CARPE DIEM [ouvert a tous!! venez nombreux ( minimun 2 pers)

-Ah ! Quel plaisir, de pouvoir se prélasser dans l’herbe, au soleil ! YAaa ! J’adore vraiment ça.

Me voici donc en plein milieu du Champ de Mars, à me reposer. J’avais tout prévu pour la journée entière. Réveil a midi, a bah oui ! Enfin il faut dire aussi que je suis souvent dehors jusqu'à 8h00 du matin, avec mes tendances insomniaque, j’essaye de profiter au max de ce temps. Donc réveil a midi. Puis je me prévois un magnifique petit pique nique. On est en été, il fait bien 25°C à l’ombre. Je suis allongé sur un grand drap, où j’ai disposé tout mon corps, mais aussi la nourriture et la bière. Même seul, je prend plaisir a cela. Cela fait bien trois heures que je suis la a rien faire, a écouter ma musique, profitant de ce soleil, qui réchauffe mon sang froid.

15h00, hmmm ! Encore un peu et je commence a grignoter quelque chose, et a sortir une bonne bière bien fraîche. Ah oui quand je dit préparer, c’est vraiment le top. La glacière, le drap, plein de nourritures de toutes sortes, et plein d’autres choses. Et tout cela pour moi ! Haha !

Je sens une petite brise passer sur mon torse nu. Quelle exquise sensation, il a pas a dire, j’espère que le Paradis ressemble a un grand Champs de Mars ensoleillé.

Il y a pas mal de monde qui font comme moi a cette heure si, je trouve ça sympa, je pense que je pourrais y rester jusqu'à tard le soir.
Je me relève tranquillement et je m’étire avec une lenteur inhumaine, ce qui me procure énormément de plaisirs. Je prends mon plaisir, même pour des choses simple de la vie.

Mes lunettes sont sur mon nez, car j’avais décidé de ne pas mettre de lentilles. Trop la flemme de bouger mon cul jusque dans la salle de bain, mettre le produit pour mes yeux et y poser ces saloperies ! Espérons que cela ne me cause pas d’ennuis.

Je sors une bonne bière, toute fraîche ! Et je la vide d’un trait ! Sans même avoir le temps de respirer…
Puis je me rallonge, toujours les écouteurs sur les oreilles, pise mes lunettes de soleil a coté de moi et ferme les yeux, profitant encore plus du soleil.
Le soleil de ne fait pas bronzer du tout, mais il me procure un bien être indispensable, il me réchauffe.
Quelque mots sorte de ma bouche.

- J’n’aime pas l’hiver, ça manque de soleil, même si c’est amusant, ça manque quand même de soleil…

Il fait beau, il fait chaud, et une fois n'est pas coutume, je suis sortie prendre l'air. C'est les vacances, je suis admise en quatrième année de médecine, tout va bien. J'en profite pour me plonger dans mes activités favorites. A savoir me poser des questions et chercher les réponses. Sur un peu tout les sujets. Je viens de terminer une série de recherches sur l'alignement des planètes et son influence sur les marées. Avant ça, il y avait eu une biographie d'Isaac Asimov et l'histoire de la dinde dans la cuisine.

Je n'ai pas encore décidé du prochain sujet des mes éternelles interrogations. Peut-être les hybrides. A force de regarder les infos télé et de lire les journaux, je me pose de plus en plus de questions à leur sujet. Pas un jour ne passe sans entendre parler d'une disparition étrange, de la découverte d'un corps vidé de son sang ou d'un nouvel hybride persécuté, quand ce n'est pas les trois à la fois. ça fait commme un bruit de fond dans mon esprit. J'ai du mal à comprendre pourquoi ils sont rejetés. Ils sont différents, et alors? Moi, ce qui m'intéresse, c'est de comprendre, de savoir. J'ai toujours un comment ou un pourquoi à l'esprit.

Mais pour l'instant, mon sujet de préoccupation, c'est l'écran de mon ordinateur. Et oui, comme d'habitude, je l'ai pris avec moi!
Je me suis installée sur la pelouse du Champ de Mars pour profiter du soleil. Je ne suis pas la seule à avoir eu cette idée, il y a foule. Pour une fois, ça ne me dérange pas. De toute manière, quand j'écris, j'oublie le monde extérieur.
Mes doigts courent sur le clavier. J'écris. De l'héroïc fantasy. Je n'écris que ça. Cette fois, c'est l'histoire d'une fille qui se transforme en louve.

