Première Soirée (RP d'Alex, 2eme partie)

[Désolé si c'est pas trop bon... j'ai essayé de ne pas bouger trop ton personnage comme tu l'as dis donc j'ai essayé de faire de mon mieux...]

-Je connais un endroit où même à cette heure tardive, le festin n'est pas moins fourni, moins succulent.

Lentement, Ida nous dirige vers une boîte de nuit. Hytsime nous suivant toujours à l'arrière. Celle-ci regardait toujours étrangement ''Mère'' (comme elle veut que je l'appelle) mais ne me disait toujours rien... étrange non ? Un chien qui ne dit rien a son maître ? non... okay... bref... pendant la route, j'ai l'impression que mes sens sont plus développé qu'avant ! Je tends un peu l'oreille... j'entend des bruits de pas, ensuite j'entend:

- Fred ! Tu ne dors pas encore ?

Cool ! Je réussi a entendre dans les maisons voisines ! Allez, Ida ne dit rien pour le moment, je réessais donc encore et j'entend un petit air de musique qui m'es familier:

-Je m'baladais sur l'avenue, le cœur ouvert a l'inconnu.
J'avais envie de dire bonjour a n'importe qui
N'importe qui et ce fut toi, je t'ai dit n'importe quoi,
Il suffisait de te parler, pour t'apprivoiser.

Auuuuuuuuux Champs-élyséééééées, auuuuuuux Champs-élysééééées
Au soleil, sous la pluie, a midi ou a minuit,
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-élysées...

Ça doit surment être un musicien puisque j'entend un petit air de piano qui concorde parfaitement avec la chanson. Je devrais peut-être arrêter ça... après tout... c'est un peu comme s'introduire dans la vie privée des gens non? Arf ! Et puis... une derniere fois, j'aime trop ça ! Je tends l'oreille une troisième fois pour essayer d'entendre le plus loin possible... :

-TA GUEULE !! JE NE CRIAIS PAS !! CRAAK-CRAAK !!

AAARGH ! Je me plis en avant en me bouchant les oreilles. Je ne m'attendais pas a entendre crier aussi fort ! Sur ce coup, même Hyts c'est retournée en direction du bruit. Je ne sais pas si Ida l'a entendu... si c'est le cas, elle n'a pas prêtée la moindre attention. HEY ! c'est quoi ça ? Pendant un instant j'ai cru remarquer un petit sourire de sa part. Mais bon... des fois je suis un peu parano et j'ai l'impression que tout le monde se moque de moi alors...

Nous arrivons enfin en face d'une boîte de nuit. C'est pas trop tôt ! Mais je me demande comment je vais entrer... je n'ai que 16 ans et j'ai pas l'air plus vieux... loin de là ! On dirait même que je suis plus jeune. Comment va-t-elle me faire entrer ? Bon, ne t'inquiète pas avec ça Alex, elle a surment déjà prévu le coup...

Durant le trajet, j'éprouve un violet plaisir à capter les pensées de mon fils. Je vois ce qu'il voit et je ressens aussi ce que lui-même ressent. J'ai bien sûr moi aussi entendu cette chose hurler, mais je n'en ai pas eu les tympans percés. Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres. Cet enfant a encore beaucoup à apprendre de moi. L'enseigne lumineuse et aveuglante de la boîte de nuit me pousse à attirer Alexandre dans une ruelle pour lui prodiguer mes sages conseils.

-D'abord, prends bien note que tu n'entreras pas dans cet édifice. Tu es mineur. Je vais t'apprendre à tuer mais je ne vais certainement pas t'inciter à la débauche ou à l'alcoolisme.

Ce n'est pas tant pour ça que je lui interdis l'accès à la porte d'entrée. Qu'il se drogue, se pique ou se saoule m'est totalement égal, même plus qu'égal pourrais-je dire. Seulement je sais ce qui arrivera s'il entre. Il n'a pas encore apprit à choisir ce qu'il entendra, à décider du volume des sons l'atteignant. Entrer la dedans serait le rendre sourd pour toujours. Déjà qu'ici la musique doit lui monter à la tête. Non. Le faire entrer c'est le rendre fou, voire même le tuer. Et je ne tue pas un disciple sans raison suffisante, raison pouvant facilement être "incompétence innée".

