pensai tout de même à lui jouer un tour.
"Bon ben bonne nuit." dis-je en allant me coucher sur le canapé, échafaudant déjà mon plan.

J'étais encore là assis sur le sol froid de l'appartement en trein de regarder le sens opposé à celui de Monique parce qu'elle devait être totallement nue à présent . Elle n'a vraiment pas de pudeur. J'entend alors quelqu'un se déplacer derrière moi, surement Monique mais qu'est-ce qu'elle peut bien penser de moi. C'est à se moment que Monique arrive devant mon visage complètement nue.

"argh"


je me suis reculer d'au moins un metre en me cachant les yeux avec mon bras droit. Je sais que j'ai l'air d'un étrange d'agir de la sorte, mais je suis extrèmement gêné devant les femmes. Après avoir vu ma réaction elle fit comme si elle n'avait rien vu, me souhaita bonne nuit et alla se coucher sur le canapé dans le salon près de la chambre .


Après être sur que Monique soit aller se coucher, je me lève tranquillement et je me dirige vers le lit pour enfin me reposer j'avais eu une journée mouvementée et je ne savais pas trop quoi penser de Monique. Je déplis les couvertures pour mieux me détendre dans le lit queen.


Merde elle est trop belle pourquoi est-ce que je suis aussi gêné. Elle est tout le contraire de moi en fait , elle est super belle et n'est pas gênée du tout. Bon j'ai promis à Cem de ne plus être défaitiste, je devrais m'améliorer un peu plus dans se coin là.

J'attendis que Jonathan s'endorme pour mettre mon plan à exécution. Je m'habillai en vitesse et sortis silencieusement de l'appartement. Je descendis jusqu'au rez-de-chaussée et, avec ma clé, ouvris la réserve de l'immeuble où l'on entre posait les divers objets à la disposition des locataires. Dans l'obscurité je n'eus aucun problème, grace à ma vision nocturne, à contourner les barbecues sales et les vieux vélos. J'écartai quelques planches de surf et souris en voyant ce que j'étais venue chercher: la grosse pile de matelas. Je remontai mes manches et me mis au boulot. Je commençai ainsi à traîner ces matelas un par un jusque dans la petite cour de derrière. Alors que j'avais presque fini, madame Hudson (qui avait toujours des insomnies) surprit mon manège et vint me demander ce que je faisais.
-C'est pour faire une farce à mon petit ami. répondis-je.
-Ah ? Il est bien tard pour faire ça. Vous voulez du café ?
-Euh... Non ! Non merci ! Ca ira !
En fait, j'avais bien envie d'un petit café. Mais si j'avais accepté celui de madame Hudson, je n'aurais sûrment pas fermé l'oeil pendant une bonne semaine (et elle s'étonnait d'avoir des insomnies).
Je renvoyai madame Hudson chez elle et continuai le transport des matelas. Quand les matelas furent tous répartis en une énorme pyramide, je vérifai la façade. Tous les volets étaient fermés, tant mieux. Je montai les escaliers quatre à quatre en me retenant à grand-peine de rire. Je montai sur le toit, sortis mon portable et appellai le téléphone de l'appartement. Jonathan finit par répondre.
"Jonathan, viens vite sur le toit, j'ai quelque chose de très important à te dire. Grouille !"
Puis je raccrochai et vins me placer juste qu bord du toit pour l'attendre.

Je dormais depuis pas très longtemps quand, sans que je sache pourquoi, le telephone se mit a sonner et apres trois sonnerie je voyais bien que Monique n'allait pas répondre. Je me suis levé le plus vite possible, pour ne pas manqué l'appel téléphonique je me suis mis à courir dans l'appartement. Au tout dernier moment, je décroche le combiner téléphonique, mais je tombe à la renverse comme un boulet. Pas le temps de me plaindre que, déjà, j'entend la voix de Monique à l'autre bout du fils.

"Jonathan, viens vite sur le toit, j'ai quelque chose de très important à te dire. Grouille !"



Elle est sur le toit, mais qu'est-ce qu'elle fait là à cette heure là. Il est trois heure du matin, elle aurais pu attendre un peu je suis fatigué moi. Je sent que ça doit être important pour qu'elle me reveille alors que je venais à peine de trouver le sommeil.


-D'accord, j'arrive attend moi se sera pas long je fait se que je peux. Je devrais être là dans trois minutes gros max

je me relève péniblement me masse les genoux et je continue è courir pour ne pas faire attendre Monique. Je cherche partout mon pantalon et mes chaussettes, pas le temps de mettre mon manteau. Je referme la porte de l'appartement et je monte l'immeuble silencieusement je ne veut pas réveiller les autres occupants surtout que je me promène les ailes à l'air libre. Rendu sur le toit je regarde Monique d'un air étrange.