"Les yeux réduits à de minces fentes luisantes de haine, les lèvres retroussées dévoilant des canines impressionantes même sous forme humaine, Cardalba fixait l'homme du regard. Un grondement continu sortait de sa gorge à destination de son tortionnaire, le mettant au défi d'approcher davantage. Seth Ulrich la regardait en souriant, ses yeux rouges et son visage d'ange exprimant son triomphe. Enfin, il..."

Biiiiiiiip. Zut, batterie faible. J'enregistre rapidement et referme l'ordinateur en soupirant avant de le ranger. Je vais devoir rentrer chez moi pour le mettre à recharger. Pour une fois que j'étais inspirée! Je soupire une nouvelle fois et me lève pour partir.

Je commence à marcher sans vraiment faire attention à ce qu'il se passe sous mes pieds. Et ce qui devait arriver arriva. Je trébuche sur une motte de terre et m'étale sur le sol.
Attendez. Depuis quand le sol respire-t-il? Je rouvre les yeux pour découvrir que je suis tombée sur un jeune homme allongé dans l'herbe. Je rougis illico presto et commence à me relever en bredouillant des excuses quand mon regard plonge dans le sien. Et là, je me fige. Des yeux vert jaune. Une pupille verticale. En aucun cas ces yeux-là ne peuvent être humains.
Pétrifiée, hypnotisée, j'en oublie de me relever. J'en oublie même mon habituelle timidité. Je suis comme prisonnière de cet étrange regard, et malgré le signal d'alarme qui retentit dans ma tête, je ne peux pas bouger.

Je m’en allais pour sombrer dans un petit sommeil répéteur. Pour moi tout était parfait, si parfait que…..

- Ah ! Aie aie aie…Mais qu’est ce que….

Une inconnue m’a fait du rentre dedans. Mais j’aurais du me taire moi, en parlant de perfection ! C’était obligé que cela ne puisse durer. Toujours allongé, je réalise peu a peu ce qui vient de m’arriver, en ouvrant les yeux et en me redressant, tout en essayant de respirer. Cette inconnue, qui a trébuché sur moi, se vautrant de toute sa masse sur mon petit corps chétif, est la planté devant moi à me regarder bêtement sans bouger. On peut dire qu’il y a de quoi être quelque peu énervé. Surtout ne bouge pas toi, et évite de me regarder comme ça.
Elle bredouille quelques mots, ce doit sûrement être des excuses, mais je ne vois pas en quoi cela va réparer ma journée qui était si bien partie.

- Vous devriez faire plus attention où vous mettez les pieds mademoiselle…Si vous pouviez aussi éviter de me regarder comme ça, mais si vous voulez je vous offre une photo de moi.

Sur le coup, j’en avais complètement oublié que mes lunettes n’étaient plus sur le bout de mon nez. Oh M**** ! Ce fut a moi d’être un peu embarrassé. Je regarde le sol a droite et a gauche dans l’espoir de trouver ces maudites lunettes. J’en étais sur, la journée parfaite n’existe pas. Ce n’est pas possible. Mais C*** je fais moi aussi, flemmard comme je suis, je n’ai pas voulut mettre ces foutu lentilles, alors que cela prend a peine 2 minutes.

Bon je fais quoi moi maintenant ? Je cherche vite fait….Ah oui mes lentilles.

- Ah ! Oui je comprends pourquoi vous me regardez comme ça. Ce sont sûrement mes nouvelles lentilles non ? Elles sont belle non ?

Je lui fit un jolie sourire, en évitant d’ouvrir trop grand la bouche pour mes nombreuses dents du fond et mes aussi que la majeur partie de mes dents sont a tendance pointue.
Je replacais rapidement mes lunettes sur le nez

Toujours étalée sur le jeune homme, ne pouvant détacher mon regard du sien, je ne fais aucun mouvement pour me relever quand une voix me tire de ma simili-transe.

- Ah ! Aie aie aie…Mais qu’est ce que… Vous devriez faire plus attention où vous mettez les pieds mademoiselle… Si vous pouviez aussi éviter de me regarder comme ça, mais si vous voulez je vous offre une photo de moi.