-Mais si cela peut te consoler, je n'entrerai pas non plus, mais moi c'est seulement par choix, pas pour rester à ton côté.

Cet endroit n'est simplement pas mon genre. Cette musique est horrible, harassante et horripilante. Mes oreilles friandes de Mozart, de clavecin, de notes et d'accords mélodieux en tomberaient au sol de dégoût pur. Je préfère, et de loin, les bals, les inaugurations de lieux mondains ou de restaurants. Les boîtes de nuit sont ignobles. Les corps se frottent d'une manière trop peu sensuelle, sans harmonie aucune. Les valses, les tangos et les swings sont d'autant plus attrayants pour ma gracieuse personne.

-Ce en quoi cet endroit est un terrain de chasse parfait pour un débutant, c'est à cause de la débauche des mortels. Toi et moi sommes des êtres purs, forts et fiers. Nous ne nous abaisserons pas à pénétrer cet endroit sale qui sent la sueur et la bière – breuvage infecte. Non mon petit. Toi, jeune sans expérience que tu es, tu profiteras de l'état d'ivresse des gens pour tuer ta première victime. Ce sera plus aisé, sans pour autant être facile. Je t'observerai, te prodiguerai mes conseils.

Et moi ?

Je baisse la tête vers le clébard, cligne des paupières. Je ne m'habituerai jamais à converser avec un animal.

-Ce n'est pas commun à notre race, mais je t'autorise à faire équipe avec l'animal. Si elle peut t'aider de quelque façon… Et elle a l'air tout aussi affamé que toi.

Je tourne la tête vers la rue. Plusieurs silhouettes se dessinent, jamais seules. Si je veux qu'il ait une chance, je dois trouver quelqu'un de faible, et de seul. Une femme titubante finit par passer. Je la pointe du doigt.

-Elle ! Emmène-la dans la ruelle pour que personne ne te voie. Et arrange-toi pour qu'elle n'alerte personne.

Comment va-t-elle me faire entrer ? Je n'ai le temps que de me poser cette question qu'Ida m'ammene dans une ruelle...

-D'abord, prends bien note que tu n'entreras pas dans cet édifice. Tu es mineur. Je vais t'apprendre à tuer mais je ne vais certainement pas t'inciter à la débauche ou à l'alcoolisme.

''Je vais t'apprendre à tuer'' juste ces mots m'ont paralysés de l'intérieur... moi ? tuer ? Mais je n'ai jamais demandé a tuer moi ! Des images me viennent à l'esprit pendant qu'elle continue de me parler, des images que je ne souhaite pas voir se réaliser... mais je pense que c'est inévitable de toute façon. Hytsime à déjà l'eau à la bouche rien que de penser à... je ne veux pas savoir !

-Ce n'est pas commun à notre race, mais je t'autorise à faire équipe avec l'animal. Si elle peut t'aider de quelque façon… Et elle a l'air tout aussi affamé que toi.

Hyts ? M'aider ? Je crois que c'est elle qui va faire tout le travail alors...

-Elle !, je sursaute, Emmène-la dans la ruelle pour que personne ne te voie. Et arrange-toi pour qu'elle n'alerte personne.

Bon... quand faut y aller... je m'avance tranquillement vers ma ''cible'' avec Hyts a mes coté. Je suis tellement pensif que je ne remarque même pas la bouteille de bière a mes pieds. La bouteille tombe et fait un bruit d'enfer (pour moi en tout cas). La femme se retourne pour nous apercevoir...

- OooOOoOOH ! Le beau peuh-ti chieeen !

Elle s'avance en courant (et titubant) vers Hyts. Une fois arrivée a celle-ci elle se penche pour caresser son cou.

- OoOOh oui il est beau le ti ti chien ! Il est a qui le beau tou......

Elle arrête brusquement sa phrase... je crois qu'elle vient de remarqué les yeux injectés de sang du beau '''toutou'' et sa grande gueule ouverte laissant voir des crocs encore plus grandes que la normale. La femme prend son inspiration... dans ma tête, tout se passe si vite, elle va crier c'est sur ! Il faut que je trouve quelques choses et vite ! La voilà qu'elle ouvre la bouche. Avant qu'elle ait le temps de pousser le moindre petit cris, mon poing s'abbat sauvagement en plein sur son visage. Sa tête tourne quaisiment vers l'arrière dans un ''CRAC'' écoeurant. Le corps s'effond à terre... visiblement sans vie. Je titube vers l'arrière pour m'accoter a un mur. Je me laisse tomber sur les genou... décidément... c'est trop pour moi...