-Mais qu'est-ce qui se passe pourquoi me reveiller et me faire monter jusqu'au toit de l'immeuble ??? tu avais l'air pressée qu'est-ce qu'il y a d'urgent

-Mais qu'est-ce qui se passe pourquoi me reveiller et me faire monter jusqu'au toit de l'immeuble ??? tu avais l'air pressée qu'est-ce qu'il y a d'urgent
Je vis Jonathan arivéer en trombe et souris. Comme je l'avais prévu, il n'avait rien mis sur ses ailes, tant mieux.
"En fait, c'est assez particulier, approche."
Il avait l'air assez intimidé. Je lui fis signe de venir du bout de l'index. Il fut bentôt juste devant moi, au bord du vide. Il allait apprendre à se dérider un peu. Sans un mot, je l'empoignai par les épaules et, avec une prise de karaté, l'envoyai basculer par dessus-bord. J'avais tout prévu pour qu'il essaie ses ailes au moins une fois dans sa vie, ça lui ferait les pieds. Au pire, ses ailes étaient trop frippées par tant d'inactivité et il atterissait sans trop de mal sur les matelas. Ou bien au mieux ses ailes fonctionnaient et il se payait un peu de bon temps dans les airs. Tous les volets étants fermés, il ne risquait pas d'être vu par un des locataires. Et comme la cour était fermée, personne d'étranger à l'immeuble ne pourrait entrer.
Je me mis au bord et le regardai tomber.
"Volera...volera pas..."

Je n'ai même pas eu le temps de réagir, Monique m'avait pris par surprise. Je ne savais vraiment pas comment réagir à ça, alors je n'ai pas eu d'autre choix que de tomber. C'est à se moment précis que je me rendis compte que l'immeuble était vraiment très haut. C'est alors que tout se passa très vite mais j'ai cru que ce moment avait duré une éternité.

Mais pourquoi........ Pourquoi elle me fait ça, maintenant je vais mourir les yeux fixer vers le ciel et je n'aurai jamais connu l'amour.

C'est à se moment que mes yeux s'illuminèrent et en une fraction de seconde mes ailes étaient déployées et en train de battre de toute leurs forces pour rétablir l'équilibre de la chute. Après quelques minutes, j'arrivais enfin à être stable pendant mon vol, c'était à se moment que j'ai remarquer les matelas. Ils n'étaient plus qu'à quelques centimètres de ma personne.

j’ai vraiment été chanceux d'avoir appris à voler aussi vite et tout ça je le dois à Monique une chance qu'elle est prévoyante. Elle avait même prévu un scénario au cas où je ne réussirais pas à voler.

Je commence à faire quelques tours dans es airs en m'amusant, je peux pas croire que j'arrive enfin à voler, le vent dans les cheveux, la douce brise qui caresse ma peau. C'était comme si j'étais prédestiné à voler depuis mon enfance. Me sentant revigoré et plein de vie à nouveau, je retourne sur le toit pour parler à Monique de se qu'elle avait fait pour moi.

-Monique je vais t'avouer que je t'aime beaucoup, j'apprécie énormément tout se que tu as fait pour moi. Tu ne peux pas savoir à quel point ça me réjoui de pouvoir voler. Je suis tellement content de t'avoir croiser tu ne peux pas savoir comment.

Je m'approche tranquillement d'elle et je la serre contre moi

Pendant un moment, j'avais été un peu sceptique en voyant Jonathan tomber comme une pierre. Et puis soudain, ses ailes se déployèrent d'un seul coup et il s'éleva dans les airs. Je souris el le voyant faire des loopings. J'avais eu raison. En même temps, le temps qu'il avait passé dans la peur de s'écraser comme un fruit trop mûr lui avait servi de leçon pour le coup de l'allergie aux femmes. Je le vis tranquillement regargner le toit et se poser tout en douceur. Il souriait aussi, apparement il y avait pris beaucoup de plaisir. Je pense quez ça a fait un bien inimaginable à son corps comme à son esprit.
"Monique je vais t'avouer que je t'aime beaucoup, j'apprécie énormément tout se que tu as fait pour moi. Tu ne peux pas savoir à quel point ça me réjouit de pouvoir voler. Je suis tellement content de t'avoir croisé tu ne peux pas savoir comment."
Je suis fière. De moi, parce que les compliments m'ont toujours fait plaisir. Et de lui, pour s'être décoincé. Je le sens moins renfermé qu'au début.
Il a l'air si heureux qu'il ne résiste pas à l'envie de m'étreindre dans ses bras puissants. C'est flatteur, mais les scènes d'attendrissement m'ont toujours fait horreur.
"Euh.. Oui, bon... Pas la peine d'en faire toute une montagne. dis-je en me dégageant sans brutalité. Ne nous ramollissons pas."
Gentille peut-être, mais pas encore gâteuse. Dans le fond, je serais toujours la peau de vache de sergent-chef Leclerc.