- Hein que quoi?

Je reprends plus ou moins conscience de la situation et je rougis. Je suis allongée sur un inconnu au beau milieu du champ de Mars! Mon regard fixe l'a apparemment mis mal à l'aise, car il semble d'un coup aussi affolé que moi. Il tâtonne à côté de lui, je me demande ce qu'il cherche.

Je me redresse et me retrouve à genoux dans l'herbe, juste devant lui. Mille questions se bousculent dans ma tête. Qui est-il? Est-ce un hybride? Hybride de quel animal, alors? Comment ses yeux sont-ils devenus comme ça? Est-il né avec?
Une nouvelle fois, sa voix me sort de mes pensées.

- Ah ! Oui je comprends pourquoi vous me regardez comme ça. Ce sont sûrement mes nouvelles lentilles non ? Elles sont belles non ?

Je fronce les sourcils. Des lentilles de contact? Et il pense que je vais croire ce gros mensonge? Pas après l'air affolé qu'il a eu quand il s'est aperçu que je le regardai dans les yeux. Il me sourit en replaçant ses lunettes sur son nez. Je rougis. Je n'ai pas l'habitude que les garçons me sourient. Mais ça me conforte dans ma conviction qu'il veut me faire oublier ses yeux.

ça se comprend, remarque, quand on voit la réaction de certaines personnes face à l'annonce de la découverte d'un nouvel hybride. On les regarde comme des monstres, des animaux de foires, des spécimens de laboratoire. On en oublie qu'ils sont humains!

C'est d'ailleurs une chose qui a beaucoup fait rire mes "camarades", à une époque. Je me suis toujours posée pas mal de questions sur les hybrides, et je perdais ma timidité maladive dès qu'il en était question. Il suffisait qu'il en soit fait mention pour que je me mette en mode chasse aux informations et que je pose toutes les questions qui me passaient par la tête. Dans ces moments-là, les autres étudants semblaient remarqué mon existence, et tous les regards se tournaient vers moi. Je rougissais toujours, mais ne cessait pas mes interrogations. Au début, je sais qu'ils ont pensé que j'étais une hybride, ça ne m'a jamais dérangé. Finalement, ils ont tourné ça en plaisanterie. Même les profs se moquaient de moi! Mais ma curiosité légendaire m'a poussé à continuer.
Un jour, quelqu'un m'a accusé de ne les considérer que comme des sujets d'expérimentation, des bêtes curieuses. J'ai vu rouge et j'ai répondu que bien évidemment ils étaient avant tout humains, mais que si c'était évident pour quelqu'un ayant l'esprit ouvert, ça ne l'était pas pour la majorité de la population. Et que peut-être si on parvenait à trouver une explication et à faire comprendre aux gens que être hybride, c'était comme être brun ou blond, de groupe sanguin A ou B, ils finiraient par arrêter de les considérer comme des monstres! Et que pour ça, il falait commencer par comprendre pourquoi certaines personnes étaient hybrides et que la seule solution que je connaissais pour répondre à cette question, c'était de m'y intéresser, de chercher des informations et donc de poser d'autres questions.

Après cet éclat en deuxième année, je n'ai plus posé de questions en amphi. Les autres m'ont regardé bizarrement pendant un temps, puis ont fini par oublier à nouveau mon existence, ce qui je dois dire m'arrangeai beaucoup.
Depuis, mes interogations je les garde pour moi. Malheureusement, je n'ai trouvé aucune réponse satisfaisante.

Tout ça pour dire que je comprends la réaction du garçon en face de moi. Alors si ça peut lui faire plaisir que j'accepte qon explication... Je souris timidement.

- Ah ok, oui, c'est sympa. Désolée de ma réaction, ça surprend.

Je rougis. Je suis toujours très proche de lui. Je détourne le regard.

- Désolée aussi de t'être tombée dessus. Mon ordi m'a lâchée au milieu d'une phrase et j'essayai de ne pas l'oublier. J'étais un peu dans la lune.

Je parle vite, presque à voix basse. Mais pourquoi je raconte ça, moi? Il n'attend qu'une chose, que je m'en aille, pour pouvoir reprendre sa sieste. Et moi je blablate, contrairement à mon habitude! J'aurai mieux fait de me taire pour une fois!