- Je... je ne frappe pas comme ça d'habitude... je... n'ai pas pu la tuer comme ça... c'est...

Je me tais... a quoi bon parler ? Personne ne m'écoute de toute façon. Toute ma ''vie'' me semble si sombre... et puis tout a coup, sans raison apparente, mon corps se lève, on dirait que je n'ai plus le controle de ma personne. Je m'avance tranquillement vers le corps ensanglanté gisant toujours sur le sol. J'agrippe le col de la veste du cadavre, et le soulève a l'aide d'un seul bras. Mes crocs s'enfoncent directement dans le cou de la pauvre femme et je me régale pendant une longue minute avant de jeté le corps a terre, le laissant a Hytsime. J'ouvre la bouche en m'addressant a Ida.

- Et puis mère, je me retourne vers elle, on fait quoi maintenant ?

Je sens que je vais bien m'amuser. Certes, c'est une proie facile. Une jeune femme saoule, tellement saoule que ses pensées sont indéchiffrables, même pour moi. Je crois toutefois trouver un truc à propos d'une "conasse qui lui a prit son mec" et je sens une variante dans son humeur quand elle aperçoit le sale cabot. Comment on peut s'extasier à la vue d'un sac à puces aussi moche ? Elle est aveugle ou vraiment saoule à ce point ? Mince, ce chien a les yeux rouges et un pelage tout emmêlé. Comment elle peut le trouver "meuuugnon" ? Je frissonne de dégoût, et le chien me lance un regard sombre, auquel je réponds par un sourire cruel.
Fais attention à qui tu envoies tes menaces toutou.
La jeune femme s'interrompt. Dans son esprit je lis de la pure terreur, quelque chose relié à des crocs et un chien monstrueux. Enfin quelqu'un qui partage mon avis. Je ricane, m'attirant un autre regard de la part du chien monstrueux. Le reste se passe extrêmement vite. Je me tenais prête à intervenir si elle menaçait de crier, mais le morveux s'en est chargé plus rapidement. Bon je ne suis pas trop fière de sa méthode toutefois. Un cou cassé, c'est totalement inesthétique. Je grimace et m'approche de lui alors qu'il recule, s'éloignant de la jeune morte.

- Je... je ne frappe pas comme ça d'habitude... je... n'ai pas pu la tuer comme ça... c'est...

C'est tout nouveau pour toi. Je sais quel effet ça fait de se rendre compte de ce que l'on est capable de faire. L'instinct de survie tu as découverts ce soir, ainsi que ta force maintenant décuplée. Prends en bien note. Car utiliser cette force contre l'un des tiens te vaudrait d'être exécuté. Je m'arrête à un mètre quand il se jette sur sa victime semi-accidentelle. J'observe avec attention tous ses mouvements, pour savoir ce que j'aurai à corriger. Il aspire comme si le sang était un liquide vital. Bien, bien. Puis il s'arrête. Quoi ? Déjà ? Mais…

-Et puis mère, que fait-on maintenant ?

Maintenant ? Maintenant ? Tu vas me faire le plaisir de terminer ton ouvrage. Je fais clairement comprendre au cabot de s'éloigner du corps sanguinolent, sa tête formant un drôle d'angle d'avec le reste du corps.

-Maintenant tu vas me faire le plaisir de vider ton assiette jeune homme ! Je sais que dans les films on vous apprend que les vampires ne font que boire le sang de leur victime, mais c'est totalement faux. C'est dans les vues, et uniquement dans les vues que l'on voit ça. Le sang, c'est comme le vin. Et la chaire, c'est le pain. Je te somme de manger le pain, à moins que tu aies envie de mourir d'inanition dans les jours qui suivent.

Je pointe le cadavre du doigt. Dévorez-moi cette chose, faites-la disparaître pour qu'il n'en reste que les os.

-Quel gaspillage ! Un vampire ne gaspille rien, il prend tout. Bois le sang. Savoure la chair et les organes. Arme-toi des os les plus pointus et décore-en ta demeure. Ne laisse rien derrière toi.