je me sens si bien maintenant, je comprends pourquoi j'ai des ailes. Et puis pourquoi je ne comprend pas pourquoi je m'en privais jusqu'à aujourd'hui après tout je n'ai qu'une vie è vivre et je ne vois pas qu'est-ce qui pourrais m'arriver de pire. Je n'ai qu'à faire attention quand je les utilisent.

Je me fais reculer doucement par Monique qui a l'air de ne pas vraiment apprécier l'affection que je lui portais. Je reste alors à ses côtés me sentant un peu mal de ne pas avoir su contrôler mes émotions.

il faut croire qu'elle n'aime vraiment pas se faire coller. C’est pas grave après tout elle est dans l’armée depuis longtemps, je comprend qu’elle ne soit pas habituée à se genre d’affection.

-Dit-moi Monique veux tu venir faire un tour dehors avec moi, on pourrais aller se promener. Je suis tellement excité que je n'arrive même plus à trouver le sommeil. En plus, je suis sur que tu ne dois pas avoir besoin de beaucoup de sommeil pour rester éveiller longtemps parce que je ne t'ai pas vu dormir et pourtant tu as l'air en pleine forme.

Je la regarde tranquillement, je déplies mes ailes au maximum juste pour m'amuser. Je ne tiens plus en place, j'ai beaucoup de difficulté à me contenir de ne pas recommencer à voler. Je suis sur que ça se voit sur mon visage parce que je vois Monique sourire.

Je lève les yeux au ciel. Et dire que jusque-là il avait peur de se lancer.
"Ma foi... Pourqoi pas. Mais mets ton manteau, parce que si j'ai réussi à créer un espace clos pour que tu puisse voler, je doute d'être capable de faire la même chose dehors."
Je regardai ma montre, il était déjà deux heures du matin. Personellement, je voyais mal l'intérêt de me coucher maintenant pour me réveiller dans quatre heures. De toutes façons, j'étais déjà en uniforme. Dès qu'il serait l'heure je n'aurais qu'à sauter dans ma voiture et foncer jusqu'à la caserne.
"D'accord, on y va, mais pas longtemps. Je connais un bar sympa. Mais d'abord, ce serait bien que tu m'aides à ranger les matelas."
Nous descendîmes alors dans la cour, pour ramasser la pyramide que j'avais érigée pour lui éviter de se casser la figure. Il y en avait su sacré tas, mais en nous y mettant de bon coeur nous eûmes vite fini. par chance, madame Hudson ne se repointa pas et je ne fus pas obligée de goûter à son thé. Mais il fallait tout de même se méfier. Maintenant qu'elle croyait que j'avais un petit ami, elle serait bien fichue de venir nous offrir de ses biscuits comme des pierres dans une boîte avec un ruban rose. La plupart du temps elle pensait bien faire, mais il faudrait bien qu'un jour je me décide à lui offir un livre de cuisine.

Après avoir rangé tous les matelas à leurs places, je remets mon manteau et je me dirige à quelques pas de Monique pour qu'on puisse enfin se parler convenablement. Elle avait eu raison de me faire passer se petit test, mais une chance qu'il y avait des matelas parce que j'ai eu la plus grande peur de toute ma vie. Rendu tout près d'elle je regarde un peu partout dans les airs pour entre apercevoir le soleil qui se lève tout doucement et du même coup ma tête commence a me tourmenter avec une douleur aigue. J'avais complètement oublié l'effet du soleil sur moi, je pense bien que je vais avoir un peu plus de difficulté à m'amuser cette fois ci.