Je commence à me relever, baraguouinant un dernier "désolée" qui se termine dans un gémissement. Une vague de douleur vient de remonter depuis ma cheville. Je retombe sur les fesses, étouffant un juron. Comment j'ai fait pour ne pas la sentir plus tôt? Je ne fais plus très attention au jeune homme à côté de moi. Je pose les mains sur ma cheville gauche en serrant les dents. ça fait mal. Je relève mon jean, retire ma basket et ma chaussette et palpe mon articulation douloureuse. Elle a doublé de volume et la cheville est brûlante. Je retiens un nouveau gémissement de douleur. Entorse. Et une bonne. Quelle idiote! ça m'apprendra à regarder où je mets les pieds! Comment je vais faire pour rentrer? Je ne suis même pas sûre d'arriver à me lever! Mais bon, qui ne tente rien n'a rien.

Je remets ma basket, après avoir enlever le lacet. Je ne pourrai pas le renouer, inutile de tenter le diable en le laissant défait. Je range ma chaussette dans ma poche, pas la peine de la remettre, le temps d'arriver, il faudra la couper.
Prochaine étape, se lever. Je bascule sur mes genoux, prends appui sur ma jambe droite et me relève tant bien que mal. Je me penche pour ramasser la sacoche de l'ordinateur et manque retomber. Je teste ma cheville douloureuse. J'ai les larmes aux yeux, mais je peux marcher. J'ai complètement oublié le jeune homme, je me concentre pour boîtiller. Il faut que je rentre chez moi bander cette cheville.

Je regardait la place. Il n'y avait beaucoup de monde allongé sur le gazon.J'aurais eu du mal à trouver une place pour bronzer...si j'avais voulu m'installer. Il me fallut scruter l'endroit plusieurs minutes avant de repérer ma cible. C'était un homme chauve et ridiculement obèse qui rougissait au lieu de bronzer. C'était un avocat qui avait la charge d'une affaire sérieuse, et dont les concurrents m'avaient payé un prix d'or pour l'éliminer. Il y avait beaucoup de monde, c'est pourquoi j'avais prévu une mort discrète pour lui. Je mis encore une fois la main dans la poche intérieure de ma veste et souris en ressentant le contact froid de la seringue. Elle contenait un poison qui tuerait la cible en simulant une crise cardiaque et qui plus est indétéctable, extrait d'un venin de serpent. Je m'avançai entre les serviettes, réfléchissant à la façon dont j'allais faire l'njection. Soudain, je trébuchai sur une glacière que je n'avais pas vue et tombai sur son propriétaire qui hurla. Je me retrouvai alors comme une idiote allongée sur lui dans une pose incongrue, sous les yeux de tout le monde. La seringue était sortie de ma manche et s'était plantée dans le sol juste à côté de la tête du type. Je commence à flipper quand ma cible aussi lève les yeux vers moi. Pour déjouer tout soupçon, je fis une chose que je savais très bien faire mais que je détestais: je collai mes lèvres sur cette du type en dessous de moi et lui roulai un patin. La victime détourna les yeux et je pus lâcher le jeune homme avec un soupir de soulagement.

- Ah ok, oui, c'est sympa. Désolée de ma réaction, ça surprend.

Elle rougit puis détourne le regard, cela se sent qu’elle a du mal a gober mon mensonge, j’ai moi-même du mal a y croire, alors bon !

- Désolée aussi de t'être tombée dessus. Mon ordi m'a lâchée au milieu d'une phrase et j'essayai de ne pas l'oublier. J'étais un peu dans la lune.

Elle parle vite, et peu fort, ce qui fait que je dois me pencher vers elle pour être sur de bien entendre. Je m’étire, puis lui sort :

- Ce qui est fait est fait ! Oublions tout ceci. Et puis tu es si légère que je n’ai rien senti, enfin presque.

Je lui souris a nouveau, avant de me réa longer pour re-profiter du soleil sur mon visage. J’avais mis exprès un T-shirt noir, pour que le soleil le chauffe et que la chaleur reste. Ah ! Oui quelle douce sensation, sentir cette chaleur parcourir votre corps de haut en bas.
J’entendais ces petits mouvements, et je compris qu’elle tentait de partir, donc je me laissais sombrer a nouveau dans un petit somme.

Croyez moi, croyez moi pas !!!! Deux minutes plus tard la même scène se reproduit ! Sauf que la je ne sais pas ce qui m’est tombé dessus. C’est un poids ! C’est sûrement un monstre dit donc ! ou sinon cette personne se fou vraiment de moi. Le problème est que cette personne est étalé sur tout mon corps la ! Me couvrant du soleil. Il y avait autre chose, car je sentis quelque chose de froid me frôler et se planter dans le sol, limite contre ma joue.

- ENCONRE ! Mais qu’est ce qu…….

JE n’eu pas le temps ni d’ouvrir les yeux, par flemme, ni même finir ma phrase que des lèvres rentre en contacte avec la mienne. Tellement surpris pour réagir je laisse faire. J’entrouvre les yeux, et j’arrive a discerner des traits féminin, car elle est trop près pour savoir si elle est jolie ou pas, et a quoi elle ressemble.
Elle veut mettre la langue ! Nan mais oh ! Comme si j’étais une machine a patin ! Je me reprends

Je la repousse de toutes mes forces, ce qui fait qu’elle se retrouve sur le cul a 3 mètres de moi.
Je me relève d’un bon, regarde a qui j’ai affaire m’étire a nouveau, c’est le meilleur moyen de rester calme…

Elle n’avait rien d’exceptionnel cette fille vraiment rien, vous savez le genre de fille qui passe partout, que l’on regarde, mais qui nous fait pas le moindre effet, du moi a la vue de celle-ci. De longs cheveux châtains et une peau basanée. La ou j’aime moins, c’est qu’elle doit pas dépasser les 50 kilo, et sur moi je croyais qu’elle en faisait au moins le DOUBLE !

- Mais qu’est ce qui se passe dans ta foutu tête ? Une fois ça passe mais bon je commence à en avoir l’estomac retourné ! Ca vous arrive souvent de tomber sur les gens et de les emballer ?

Je soupirais, je sentais bien que quoi que je dise, elle s’en foutrait, donc a quoi bon gâcher sa salive ! Je m’apretais a lui dire de faire ses adieux et de dégager, quand je vis derrière elle, mon autre chère compagne, trébucher et boitiller. Arf ! Voila la meilleur, je vais devoir écourter mon repos moi. Je sais pas comment elle va pouvoir rentrer chez elle sinon…Je suis trop gentil moi c’est pas possible, cela me passera.
Je m’étire une dernière fois, comme a mon habitude, et c’est la que je vis ce qui tombait près de ma tête. Une seringue en verre, contenant un liquide assez bizarre…
Je prend la seringue, puis tourne la tête vers l’inconnu pour lui sourire, puis je la lâche, et l’écrasé avec mes magnifique Doc Martens 14 trous noir, en prenant soin que cela gicle pas !

A plus ! Haha ! Soit c’est une droguée, bah soit je sais pas ce qu’elle fou sur moi avec une seringue…
Je frotte le dessous de ma chaussure en essuyant bien dans l’herbe, et je regarde bien que la seringue soit en miette. Puis je me dirige en direction de l’abîmée…Pour lui porter secours.

- Attend, tu ne pourras rien comme ça, reviens ou je suis-je range mes affaires et je t’aide a rentrer chez toi, vu ton état, tu n’iras pas loin.

Je souris comme a mon habitude

- Encore une chose, cela ne sert a rien de refuser, j’insiste.

Je regardais tour à tour l'homme et la seringue écrabouillée avec du feu dans les yeux. Cet abruti venait de faire échouer un contrat à trois millions d'euros. Je fus traversée par une envie de meurtre gratuit, mais me forçai à la réfréner. Ma cible allait s'en aller d'ici quelques minutes, je n'avais pas le temps d'aller chercher une autre seringue et si je le tuais d'une balle dans la tête ou d'un coup de couteau j'allais attirer l'attention. Durant toute ma carrière, je n'avais jamais loupé un contrat. Et si je loupais un contrat aussi facile que celui-ci, ma réputation de tueuse numéro 1 de France allait en prendre un sacré coup. L'homme à qui je devais cette défaite s'en allait avec une fille qui boîtait. Quand il se retourna, je pris soin de mémoriser chaque centimètre carré de son visage, de sorte à pouvoir le retrouver si je n'arrivais pas à tuer ma victime à temps. Tant pis, j'allais suivre la cible et essayer de l'attirer dans une ruelle pour l'étrangler.