Je mets ma main droite sur mon front essayant de cacher un peu de soleil et atténuer la douleur mais en vain il n'y a pas grande chose que je puisse faire puisque le soleil ne cesse d'augmenter d'intensité à chaque minute que l'on s'approche du matin. Bientôt les coqs dans les fermes vont se mettre à chanter et tout le bon peuple va se mettre à marcher dans les rues de la ville pendant que je vais devoir essayer de me cacher en plus de supporter ma migraine

Un jour il va falloir que je pense à changer mon horloge biologique pour dormir le jour et sortir la nuit ça m'éviterais beaucoup d'ennuis et je préfèrerais sûrement ça

"Monique, qu'est-ce que tu voudrais que l'on fasse maintenant? "

Toujours la main sur le visage, je me demande bien ce qu'elle doit pensée surtout que je dois avoir l air de souffrir

"Monique, qu'est-ce que tu voudrais que l'on fasse maintenant? "
Je le regarde. Il n'a pas l'air d'aimer beaucoup la lumière du soleil, sans doute à cause de sa partie chauve-souris.
"Ben, y'a un bar sympa près des Halles. Le patron est assez cool. On peut aller y prendre un pot si tu veux. Mais pas longtemps, parce que je vais bientôt devoir retourner à la caserne."
je restai un moment silencieuse.
"T'as mal aux yeux ? C'est rai que les chauves-souris sont des animaux nocturnes. Tu dvrais mettre des lunettes de soleil. Tiens, bah d'ailleurs ça me fait penser qu'il faut surtout pas que j'oublie les miennes."
Joignant le geste à la parole, je pioche la paire de verres teintés dans la poche de mon treillis et les mets sur mon nez pour cacher mes yeux de loup. Je ne pouvais plus me permettre de sortir sans. La nuit, à la limite, on pouvait ne pas voir la couleur de mes yeux du premier coup, mais quand on regardait bien il était impossible de ne pas remarquer que ce n'était pas normal.
"On y va ?"

Elle avait raison il faudrait bien que j investisse dans une paire de lunettes de soleil prochainement si je voudrais bien minimiser les dommages du à mon mal de tête. J'avoues aussi que je voudrais bien aller dans un endroit sombre comme dans un bar, mais le problème c'est le bruit j'espère seulement que le bar ne seras pas trop fréquenté sinon je ne donne pas cher de ma peau. La musique trop forte va finir par me tuer.

-OK je veux bien te suivre aller prendre une bière à ton bar mais je te préviens je risque de sortir à l'extérieur si les bruits sont trop forts pour mes oreilles. Tu peux ouvrir la marche je te suit de près.

Je lui sourie comme je le fais à l'habitude toujours un sourire gentil sans aucun vice et puis nous partons dans la direction du bar. Marchant tranquillement je me mets à penser à toutes sortes de choses.

je me demande bien qu'est-ce qu'elle pense de moi à l'instant. C'est vrais qu'on est deux hybrides et qu'on a vécu des choses très différentes mais je me demande s'il elle m'aime comme moi je l'aime. Pourquoi suis-je aussi gêné de lui demander ? C'est injuste, d'autres personnes à ma place n'auraient pas de problème à lui demander alors pourquoi moi ?

Nous marchons une dizaine de minutes environ avant d'arriver devant le fameux bar sympa dont elle me parlait. L'aspect extérieur était très stylisé et avait l'air accueillant. J'ai laisser passé Monique en premier après tout c'est elle qui connais l'endroit et pas moi. Seulement deux secondes après avoir rentré dans le bar je fus surpris de voir que l'atmosphère était étrangement calme pour un bar normal.

J'entrai dans le bar, suivie de Jonathan. Tout le monde se tourna vers moi et des sourires apparurent. Le patron leva sa grosse tête rousse du percolateur qu'il était encore en train de réparer et son gros visage rougeaud se fendit d'un large sourire.
-Tiens ! Salut, ma louve ! Comment ça va ?
-Salut Scott ! Ouais, ça va.
-C'est qui ce type ? demanda-t-il en désignant Jonathan du bout de sa clé anglaise. Tu t'es enfin décidée à te trouver un prince charmant ?
-T'es con ! C'est mon colocataire. Jonathan qu'y s'appelle.
-Et c'est aussi un... ?
-Oui, t'inquiète ! C'est justement pour ça qu'il habite chez moi. Il vient du Québec et il était complétement paumé. Bon, pour moi ce sera un coca.
-Attends, je vais en chercher dans la réserve, il sera un peu tiède mais... Tu pourras rajouter des glaçons, ce sera quand même bon.
Scott sortit de derrière le comptoir et se dirigea vers la réserve. Quand il passa devant tout le monde, on put voir qu'il portait un kilt.
"Ici c'est un endroit sûr. dit Monique à Jonathan. Scott est fiable, son bar est réservé aux hybrides. C'est un écossais pure souche et justement, en Ecosse les hybrides ne sont pas persécutés. C'est un type bien, il devrait y en avoir plus, des comme lui. Alors qu'est-èce que tu veux boire ?"