Je me concentre pour boîter quand j'entends une altercation derrière moi. Je me retourne pour voir le jeune homme de tout à l'heure en train d'enguirlander une jeune femme qui lui est apparemment tombée dessus. Décidément, ce n'est pas son jour! En plus elle a essayé de lui rouler une pelle! Y en a qui ont vraiment de drôles de méthodes de drague. Bon, d'accord, je ne suis pas très bien placée pour parler, je ne drague jamais. J'esquisse un sourire douloureux et reprends ma marche. Inutile de rester debout plus longtemps que nécessaire.

Je laisser dériver mon esprit, évitant de penser à la douleur qui remonte le long de ma jambe gauche. Cette fille devait être vraiment désespérée pour essayer d'embrasser un inconnu au milieu du Champ de Mars! Je ne comprends pas qu'on puisse en arriver là. A 21 ans, je n'ai jamais embrassé quelqu'un et pourtant je ne ressens pas de manque, ni le besoin d'en arriver à de telles extrêmités.
Je ne peux pas dire que ça ne m'intéresse pas. C'est plutôt que je n'intéresse personne. Je ne me mets pas en valeur, je ne me considère d'ailleurs pas comme jolie. Trop réservée, je n'attire pas le regard des garçons. En plus, je suis suffisamment fleur bleue pour espérer séduire et plaire par moi-même et pas seulement par une façade physique qui peut se révéler bien décevante une fois le masque du maquillage et des vêtements "arrangeants" tombé.
J'avoue que le fait que je ne sorte pas ne simplifie pas le problème. Mais je n'aime pas la foule, alors les boîtes de nuits... Très peu pour moi! Ajoutez à cela une timidité maladive et vous comprendrez pourquoi je suis une éternelle célibataire!

Tout en réfléchissant, je fais quand même attention à où je mets les pieds, histoire de ne pas retomber. Cela me demandant toute ma concentration, je sursaute quand on me prend le bras. Je me tourne vers la personne et reconnais le jeune homme sur lequel je suis tombée. Rien qu'à ce souvenir, je rougis à nouveau.

- Attend, tu ne pourras rien comme ça, reviens ou je suis-je range mes affaires et je t’aide a rentrer chez toi, vu ton état, tu n’iras pas loin.

Me raccompagner? Mais... Je n'ai rien demandé! Je peux me débrouiller seule!

- Encore une chose, cela ne sert a rien de refuser, j’insiste.

De toute manière, je n'ai pas eu le temps de protester. Finalement, je hausse les épaules. Je ne vais pas refuser son aide, je dois avouer qu'elle est bienvenue, même si j'aurais pu rentrer seule. Je souris timidement et le remercie lorsqu'il revient après être allé chercher ses affaires. Comme toujours, je parle bas.

- J'habite près de l'Université de Médecine, il faut prendre le métro. Dites moi si c'est trop loin, c'est gentil à vous de me raccompagner, mais je m'en voudrais de vous prendre votre temps. Je suis désolée, je vous ai déjà interrompu dans votre sieste.

Je n'ai pas l'habitude de parler aux gens, je raconte n'importe quoi, je parle pour ne rien dire. Je m'appuie un peu plus sur le bras qu'il me tend et le laisse me guider vers la station de métro la plus proche.


>>> appartement de Carline

- J'habite près de l'Université de Médecine, il faut prendre le métro. Dites moi si c'est trop loin, c'est gentil à vous de me raccompagner, mais je m'en voudrais de vous prendre votre temps. Je suis désolée, je vous ai déjà interrompu dans votre sieste.


Et bien me voila parti a nouveau !!!! De toute façon, il commençait à faire nuit, alors ce n’est pas plus mal

-Ne vous inquiétez pas pour moi, je suis en vacance, dirons-nous, et je ne fais rien de mes journées, donc c’est avec joie que je viens vous aider.



Je regardais une dernière fois l’autre inconnu, en souriant puis j’accompagnais ma première inconnue, c’est mon jour de chance on dirait…


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